Youngtimer – Jaguar XJS V12 (1975-96)

La Jaguar XJ-S aurait dû sortir en 1971, mais Jaguar préféra différer son lancement pour fiabiliser le modèle et en améliorer la qualité. La nouvelle Jaguar XJ-S est dévoilée en septembre 1975 à la presse. Sa ligne plutôt massive est critiquée bien qu’elle soit considérée maintenant comme un classique, notamment en cabriolet. A l’intérieur, si le cuir est bien présent, le bois disparait au profit du plastique à la mode dans les années 70. Il est évident que la Jaguar XJ-S a été conçu pour le marché US, à cette époque le plus gros acheteurs de GT. Les pare-chocs à absorption d’énergie notamment sont aux normes US.

Le confort privilégié :

Le point fort de ce coupé charmeur de Coventry, est son châssis et comme pour les berlines XJ, c’est l’équilibre et le confort qui ont été privilégiés. Leur poids est conséquent certes, mais sur certaines autoroutes allemandes exemptées de nos limitations de vitesse, les coupés XJ-S peuvent maintenir des moyennes exceptionnelles en toute sécurité. L’équipement de série est généreux incluant la climatisation automatique, les lèves vitres électriques et la sellerie en cuir. Même la boîte automatique est livrée de série (une 3 rapports fournie par Borg-Wargner). La sportivité des Jaguar Type E semble bien loin, mais la Jaguar XJ-S privilégie le confort.

De nombreuses versions :

La carrière commerciale des Jaguar XJ-S fut assez difficile en raison de leur prix élevé, des nombreux soucis de fiabilité du moteur V12 en début de carrière et de leur consommation déraisonnable en pleine crise du pétrole. Le modèle fut fiabilisé en 1981 et sera déclinée par la suite en différentes versions de plus en plus performantes.

Vers la fin de l’année 1980, le moteur était encore celui de l’XKE (E-Type V12 de 1975) de 265 ch. À partir de juillet 1981, la XJ-S accueille sous son capot le nouveau V12 HE (High-Efficiency) équipé de culasses May qui permettent une réduction de consommation de carburant, tout en augmentant le rendement (la puissance passant à 295 ch). La XJ-S bénéficie aussi d’un lifting intérieur et extérieur (nouvelles jantes en alliage, inserts de chrome sur les pare-chocs, décorations en bois sur le tableau de bord et les portières). En 1985, la XJ-SC se décline en cabriolet équipé d’un nouveau 6 cylindres en ligne de 3,6 litres. Ce modèle n’était pas une véritable décapotable, mais possédait une carrosserie du type Targa deux places. Une boîte manuelle à cinq rapports est alors disponible. La XJ-SC sera proposée avec le V12 à partir de 1988. En même temps, la carrosserie Targa est remplacée par une décapotable intégrale. En 1988 et 1989, une version spéciale XJR-S est produite pour célébrer la victoire de Jaguar aux 24 Heures du Mans, vendue uniquement sur le marché européen.

En 1991, la voiture est profondément modifiée par Ford, le nouveau propriétaire de la marque, et elle devient la XJS. La lunette arrière est agrandie. Le 6 cylindres passe à 4 litres de cylindrée (la version la plus recherchée) et se décline en cabriolet à partir de 1992. Le V12 passe à 6 litres (304 ch) en mai 1993. Les pare-chocs deviennent plus aérodynamiques. En avril 1994, le 4 litres est amélioré. Le V12 disparait en 1995. La XJS finit sa carrière en avril 1996, après 21 ans de production et 113 000 exemplaires vendus.

La jaguar XJ-SC V12 (1988-96) :

Les cabriolets sont une grande tradition chez Jaguar : depuis le grand ancêtre, la SS100, en passant par les légendaires roadster XK ou E, il y en a eut toujours au catalogue de la firme de Coventry. Jusqu’au jour où naquit la première série de XJ-SC, affublée, au nom de la sécurité et pour ne pas perdre la clientèle américaine, d’un arceau : indéniable atout en cas de tonneau, mais détestable au niveau de l’esthétique, car ôtant toute pureté à la ligne de la voiture décapotée. Etudiée en collaboration avec Karmann et présentée au salon de Genève en mars 1988, la nouvelle caisse des XJ-SC sans arceau renoue avec la tradition du cabriolet intégral. La capote avec lunette arrière dégivrante en verre s’escamote ou se déplie électriquement en une dizaine de secondes.

De la XJR-5 à la XJR-S (1988-1996): 

En 1984, après 27 ans d’absence, des jaguar reviennent disputer les 24 Heures du Mans avec plusieurs XJR-5, mais cet un échec. Idem en 1986 avec les XJR-6. En 1987, une des trois XJR-8 engagées se classe 4ième. En 1988 enfin, Jaguar et TWR obtiennent enfin satisfaction et remporte la victoire au Mans avec une XJR-9. Le premier fruit de l’association Jaguar/TWR fut la XJR-3.6 présentée au Salon de Birningham à l’automne suivant la victoire du Mans : c’était une berline XJ-6 munie de suspensions sportives. Immédiatement après, vint la XJR-S qui, outre les suspensions évolués, bénéficiait d’un moteur porté à 300 chevaux et d’un freinage très efficace et endurant : la XJR-S renouait avec la tradition sportive de la marque.

Caractéristiques techniques (5.3 Litres de 1981) :
Moteur 12 cylindres en V ; Cylindrée 5343 cm3 ; Alimentation Injection électronique Lucas/Bosch ;Puissance 290 ch à 5150 tr/min ; Couple maxi. 419 Nm à partir de 2800 tr/min.
Transmission : Roues AR motrices ; Boîte de vitesse Automatique GM Turbo Hydramatic 400 à 3 rapports.
Direction : Direction A crémaillère
Dimensions et capacité : Longueur 479 cm ; Largeur 179 cm ; Hauteur 125 cm ; Empattement 259 cm ; Poids à vide/PTAC 1770 kg ;
Performances : Vitesse maximale 241 km/h ; 0 à 100 km/h 7.2 s

Caractéristiques techniques (4 Litre) :
Moteur : 6 cylindres en ligne 4.0, 91 x 102 mm, 24 soupapes DOHC. Rapport volumétrique de 9.5:1. Injection électronique
Puissance : 225 ch à 4 750 tr/min (1992)
Couple : 377 Nm à 3 650 tr/min
Transmission : propulsion, boîte manuelle 5 vitesses ou automatique ZF 4 vitesses.
Système de freinage : disques ventilés à l’avant, disques à l’arrière et antiblocage.
Performances : 0-100 km/h en 7,9 s, 227 km/h en vitesse de pointe (boîte manuelle).

Prix de vente à sa sortie : 115.000 Francs soit 88.415 € avec 400% d’inflation.

Cote actuelle : entre 10.000 et 20.000 €

Album – Gerry Rafferty – One More Dream – The Very Best Of (1995)

Gerry Rafferty devint un géant de la musique populaire à la fin des années 1970, grâce à la chanson “Baker Street” et l’album dont le titre est extrait, City To City. Mais sa carrière est bien antérieure à ses succès dans le Top 40 et sur les radios car, en fait, au moment où il sortait le fameux “Baker Street”, Rafferty avait déjà été membre de deux groupes à succès, Humblebums et Stealers Wheel.

Gerry Rafferty est né à Paisley, en Écosse en 1947, fils d’une mère écossaise et d’un père irlandais. Son père était sourd, mais aimait malgré tout chanter, principalement des chants rebelles irlandais, et sa première expérience de la musique était une combinaison d’hymnes catholiques, de musique traditionnelle folklorique et de musique pop des années 50.

En 1968, à 21 ans, Rafferty était un chanteur-guitariste qui avait commencé à écrire des chansons professionnellement, et essayait d’organiser ses propres concerts.  A cette époque, Billy Connolly était un musicien et comédien humoriste qui formait  un duo appelé Humblebums avec Tam Harvey, un guitariste rock qui s’était établi à Glasgow. Il venaient de signer chez Transatlantic, un label anglais réputé à l’époque. Après avoir joué un spectacle à Paisley, Rafferty demanda à Connelly d’écouter certaines des chansons qu’il avait écrites. Billy Connelly fut impressionné non seulement par les chansons, mais aussi par leur auteur, et tout à coup les Humblebums devinrent un trio.

Le trio Humblebums eût un grand succès en Angleterre, autant discographique que scénique, mais pas sans une certaine tension. Connelly était la personnalité dominante, ses plaisanteries entre les chansons amusant le public autant que les chansons elles-mêmes. En outre, Rafferty commençait à développer un style distinctif en tant que chanteur-guitariste et auteur-compositeur, ce qui engendra des tensions entre lui et Harvey qui quitta le groupe en 1970. Rafferty et Connelly continuèrent ensemble sur deux autres albums, mais leurs relations finirent par se dégrader. Les disques se vendaient bien, et les concerts attiraient de plus en plus de monde. Mais, Rafferty constatant que les blagues de Connelly prenaient plus d’importance dans leurs concerts que la musique qu’il écrivait, ils se séparèrent en 1971.

Transatlantic ne voulait pas renoncer à l’un de ses principaux chanteurs. Rafferty sortit son premier album solo sur ce label cette année là. Can I Have My Money Back? était un album folk-pop mélodieux, sur lequel Rafferty employait les talents vocaux d’un ami de vieille date, Joe Egan. Le LP recueillit de bonnes critiques mais ne se vendit pas.

De ces sessions, cependant, Rafferty et Egan créèrent les bases de Stealers Wheel, l’un des groupe pop-rock les plus prometteurs (et enrichissants) du milieu des années 1970. Le premier album du groupe fut un succès, notamment le single “Stuck In The Middle With You”. Mais le groupe se sépara en 1975, ce qui fut le début pour Rafferty, d’une difficile bataille juridique de trois ans avec ses producteurs et sa maison de disque qui ne voulaient pas le lâcher.

City To City (1978) : Enfin, en 1978, Rafferty fut libre d’enregistrer à nouveau, et il signa chez United Artists Records. Cette année, il enregistra City To City, un album superbe qui resta classé très longtemps dans les charts aux U.S.A. grâce au succès de la chanson “Baker Street”. “Je savais que j’avais écrit quelques bonnes chansons, alors j’ai appelé Hugh Murphy et nous avons enregistré à Chipping Norton. Je me souviens avoir pensé que je serais heureux si City to City se vendait à 50.000 exemplaires”, se souvient-il modestement. Il en a vendu cinq millions et demi, et son génie a accouché de la meilleure chanson pop de l’année 1978 avec Baker Street et certainement de l’intro de sax la plus mémorable tous les temps. La chanson elle-même était un chef-d’œuvre de la production pop, avec une mélodie centrale obsédante, sa voix mystérieuse et ardente soutenue par une basse en retrait, des claviers sobres, et le fameux solo du saxophoniste Raphael Ravenscroft qui enregistrait alors pour Pink Floyd dans le studio d’à côté, et qui vint remplacer avec bonheur le guitariste absent ; certes, ce riff est inspiré par celui du morceau “Half a Heart” de Steve Marcus, mais il est tellement bien interprété par Ravenscroft qu’on le lui pardonnera! Les paroles non plus ne sont pas en reste, puisqu’elles évoquent les tourments de Rafferty à cette époque (le procès avec ses anciens producteurs qui bloque sa carrière musicale, l’obligation de vivre dans le centre de Londres, mégalopole anonyme trop éloignée de son Ecosse natale, le blues et les excès d’alcool qui s’en suivent, mais la lumière qui apparait au bout du tunnel (l’enregistrement d’un nouveau disque et le succès à venir). Ce tube, dont Serges Gainsbourg disait qu’il était la plus belle chanson pop jamais enregistrée, a dominé les ondes pendant des mois en 1978, manquant de peu la première place en Angleterre, mais se vendant à des millions d’exemplaires et cumulant un nombre considérable d’heures de passage en radio. L’éditeur, la maison de disques et le producteur, tout le monde était ravi, jusqu’à ce qu’il soit devenu clair que Rafferty – qui avait un caractère solitaire et iconoclaste – n’allait pas faire de tournée aux U.S.A. pour soutenir l’album.

Night Owl (1979) : Son prochain album, Night Owl (1979), fit également un bon parcours et obtint de bonnes critiques, mais l’élan qui avait conduit City to City au statut de best-seller n’était pas là. Malgré cela, la chanson éponyme et l’inoubliable “Get It Right Next Time”, ont tous les deux obtenu un très grand succès de l’autre côté de l’Atlantique où le son de Rafferty très orienté FM était parfaitement adapté aux oreilles américaines. Avec très peu de soutien promotionnel, Night Owl a atteint 2,5 millions d’unités vendues, ce qui est une prouesse.

Inévitablement, cet album devait être le tournant de sa carrière. Financièrement sécurisé, Gerry Rafferty sort Snakes and ladders (1980). Après avoir perdu l’envie de fabriquer des tubes, il s’est enfermé dans le studio de George Martin à Montserrat et a livré une de ses meilleures polémiques sociopolitiques dans “The Garden of England”, ainsi que “Bring It All Home”.

Mais si “The Garden of England” résume le mieux l’humour de Gerry Rafferty dans Snakes and Ladders , une chanson intitulée “The Right Moment” enregistrée sur l’album suivant Sleepwalking (1982) est celle que l’artiste considère être l’une des meilleures qu’il ait jamais écrite. Le disque n’a pas marché commercialement, mais il demeure néanmoins l’un de ses meilleurs.

Travaillant une fois de plus avec le coproducteur Hugh Murphy, l’album North And South (1988) en résultant a montré un retour de l’auteur à sa période créative. Le titre autobiographique s’inspire de nouveau de la dichotomie entre les années de vie à Londres et autour de Londres et à son besoin de rester en contact avec ses racines celtiques.

On A Wing And A Prayer (1992) : a été ignoré par le public, bien que les critiques l’aient aimé (et moi aussi).

Over My Head (1994): était une tentative de reconsidérer son propre passé en repensant quelques chansons de Stealers Wheels.

One More Dream – The Very Best of (1995) : est une superbe compilation de Gerry Rafferty contenant ses meilleures chansons remixées, en particulier “Baker Street”, “Night Owl”, “Right Down The Line”, “Stuck In The Middle With You” et bien-sûr d’autres moins connues qui méritent l’écoute dont “Over My Head” tirée de l’album éponyme sorti en 1994. Cet excellent aperçu de la carrière de l’artiste, remporta un certain succès commercial.

Another World sort en 2000 sur le label Hypertension. Sa couverture est réalisée par J. Patrick Byrne, le concepteur graphique de la pochette des albums City to City, Night Owl, et Snakes and Ladders.

En 2009, Rafferty sort son dernier album Life Goes On. Il est en mauvaise santé mais le grain de sa voix caractéristique est toujours aussi superbe.

En novembre 2010, Rafferty est admis à l’hôpital de Bornemouth (Dorset), suite à une grave défaillance hépatique. Il y meurt le 4 janvier 2011 à l’âge de 63 ans d’une maladie du foie.

Pour en savoir plus : Article 1 – Article 2

Discographie : 

1971 : Can I Have My Money Back
1978 : City to City
1979 : Night Owl
1980 : Snakes and Ladders
1982 : Sleepwalking
1988 : North and South
1992 : On a Wing and a Prayer
1994 : Over My Head
2000 : Another World

Compilations :

1991 : Right Down the Line: The Very Best of Gerry Rafferty
1995 : One More Dream: The Very Best of Gerry Rafferty 
2006 : Days Gone Down: The Anthology: 1970-1982
2009 : Life Goes On

Voir sur YouTube : “Gerry Rafferty – Baker Street (UK)” par Gerry Rafferty , “Gerry Rafferty – Night Owl” par Gerry Rafferty et “Gerry Rafferty – Over my head” par Ury Ivanov

Rétroactu 1995 – Émission TV : La Planète Miracle 2 (1995)

Quelques évènements de l’année 1995 :

1er janvier : La France prend la présidence du Conseil de l’Union européenne. Entrée en vigueur de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève : 77 États membres. Entrée de l’Autriche, de la Finlande et de la Suède dans l’Union Européenne. Début du Mercosur (acronyme espagnol de Marché commun de l’Amérique du Sud).
8 janvier : Mort de Carlos Monzon (boxeur argentin).
12 janvier : inauguration de la Cité de la musique dans le parc de la Villette, à Paris.
17 Janvier : À Kobe et sur l´île d´Awaji, au sud du Japon, un tremblement de terre d´amplitude 7,2 sur l´échelle de Richter fait 5500 morts, 35000 blessés, et détruit 171000 maisons.
25 janvier : Fausse alerte nucléaire en Russie après le lancement d’une fusée Black Brant XII à partir de la base de lancement d’Andøya en Norvège.
22 février : Roland Dumas est nommé Président du Conseil constitutionnel.
25-26 février : Conférence du G7 sur la Société de l’Information.
7 mars : Mort de Paul-Emile Victor (explorateur et ethnologue français).
20 mars : Attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo (12 morts, 5500 blessés).
26 mars : Entrée en vigueur des Accords de Schengen, ouverture des frontières, abolition des barrières douanières.
30 mars : Inauguration de la Bibliothèque nationale de France (BNF) – site François Mitterrand, conçue par l’architecte Dominique Perrault dans le XIIIe arrondissement (quartier Tolbiac) à Paris. Le bâtiment est constitué de quatre tours en forme de livres demi-ouverts autour d’une esplanade de 60 000 mé. Il abrite 10 millions de volumes et propose 3 600 places de lecture. La BNF se place au deuxième rang des plus grandes bibliothèques du monde et son coût de construction s’est élevé à 1,2 milliard d’euros.
25 avril : Mort de Ginger Rogers (actrice et danseuse américaine).
7 mai : Élection de Jacques Chirac à la présidence de la République française (52,8 %) contre Lionel Jospin. Il prend ses fonctions le 17 mai.
11 mai : Démission d’Édouard Balladur.
17 mai : Nomination d’Alain Juppé au poste de Premier ministre
22 mai : Jean Tiberi remplace Jacques Chirac, élu Président de la République, au poste de maire de Paris.
24 mai : Mort d’Harold Wilson (homme politique britannique).
11 juin : Premier tour des élections municipales. La droite (RPR-UDF) l’emporte avec 53,80 % des voix face à la gauche (PS-PCF-MDC-Radical) qui totalise 40,10 %. Le FN n’obtient que 3,90 %, les divers mouvements écologistes dont les Verts 1,03 % et l’extrême gauche (PT-LO-LCR) 0,74 %.
13 juin : Jacques Chirac annonce la reprise des essais nucléaires français sur les atolls de Moruroa et Fangataufa. En septembre, les premiers tirs de cette dernière série provoquent des émeutes à Papeete. Le dernier tir est effectué fin janvier 1996 avant la signature d’un traité d’interdiction des essais nucléaires
17 juillet : Décès de Juan Manuel Fangio (pilote automobile argentin).
25 juillet : Une bombe explose à la station RER Saint-Michel, à Paris. L´attentat, qui fait 7 morts et 117 blessés, n´est pas revendiqué, mais on l´attribue au Groupes Islamiques Armés (GIA).
4 septembre : Conférence mondiale sur les droits des femmes à Pékin ; sa tenue en Chine soulève une polémique internationale.
5 septembre : Le premier essai nucléaire de la dernière campagne de tir française soulève un tollé dans le monde.
octobre : Début de la grève étudiante qui durera jusqu’aux vacances de Noël.
6 octobre : Annonce de la découverte de la première planète extrasolaire 51 Pegasi b. Attentat de l’avenue d’Italie à Paris, à proximité du métro Maison Blanche. 12 blessés.
17 octobre : Attentat terroriste à Paris entre les stations RER du musée d’Orsay et Saint-Michel. 30 blessés.
4 novembre : Décès de Yitzhak Rabin (militaire et homme politique israélien).
15 novembre : Annonce du « plan Juppé » de réforme de la Sécurité sociale. Dans les jours qui suivent commence un mouvement social de grande ampleur qui va aboutir à l’abandon du plan par le premier ministre Alain Juppé.
23 novembre : Décès de Louis Malle (cinéaste français).
24 novembre : Début d’une grève des cheminots qui se transformera en France en vaste mouvement social contre la politique du gouvernement, avec une grève totale de la fonction publique jusqu’au 18 décembre.
25 novembre : Décès de Léon Zitrone (journaliste français).
5 décembre : Le chef d’état-major de l’armée française reprend sa place au sein du Comité militaire de l’OTAN, vingt-neuf ans après que le général De Gaulle s’en est retiré.
16 décembre : Suicide collectif de seize adeptes de l’Ordre du temple solaire, 13 adultes et 3 enfants.
21 décembre : Sommet social à Matignon, concluant un mois d’agitation sociale en France.
25 décembre : Mort de Dean Martin (acteur et crooner américain).

Émission TV : La Planète Miracle 2 (1995) :

La Planète Miracle 2 est une série de neuf documentaires sur l’origine de la vie sur terre. Réalisation, N.H.K. Maison Prod, Télé Images Maison Prod.

La série a été diffusée en 1995 sur France 2.

Chaque épisode dure 50 mn. Les commentaires français sont de Christian Morin et Yolaine de la Bigne. La musique originale est de Hadi Kalafate, Jean-Raymond Hugonet et Olivier Do Espirito Santo.

Voir sur YouTube : “La Planète Miracle II – NHK 1995 – Episode 1/9 : L’Océan primitif.” et “La Planète Miracle II – NHK 1995 – Episode 2/9 : De drôles de bestioles.” par Globe Holder ; “20h France 2 du 8 mai 1995 – Jacques Chirac élu Président – Archive INA” par Ina Actu

Youngtimer – Maserati Biturbo (1981-95)

La marque fondée en 1926 par les frères Maserati se consacra exclusivement aux voitures de couse jusqu’en 1946 lorsque le type A6 et ses dérivés, quoique toujours destiné aux épreuves sportives, élargit la clientèle de la firme. Après les brillantes GT des années 60 et 70 et la liaison provisoire avec Citroën entre 1968 et 1975, Maserati fut reprise par Alessandro De Tomaso qui entreprit de donner à la firme une dimension internationale en s’attaquant au marché des BMW, Porsche et autres berlines.

Une nouvelle image : 

Pour se faire, il développa un nouveau moteur deux litres, cousin du V6 de la SM mais présentant de profondes différences : commande de distribution à l’avant du bloc et trois soupapes par cylindre.

Du souffle pour la “Populare” : 

L’Innovation (en 1981) se situait dans les deux petits turbos IHI qui délivrait ainsi un couple de 26 mkg à 3500 tours/mn soit le couple de la Merak SS de trois litre de cylindrée. Une caisse légère signée Ital Design (Giugiaro et Andreani), une finition de grande classe dans les meilleures traditions italiennes et un prestige conservé assurèrent le succès de la Biturbo qui connaitra de nombreuses versions durant sa longue carrière: d’abord en deux portes (coupé), elle se déclinera en 4 portes, en élégant petit coupé à deux places Karif et en cabriolet Spyder carrossé par Zagato (1985-95).

Caractéristiques Techniques Maserati Biturbo 2.0 (1982-1987) :

Moteur : V6 à 90° ; Energie : Essence ; Disposition Longitudinal avant ; Alimentation : Carburateur double corps Weber ; Suralimentation : 2 turbos IHI ; Distribution : 2 simples arbres à cames en tête ; Nombre de soupapes : 3 par cylindre ; Cylindrée : 1996 cc ; Puissance : 180 chevaux à 6000 tr/min ; Couple : 25.8 mkg à 4000 tr/min
Transmission : Boite de vitesse 5 rapports, Type Propulsion.
Châssis : Direction Crémaillère, assistée ; Freins avant Disques ; Freins arrière : Disques.
Dimensions : Longueur 415 cm ; Largeur 171 cm ; Hauteur 130 cm ; Poids 1085 kg
Performances : Vitesse max 215 km/h ; 0 à 100 km/h 6.5 sec ; 1000 mètres DA : 29.0 sec ; Reservoir 80 L

Prix de vente en 1990 :  300.000 € Le Spider soit 70.500 € avec 54% d’inflation.

Prix actuel : entre 5000 et 10.000 € selon l’état.

Voir sur YouTube : “Maserati biturbo 222 422 Rai Uno” par bvos1234

Série TV – Magnum (1980-88)

Origine et production :

Magnum est une série télévisée américaine en 162 épisodes de 50 minutes, créée par Glen A. Larson et Donald P. Bellisario et diffusée entre le 11 décembre 1980 et le 1er mai 1988 sur le réseau CBS.

En France, la série a été diffusée à partir du 13 décembre 1981 dans le cadre de l’émission Dimanche Martin sur Antenne 2. Rediffusion et épisodes inédits en 1988 sur M6. Rediffusion sur TF1, puis sur France 3, sur France 4, 13ème rue, Comédie+ et sur Jimmy, ainsi qu’au Québec sur le réseau TVA.

L’Histoire : 

Ancien combattant de la guerre du Viêt Nam puis lieutenant dans l’Office of Naval Intelligence, Thomas Magnum s’occupe désormais de la sécurité d’une des propriétés du célèbre écrivain de polars Robin Masters située à Oahu dans l’archipel d’Hawaï. C’est à la suite d’un pari perdu que l’auteur à succès a laissé à Magnum la jouissance de sa maison d’amis et de sa Ferrari, à la condition qu’il assure la sécurité de sa résidence.

Magnum partage le domaine avec Jonathan Quayle Higgins, un majordome britannique rigide, ancien soldat de l’armée des Indes. Higgins supporte mal la décontraction de Magnum et lui rend la vie difficile avec ses deux dobermans, Zeus et Apollon.

Magnum travaille désormais comme détective privé. Il fait souvent appel à ses amis Terry et Rick, eux aussi vétérans du Viêt Nam. Terry est un pilote d’hélicoptère reconverti dans le tourisme aérien, et Rick est devenu gérant d’un club sélect situé en bord de mer, le King Kamehameha.

Distribution :

Tom Selleck : Thomas Sullivan Magnum
John Hillerman : Jonathan Quayle Higgins
Larry Manetti : Orville « Rick » Wright
Roger E. Mosley : Théodore « Terry » Calvin

Source

Voir sur Dailymotion : “Magnum le commencement” par Bruce Willis

error: Content is protected !!