Série TV : La Cloche Tibétaine (1974)

Cette série TV retrace l’épopée de la “Croisière Jaune” organisée par André Citroën en 1932 et 1933, et dans laquelle son collaborateur et ami Georges Marie Haardt, a réussi dans des conditions techniques sans égales, à réaliser pratiquement l’impossible : relier Beyrouth à Pékin (11.000 kms) en automobile, en passant par la Syrie, la Perse, l’Afghanistan, l’Inde, le Sin-Kiang, la Mongolie Extérieure et le nord de la Chine, avec la traversée de vastes déserts et le franchissement de la chaîne de l’Himalaya. L’expédition, composée du groupe Pamir, parti de Beyrouth, et du groupe Chine, parti de Tien-Tsin, fait sa jonction à mi-chemin, après de multiples péripéties. Cette série franco-allemande en 7 épisodes de 55 minutes a été diffusée à partir du 17 décembre 1974 sur la 1re chaîne de l’ORTF.

La Cloche Tibétaine est une adaptation romancée avec une assez bonne base historique, et une reconstitution de qualité. Comme il est précisé dans le générique, les péripéties de l’histoire sont (pour beaucoup), imaginaires. Wolfgang Preiss rend bien la prestance et l’élégance naturelle de Georges-Marie Haardt, alors que Gilles Béhat est un Victor Point aussi séduisant que le vrai (qui ne portait ni barbe ni moustache lors de la mission!) Coluche, dans le rôle d’un Cécillon gouailleur, tient un rôle dont sans doute peu de gens se souviennent. À l’époque, Coluche fut recommandé en 1974 par Jean-Claude Brialy, ami de longue date de Michel Wyn, à la suite du sketch télévisé de Coluche « l’histoire d’un mec » lors de son passage à une émission de Guy Lux, lors des présidentielles de 1974. Très emballé par le personnage de Coluche, Brialy avait demandé à ce dernier s’il avait beaucoup travaillé au cinéma et à la télévision, et voyant la situation plus ou moins précaire du comédien, il avait décidé de l’aider, et ainsi , de le parrainer.

Premier épisode : Les Nomades :

Un conseil d’administration : celui qui préside, André Citroën, brosse un brillant tableau des objectifs, du prestige et des périls de la première croisière automobile mondiale à travers l’Asie. À Beyrouth, le groupe Haardt se met en route et s’enfonce à l’intérieur du pays avec pour fétiche une cloche tibétaine, emblème des caravanes qui traversent les steppes d’Asie, trouvée par hasard dans un marché local.

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