Hifi Vintage – Amplificateur à Tubes Cayin 500 (1999-2005)

Le constructeur du Cayin 500, un amplificateur intégré à tubes de 2×70 watts, se nomme Spark. Cette marque chinoise était à l’époque la filiale d’un grand groupe spécialisé dans l’aéronautique, un domaine où le tube était encore utilisé à la fin des années 90, ce qui explique sûrement la particularité de cet intégré de forte puissance qui est d’utiliser des doubles tétrodes GU29 à faisceaux dirigés, inusités habituellement en audio. En effet, ces lampes insolites comportant deux électrodes émergeant de leur partie supérieure, sont habituellement utilisées dans les émetteurs VHF comme tube final d’émission en classe C ou bien comme oscillateur, et plus rarement pour de l’amplification basse fréquence en classe AB1, comme ici. (Voir les caractéristiques du tube en bas de page). (N.B. Il faut noter que, contrairement à nombre de marques chinoises audio qui n’ont pas bonne réputation chez les audiophiles, Cayin s’est fait une belle notoriété qualitative qui ne s’est jamais démentie dans un cercle de plus en plus large d’amateurs avertis, et il est reconnu maintenant que la marque chinoise rivalise sans problème avec de nombreuses manufactures japonaises, américaines ou européennes qui ont fait leur preuve depuis des lustres dans l’amplification Hifi à tubes).

Esthétique et présentation :

L’autre particularité du Cayin 500 était d’être doté de 4 énormes transfos qui participent pour beaucoup à son poids élevé (34 kg). Il ne faudra donc pas changer trop souvent cet ampli de place sous peine de lumbago… Nous avons ici deux transfos de sortie, un d’alimentation et une self de filtrage. Tous les transfos sont bobinés à la main, ce qui est un gage de production soignée.

Le châssis tout en profondeur (51,9 cm!) est réalisé dans une épaisse tôle d’acier pliée et soudée, et recouverte, comme les transformateurs, d’une belle laque noire. La face avant est pour sa part faite dans un aluminium brossé anodisé de forte épaisseur. Elle ne comporte qu’un interrupteur de mise en service, un potentiomètre de volume et un sélecteur d’entrées haut niveau à quatre positions. Pour réduire le trajet du signal audio au plus court, les 8 prises d’entrée en RCA sont disposées sur le côté droit par rapport à la façade, à proximité du sélecteur. Enfin, les borniers de sortie haut-parleur sont sur la face arrière. Ils acceptent du câble nu ou des prises bananes, et sont multiples, afin de permettre une bonne adaptation d’impédance, que l’on dispose d’enceintes 4 ou 8 ohms.

La technique :

La partie supérieure de l’amplificateur exhibe 12 tubes. Quatre 12AU7, deux 12AX7, deux 6N6 (des doubles triodes moins répandues mais adaptées ici pour leur capacité en courant supérieure) et quatre tubes de puissance GU29 (deux par canal) dont les connections supérieures sont réalisées par des fils isolés à l’aide d’un gainage de perles en céramique (du moins pour les premières séries). Les deux éléments sont câblés en parallèle pour obtenir un courant plus important tout en abaissant l’impédance de sortie. Le schéma dévoile une parfaite symétrie et ne comporte que peu de condensateurs sur le trajet sur signal, ces derniers étant de haute qualité au polypropylène. Le câblage interne est superbe cependant, même si l’essentiel des liaisons s’effectue par fil, nous trouvons tout de même quelques petits circuits imprimés dédiés aux alimentations. Les composants utilisés sont largement dimensionnés et on appréciera les nombreux potentiomètres de réglage, signe d’une mise au point soignée.

L’écoute :

Le registre grave est net et ferme. La réserve de puissance est exceptionnelle. Dans les percussions, la frappe est sèche et précise, très typée transistor. Le médium est par contre typé tube, avec une présence et une émotion de tous les instants, une abondance de détails et une hyperdéfinition assez surprenantes. Quant aux aigus, ils sont fins, ciselés et réalistes. Bref à l’écoute, cet ampli réunit la tension, la rapidité et la puissance du transistor avec la richesse de timbres, l’espace et la magie du tube.

Le Cayin 500 est une très belle réalisation qui se vendait 17.700 Francs en 2000 soit 3471 € avec 28,6 % d’inflation sur 17 ans (c’est environ deux à trois fois moins cher que l’équivalent chez la concurrence). On en trouve actuellement à 1600 € d’occasion et c’est un bon investissement pour peu que l’ancien propriétaire n’ai pas joué à l’apprenti sorcier en changeant les tubes d’origine appairés par des neufs non appairés, ou en essayant de régler le bias lui-même, sans aucune connaissance technique.

Caractéristiques techniques :

• Réponse en fréquence : 18 – 50.000 ± 0,5 dB
• Distorsion harmonique (THD) 0,6 % ( 1 kHz)
• Rapport signal/bruit > 90 dB
• Impédance d´entrée : 100 k ohm
• Sensibilité d´entrée : 620 mV
• Impédance de sortie : 4 Ω, 8 Ω
• Puissance de sortie (RMS) 2 x 70 W à 1 % THD

Connectivité : 

• Entrées : Tape, CD, AUX, Tuner
• Sorties : Tape out

Dimensions : 

• Dimensions (L x H x P) : 374 x 232 x 519 mm
• Poids : 34 kg

Série TV – Louis La Brocante (1998-2014)

Louis la Brocante est une série télévisée française créée par Jacques Rouzet et Pierre Sisser et diffusée entre janvier 1998 et mars 2014 sur France 3. Victor Lanoux interprète le rôle de Louis Roman, un brocanteur de la région lyonnaise (sauf dans le premier épisode qui a été tourné dans le département de l’Aisne, à Guise) qui vient en aide aux autres et se transforme parfois en détective dans des affaires où sont toujours suspectés certains de ses proches ou de ses clients. Il parcourt la région au volant de son vieux fourgon Citroën HY. Il est âgé d’une soixantaine d’années (l’acteur Victor Lanoux commence la série à l’âge de 62 ans). Sa fille Isabelle, étudiante à l’École du Louvre, ne cesse de lui rappeler qu’il manque de rigueur dans la gestion de sa brocante, et son ex-femme Maryvonne, dont il est séparé depuis des années, vient le voir régulièrement «pour affaires» mais est profondément naïve et en voulant l’aider… commet gaffes sur gaffes. Cette série se termine avec le tournage du 44ème épisode : « Louis et les bruits de couloir ».

L’engouement des Français pour la brocante ne suffit pas à expliquer le succès de la série. Louis la Brocante, c’est avant tout Victor Lanoux, même si le comédien s’en défend. À l’image de son personnage sympathique et robuste, Victor Lanoux allie force tranquille et humour, sans oublier une sagesse certaine. Entre Victor Lanoux et Louis Roman, toute ressemblance n’est pas fortuite. Elle est désirée, entretenue, amplifiée. «Au départ, le personnage a été créé pour moi. Les deux auteurs, Pierre Sisser et Jacques Rouzet, se sont inspirés des rôles que j’avais déjà interprétés et de ce qu’ils connaissaient de ma personnalité» explique le comédien, avant de poursuivre : «Louis et moi avons beaucoup d’affinités. Ce lien de parenté a naturellement accentué les ressemblances entre le personnage et moi-même. Nous sommes tous les deux généreux, filous, capables d’un coup de gueule, sans violence gratuite.»

En 2009, à la suite de son accident vasculaire cérébral et de la mort de son ami Sim ainsi que celle de Nadia Barentin et de Armand Chagot, Victor Lanoux, l’acteur principal de la série, déclare arrêter la série. Néanmoins, en 2010, il reprend le tournage de deux épisodes (Louis et le monte-en-l’air, Louis mène l’enquête). Le 20 novembre 2012, il annonce sur l’antenne d’Europe 1 qu’il arrête la série, s’estimant trop âgé pour incarner le personnage principal.

Rétroactu 1999 – Série TV d’animation : Oggy et les Cafards

Quelques évènements de l’année 1999 :

1er janvier : Entrée en vigueur de la nouvelle monnaie unique européenne : l’euro (€) sur les marchés financiers. Sa parité avec les monnaies qu’elle remplace est fixée définitivement. Les billets et pièces n’entreront en circulation qu’en 2002.
4 janvier : Première séance à la bourse de Paris en euros.
28 janvier : 29ème forum de Davos.
1er février : Le système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM 1999) entre en vigueur.
6 janvier : Décès de Michel Petrucciani (pianiste et compositeur de jazz français).
2 février : Hugo Chávez, président du Venezuela.
7 février : Décès de Hussein de Jordanie, 3e roi de Jordanie et couronnement de son fils, Abdallah II, 4e roi de Jordanie.
7 mars : Décès de Stanley Kubrick (cinéaste américain).
12 mars : Admission de la Pologne, de la Hongrie et de la République tchèque dans l’OTAN. Décès de Yehudi Menuhin (violoniste et chef d’orchestre américain).
3 mars : Ratification du traité d’Amsterdam par l’Assemblée nationale.
17 mars : Ratification du traité d’Amsterdam par le Sénat.
24 mars : Très grave incendie dans le tunnel du Mont-Blanc, il y a une quarantaine de morts. Le trafic est interrompu plusieurs années. Le débat sur les transports routiers et le ferroutage est relancé en France.
Kosovo : Opération Allied Force. Début des frappes aériennes de l’OTAN sur la Serbie (fin le 9 juin).
26 mars : Renault acquiert 36,8 % de Nissan.
15 avril : Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection présidentielle algérienne.
10 juin : Mort d’Alain Kakou, dit Elie Kakou (humoriste et humoriste français).
18 juin : Réunion à Cologne du G7, qui décide de réduire la dette des pays les plus pauvres.
5 juillet : Annonce d’une OPE de TotalFina sur Elf.
12 juillet : Cours le plus bas de l’euro face au dollar : 1,018 $ pour un euro, par la suite il remontera.
13 juillet : Fusion du français Rhône-Poulenc et de l’Allemand Hoechst, qui forment le géant Aventis, premier mondial des « sciences de la vie ».
23 juillet : Décès de Hassan II (Roi du Maroc de 1961 à 1999).
9 août: Vladimir Poutine, directeur du FSB, est nommé président du gouvernement russe par Boris Eltsine (d’abord par intérim du 9 au 16 août).
11 août : Dernière éclipse totale du siècle (et du millénaire). Elle est visible en Europe, au Proche-Orient, au Moyen-Orient, en Inde, etc.
24 septembre : La préfecture du Pas-de-Calais réquisitionne un immense hangar à Sangatte et confie sa gestion à la Croix-Rouge pour accueillir des réfugiés qui cherchent à rejoindre la Grande-Bretagne.
1er octobre : Début de la seconde guerre de Tchétchénie. Les troupes russes pénètrent dans la République, pour empêcher le soutien de la Tchétchénie aux islamistes du Daghestan voisin.
4 octobre : Décès de Bernard Buffet (peintre français).
6 octobre : Ouverture à Vienne d’une conférence sur le désarmement, dans le cadre du CTBT. Sur 44 pays désignés, 24 l’ont signé et ratifié, 21 signé mais pas ratifié (dont les États-Unis, la Chine et la Russie) et 3 ne l’ont ni signé ni ratifié (Inde, Pakistan, Corée).
13 octobre : Après un an de discussion passionnée, et des négociations, la gauche réussit à faire adopter son pacte civil de solidarité (PACS). Le refus du Sénat de voter la proposition de loi a obligé le gouvernement à donner le dernier mot à l’Assemblée nationale après 3 relectures (adopté avec 315 voix).
19 octobre : Décès de Nathalie Sarraute (écrivaine française).
3 décembre : À Seattle, échec de la réunion ministérielle des pays membres de l’OMC. L’Europe refuse l’abandon du système de subvention à l’exportation de ses produits exigé par les Américains, car la fin d’un tel système donnerait la suprématie totale aux firmes multinationales.
Manifestations altermondialistes contre le sommet de l’OMC à Seattle. Parité exacte entre l’euro et le dollar américain.
12 décembre : Naufrage de l’Erika. Marée noire sur les côtes de Bretagne.
17 décembre : Décès de Roger Frison-Roche (écrivain, alpiniste et explorateur français).
18 décembre : Décès de Robert Bresson (cinéaste français).
19 décembre : L’enclave portugaise de Macao est rétrocédée à la Chine.
26 et 28 décembre : Les tempêtes Lothar et Martin causent d’importants dégâts. La première passa du sud de l’Angleterre vers le Danemark en traversant le nord de la France. La seconde traverse le nord de l’Espagne, le centre-sud de la France et le nord de l’Italie.
31 décembre : Démission surprise du président russe Boris Eltsine. Le premier ministre Vladimir Poutine prend les fonctions de président par intérim en attendant des élections présidentielles en mars 2000. Panama : Restitution de la zone du canal de Panama par les États-Unis au Panama.

Série TV d’animation : Oggy et les Cafards :

Oggy et les Cafards est une série télévisée d’animation française en 307 épisodes de sept minutes, créée par Jean-Yves Raimbaud et diffusée depuis le 6 septembre 1999. Conçue dans l’esprit pop art, de nombreux scénaristes y ont contribué, dont Paul Nougha, Michel Gaudelette et Nicolas Gallet.

Les deux premières saisons ont été diffusées de septembre 1999 à avril 2003 sur France 3 dans l’émission Les Minikeums puis rediffusées sur Canal J et Gulli. Actuellement, la cinquième saison inédite est diffusée sur Gulli et Canal J. Les sixième et septième saison sont en préparation.

La série relate les aventures déjantées d’un gros chat débonnaire de couleur bleu avec un nez de clown nommé Oggy. Il vit en France dans une immense maison où il est sans cesse harcelé par un trio de cafards : Joey, Dee-Dee et Marky. Oggy est également souvent aux prises avec son cousin Jack.

Lien

Voir sur YouTube : Oggy Et Les Cafards 2017 Dessins Animés Tous Les Nouveaux Épisodes Hd  ; “20h France 2 du 26 décembre 1999 – Tempête meurtrière sur la France | Archive INA” par Ina Actu

https://www.youtube.com/watch?v=ZtBfFQbNFS0

Oldtimer – Rolls-Royce Silver Shadow (1966-80) & Corniche (1971-86)

En 1965, pour l’année modèle 1966, Rolls-Royce accomplit un grand pas en présentant la Silver Shadow, à l’étude depuis 10 ans et dotée de caractéristiques modernes. Il était temps car, depuis le début des années 1960, la concurrence américaine et allemande avait fait vieillir les Silver Cloud II et III malgré l’introduction du moteur V8.

Un châssis monocoque : 

L’adoption d’une structure monocoque, rigide et légère à la fois, était une grande première chez Rolls-Royce qui avait longtemps considéré le châssis séparé comme plus silencieux et apte à recevoir des carrosseries spéciales. Mais ce n’était pas tout. La Silver Shadow offrait une nouvelle version V8 apparu sur les Siver Cloud II, quatre freins à disques, un conditionneur d’air et un habitacle étanche en légère surpression pour interdire toute entrée de poussière ou de fumée.

Des suspensions très efficaces : 

L’autre grand progrès se situait dans les suspensions indépendantes, accrochées à des sous-châssis isolés par du caoutchouc de l’habitacle. Les suspensions étaient complétées par un système de correction d’assiette hydraulique à haute pression fabriqué sous licence Citroën. Le circuit haute pression servait aussi à assister le freinage via un système moins brutal que sur Citroën.

Le coupé-cabriolet Silver Shadow (1967-71) :

Bien que devenue un grand classique maintenant, à sa sortie en 1965, les lignes de la Silver Shadow ne firent pas l’unanimité. Certains commentateurs qui soulignèrent sa ressemblance avec la Peugeot 403 née 10 plus tôt s’attirèrent d’ailleurs les foudres du constructeur. Une simple retouche pouvait cependant suffire à la transfigurer comme le démontrèrent ses versions coupé et cabriolet présentées en 1967, dessinées par Bill Allen et réalisées par Mulliner Park Ward. L’avant n’était pas modifié, mais les ailes arrières marquaient un élégant ressaut qui faisait toute la différence.

Une capote difficile à monter sur le cabriolet :

En version cabriolet, le dessin de la capote n’était pas moins soigné : la voiture se montrait aussi élégante que le coupé capote levée que capote baissée. Les premiers exemplaires n’échappèrent pas cependant aux défauts de nombreuses décapotables car elle était bruyante et présentait des défauts d’étanchéité. Ces problèmes furent rectifiés mais cela allongea le temps de montage de la capote qui exigeait plus d’un mois de travail à l’usine pour chaque exemplaire.

La Corniche (1971-1986) : 

En 1971, les coupés et cabriolet Silver Shadow reçurent une dénomination particulière pour les distinguer de la berline : “Corniche”, du nom de la route qui va de Nice à Monte-Carlo, “Saloon” pour le coupé et “Convertible” pour le cabriolet. Ils poursuivirent leur carrière avec un flegme imperturbable et survécurent même à la Silver Shadow, remplacée en 1980 par la Silver Spirit. L’usine songea un instant à les supprimer mais dut y renoncer devant les protestations de la clientèle.

Les autres modèles Corniche de 1986 à 1995 :

Corniche II (1986-89) : En 1986, la voiture est remaniée pour devenir la Corniche II. Le refroidissement du V8 est amélioré. S’agissant des pare chocs, le PVC recouvre en partie les chromes. Parmi les changements, les jantes adoptent un nouveau style, la structure autour de la plaque d’immatriculation arrière et la conception des sièges ont été modifiées et le tableau de bord a été redessiné. L’ABS est en série.

Corniche III (1989-93) : elle fut introduite en 1989 au salon de Francfort. Elle est considérée comme une continuation de la ligne Corniche. Les différences par rapport à la Corniche II sont : la présence d’airbags dans toutes les versions ; les pare-chocs peints de la même couleur que la carrosserie, le système de suspension plus perfectionné et des modifications mineures à l’intérieur de l’habitacle, avec une évolution du tableau de bord et de la console.

Corniche IV (1993-95) : Le concept de la Corniche a été retravaillé. À cette époque, la production avait déménagé à Crewe à la suite de la fermeture de l’usine de Mulliner Park Ward. La lunette arrière en plexiglass est remplacée par du verre. Les plastiques subissent une montée en gamme. Le reste de la mécanique est lui aussi amélioré. Il n’y a plus aucun système manuel de verrouillage, tout est automatique. L’air conditionné comme les airbags conducteur et passager est de série. Les vingt-cinq derniers modèles de la Corniche, construits en 1995, le sont uniquement en version turbo et sont appelés «Corniche S».

Caractéristiques Techniques : 

Moteur : 6,2 L V8 (1965-69) ; 6,75 L V8 (1970-80) ; V8 en alliage léger à soupapes en tête à culbuteurs et poussoirs hydrauliques ; Puissance maximale : 220 ch (Corniche) et 240 ch ; Propulsion.
Boîte de vitesses : Boîte automatique.
Poids et performances : 2060 kg et 2300 kg (Corniche). Vitesse maximale : 180 km/h (Corniche) et 185 km/h.
Carrosserie : Berline 4 portes ; coupé et cabriolet.
Dimensions : Longueur : 5176 mm (Corniche) et 5269 mm ; Largeur : 1803 mm ; Hauteur : 1518 mm ; Empattement : 3030 mm.

Prix de la Corniche en 1982 : 870.000 F en coupé, 1.082.930 F en cabriolet soit 362.533 € avec 120 % d’inflation.

Côte actuelle : Silver Shadow : à partir de 10.000 €. Corniche : à partir de 25.000 € en Coupé et de 35.000 € en Cabriolet.

Album – Neil Young – Everybody Knows This Is Nowhere (1969)

Cet auteur-compositeur-interprète Canadien né en 1945 à Toronto, a déménagé à Los Angeles en 1966, où il a formé le groupe de rock Buffalo Springfield avec Stephen Stills, Richie Furay et d’autres pointures écrémant la scène musicale Californienne. Durant cette période, il commence à écrire des chansons très personnelles. Le groupe se sépare en 1968 et Neil Young entame une carrière solo. En 1969, il sort deux albums (“Neil Young” et “Everybody Knows This Is Nowhere”), et s’adjoint les services du groupe Crazy Horse. Mais un an plus tard, il retrouve Stephen Stills, Graham Nash et David Crosby, enregistre avec eux “Déja Vu” puis réalise son troisième disque solo, “After The Gold Rush” en compagnie du guitariste Nils Lofgen et de Crazy Horse. Viennent ensuite “Harvest” (1972), “On The Beach” (1974), le très sombre “Tonight’s The Night” (1975) et un “Zuma” plus chaleureux, à partir duquel, Neil Young semble aborder son œuvre d’un cœur plus léger, débarrassé des angoisses, des tourments intérieurs qui hantent le début de sa production. Bien que ses albums n’aient plus beaucoup de succès depuis le début des années 80, il reste néanmoins l’un des auteurs les plus originaux de l’époque, un écrivain talentueux de l’envergure de Bob Dylan ou de Tim Buckley.

Après la sortie de Live Rust en 1979, Neil Young prend du recul avec la musique pour mieux se consacrer à sa famille, notamment aux handicaps de ses enfants. Il continue cependant d’enregistrer des albums, Hawks and Doves (1980) et Re-ac-tor (1981). En 1982, Neil Young signe un nouveau contrat avec David Geffen et sort Trans. Le public et les critiques sont déconcertés par cet album électronique. Le suivant, lui aussi très controversé bien que devenu culte, fut un album rockabilly, Everybody’s Rockin’ (1983).

Neil Young a accédé au Hall of Fame en 1995 dans la catégorie Interprète. Très prolifique, il vient de sortir Hitchhiker, son trente-huitième album, chez Reprise Records.

Quelques albums remarquables :

Everybody Knows This Is Nowhere (1969) : est le deuxième album du musicien canadien Neil Young, sorti chez Reprise Records. Cet enregistrement effectué avec son groupe Crazy Horse, a atteint la 34ème place du Billboard 200 américain et a été certifié platine par la RIAA. L’album contient quatre chansons qui sont devenues des incontournables du répertoire de Young : «Cinnamon Girl», «Down by the River», la piste titre et «Cowgirl in the Sand», toutes écrites en une seule journée alors que Young avait une Fièvre de 39,5 ° C.  La piste vocale principale de Young sur la chanson “Everybody Knows This Is Nowhere” (sur l’album original) était en fait un simple essai temporaire, où il chantait sur le micro d’ordre de basse qualité de la table de mixage, sans effet comme la réverbération. Young a apprécié le contraste remarquable avec le reste de l’enregistrement, et c’est devenu l’une de ses nombreuses innovations.

Harvest (1972) : est le quatrième album du musicien canadien Neil Young, publié sur le label Reprise Records. L’Orchestre symphonique de Londres l’accompagne sur deux pistes ainsi que d’autres illustres musicien : David Crosby, Graham Nash, Linda Ronstadt, Stephen Stills, et James Taylor. Son album est entré au Billboard 200 pendant deux semaines et a engendré deux singles à succès, “Old Man”, qui a atteint le 31e rang sur Billboard Hot 100 et “Heart of Gold”, qui a atteint la première place. Ce fut l’album le plus vendu en 1972 aux États-Unis.

Comes a Time (1978) : L’album a débuté en solo, mais quand Young l’a joué devant les dirigeants de Reprise, ils lui ont demandé s’il envisageait d’ajouter des titres avec son groupe. Young a accepté, et le produit final fut “Comes a Time”. Deux chansons (“Look Out For My Love” et “Lotta Love”) ont aussi été soutenues par son groupe, le Crazy Horse. “Human Highway” a été écrite plusieurs années avant la sortie de l’album, et a été présentée à l’origine à Crosby, Stills, Nash & Young en 1974. Une grande partie des voix d’harmonie sont faites par Nicolette Larson. Elle partage également le texte avec Young sur “Motorcycle Mama”.

Pendant des années, on a répété que Young avait acheté environ 200.000 exemplaires de l’album parce qu’il était mécontent du son, en raison des dommages survenus à la bande master lors de son expédition jusqu’au studios de mixage. La version de l’album le plus largement disponible aujourd’hui a été personnellement remixée par Young à partir de la copie de sécurité du master original. Dans une entrevue de mars 2014 avec le magazine Rolling Stone, Young a révélé qu’il avait en fait recyclé les 200.000 disques en bardaux pour couvrir un toit d’étable.

Rust Never Sleeps (1979) : L’album est à moitié acoustique et à moitié électrique, commençant et terminant avec différentes versions de la même chanson: “Hey Hey, My My”. Deux faces d’un Neil Young plus énigmatique, plus secret que jamais. La face acoustique, est enregistrée en compagnie de sa copine Nicolette Larson : le Neil Young que l’on croît connaitre, avec ses mélodies et son feeling d’écorché vif. L’électrique, avec son groupe, Crazy Horse : c’est le Neil Young rocker, agressif, tendu, dissonant parfois. La majeure partie de l’album a été enregistrée en live à la Bording House de San Francisco et pendant la tournée de Neil Young et du Crazy Horse à la fin de 1978, avec des ajouts supplémentaires mixés plus tard. Le bruit du public est effacé autant que possible, bien qu’il soit clairement audible parfois, surtout sur les chansons d’ouverture et de fin.

Plus tard en 1979, Neil Young et son groupe ont sorti l’album Live Rust, une compilation de classiques plus anciens imbriqués dans la liste des titres de Rust Never Sleeps. Ce titre est emprunté au slogan publicitaire pour la peinture Rust-Oleum, et a été suggéré par Mark Mothersbaugh du groupe new wave Devo. C’est aussi un aphorisme décrivant l’auto-renouvellement musical de Young pour éviter la menace de non-pertinence.

Everybody’s Rockin’ (1983) : est le treizième album studio de Neil Young. L’album a été enregistré avec les Shocking Pinks (un groupe créé pour l’occasion) et propose une sélection de chansons de rockabilly. D’une durée de 25 minutes, c’est l’album le plus court de Young. Everybody’s Rockin’ est typique de sa période 1980, en ce sens qu’il ressemble peu ou pas à l’album sorti avant lui, Trans (1982), un album électro-rock bourré de synthés, ni celui sorti d’après, Old Ways (1985), qui est de la country pure.

Hitchhiker (2017) : Le dernier et trente-huitième album studio de Neil Young est sorti le 8 septembre 2017 chez Reprise Records. Coproduit par Young et David Briggs avec John Hanlon à la post-production, l’album a été enregistré le 11 août 1976 au Indigo Ranch Recording Studio de Malibu, en Californie. Entre 1975 et 1977, Young et le producteur David Briggs ont périodiquement tenu des sessions d’enregistrement à Indigo Ranch les nuits de pleine lune. Ces sessions ont eu lieu pendant une période particulièrement productive pour Young et ont donné des chansons telles que “Will to Love” et “Stringman”.

Les chansons de l’album ont été enregistrées en une seule nuit. Neil Young décrit la session ainsi : “Je jouais toutes les chansons d’affilée, en faisant une pause seulement pour fumer de l’herbe, boire de la bière ou du coca. Briggs était dans le studio de contrôle, mixant en direct sur sa console préférée”. Beaucoup de chansons apparaîtront sur les futurs albums de Young : “Pocahontas” est la même prise que celle utilisée sur Rust Never Sleeps (1979) sans overdubs ; “Captain Kennedy” reste pratiquement inchangé par rapport à l’album Hawks & Doves (1980) ; “Campaigner” est présenté dans une longueur inédite avec un verset supplémentaire mais est par ailleurs inchangé ; tandis que les autres apparaissaient sur American Stars ‘n Bars (1977), Comes a Time (1978), Rust Never Sleeps (1979), et Le Noise (2010). Hitchhiker contient également deux chansons inédites: “Hawaii” et “Give Me Strength”, que Young a parfois jouées en live.

Dans une interview, Young a déclaré qu’au départ, ces cessions devaient sortir sous forme d’album peu de temps après leur enregistrement, mais les dirigeants de Reprise n’étaient pas impressionnés par le résultat. Les enregistrements ont étés considérés comme n’étant rien de plus qu’une collection de démos inaptes à être éditées en l’état, et le Label a suggéré à Neil Young de ré-enregistrer les chansons avec son groupe.

Discographie (1969-83) :

Neil Young (1969)
Everybody Knows This Is Nowhere (1969)
After the Gold Rush (1970)
Harvest (1972)
Time Fades Away (1973)
On the Beach (1974)
Tonight’s the Night (1975)
Zuma (1975)
Long May You Run (1976)
American Stars ‘n Bars (1977)
Comes a Time (1978)
Rust Never Sleeps (1979)
Hawks & Doves (1980)
Re·ac·tor (1981)
Trans (1982)
Everybody’s Rockin’ (1983)

Voir sur YouTube : “Cinnamon Girl – Neil Young – LIve – 1991 [HD]” par HipTony2 ; “Neil Young – Hey Hey, My My (Live at Farm Aid 1985)” par Farm Aid ; Neil Young – Wonderin’ par batmanmmv ; Neil Young – Hitchhiker (Video Clip) par neilyoungchannel

https://www.youtube.com/watch?v=DgDy1SQ6hnw

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