Youngtimer – Volkswagen Golf III VR6 (1991-98)

Pour sa Golf III présentée au Salon de Francfort en septembre 1991, Volkswagen n’avait pas fait les choses à moitié : sept motorisations, cinq à essence et deux diesels allant de 1,4 à 2,8 litres de cylindrée et développant de 60 à 174 ch. Côté esthétique, le constructeur s’était contenté d’adapter son célèbre modèle au goût de l’époque, ce qui se traduisit par une ligne plus adoucie et fluide, et cela marcha plutôt bien puisque la Golf III fut élue voiture de l’année 1992. Avec la VR6, VW fut le premier constructeur à glisser un moteur 6 cylindres sous le capot d’une compacte, innovant à nouveau en matière de concept pour se retrouver sans réelle concurrence.

Une Super Golf : 

Pour la série III, VAG a procédé à des aménagements de la structure pour augmenter la sécurité et élargi les voies pour améliorer le comportement routier. Ainsi, les versions GTI et VR6 sont dotées de ce que VW appelle le châssis plus, correspondant à un réglage sportif de la suspension. La VR6, équipée de l’excellent moteur V6 (ouvert à 15°, donc très étroit, et ne disposant que d’une seule culasse qui recouvre les cylindres disposés en quinconce) sans doute un des tout meilleur de l’époque, mérite bien son appellation de Super Golf.  À sa sortie, en 1991, l’Auto-journal la décrivait ainsi : “C’est avant tout une grande routière et non une sportive pure et dure. Pas besoin de recourir sans cesse au levier de vitesse : une faible pression sur l’accélérateur de charge permet de relancer la machine en cinquième depuis le régime de ralenti sans le moindre hoquet de mécontentement. Sur l’autoroute, l’aiguille du compteur se cale rapidement sur 230 km/h. Le freinage  est puissant et facile à doser. Dans les courbes, la VR6 vire à plat sans jamais prendre de roulis. Quasiment un sans faute”.

Performances et présentation :

Les performances de la VR6 2,8 L sont de premier ordre avec une vitesse de pointe de 225 km/h, le 1000 mètres départ arrêté abattu en 28,1 s, et le 0 à 100 km/h en 7,6 s. La Golf VR6 Synchro lancée en 1993, dispose elle de 4 roues motrices, et d’un VR6 porté à une cylindrée de 2861 cm3 (2,9 litres) qui développe ainsi 190 chevaux DIN. La présentation de la Golf VR6 reste discrète, avec peu de modifications par rapport à la version GTI. Les logos VR6 sont inscrits sur les baguettes latérales et la calandre. Le kit carrosserie reste très sobre, avec des bas de caisse rapportés et une jupe avant qui descend très bas sur les premiers millésimes. Les jantes sont soit à 5 branches (Monte-Carlo, BBS Solitude), soit BBS à rayons.

Caractéristiques Techniques : 

Moteur : 6 cylindres en V à 15°, 12 soupapes ; Position : transversal AV ; Alimentation : Gestion Bosch Motronic 2.7, injection multipoint ; Cylindrée : 2792 cm3 ; Puissance maxi : 174 ch à 5800 tr/mn. Couple maxi : 230 Nm à 4200 tr/mn. Puissance Fiscale : 14 CV
Transmission : AV ou 4×4 ; Boîte de vitesses 5 rapports manuelle.
Poids : 1213 kg.
Performances : Vitesse maxi : 225 km/h. 400m D.A : 15″6 : 1000m D.A : 28″7 ; 80 à 120 KM/H (5è) : 12″3. Consommation mixte : 12 litres/100 km.

Prix du modèle neuf à sa sortie : 149.950 F soit 34.164 € avec 49,5% d’inflation.

Prix d’occasion : à partir de 3000 €.

Album – The Go-Go’s – Return to the Valley of The Go-Go’s (1994)

The Go-Go’s est un groupe de pop rock américain formé à Los Angeles en 1978, qui a atteint la renommée au début des années 1980 en tant que formation entièrement féminine composant les paroles et la musique de toutes ses chansons. Leur premier album de 1981, Beauty and the Beat, est considéré comme l’un des albums fondateur de la new wave américaine. Lorsque l’album a été diffusé, il a grimpé de façon constante dans le Billboard 200, atteignant finalement la première place, où il est resté classé pendant six semaines consécutives. L’album s’est vendu à plus de 2 millions d’exemplaires et a atteint le double statut de platine, ce qui en fait l’un des albums les plus populaire de tous les temps. Les Go-Go’s ont vendu plus de 7 millions d’albums au total. Le groupe s’est séparé en 1985, mais ses membres se sont réunis plusieurs fois au cours des années 1990 et au-delà, enregistrant de nouveaux titres et faisant des tournées. Bien que leur tournée de 2016 soit un adieu à la scène, le groupe reste actif sur une base sporadique pragmatique, apparaissant récemment comme invités d’émissions TV, notamment lors d’un épisode de mars 2017 du “Jimmy Kimmel Live!”

Les début du groupe :

Formé à Los Angeles en 1978, Go-Go’s était initialement composé de Belinda Carlisle (voix), Jane Wiedlin (guitare, voix), Margot Olavarria (basse) et Elissa Bello (batterie). Au départ, il s’agissait d’un groupe de punk ayant ses racines dans la communauté punk de L.A. Partageant au départ un lieu de répétition avec les Motels sous le pseudo de “Dottie Danger”, Belinda Carlisle, était batteuse du groupe punk rock The Germs. Le groupe a commencé à jouer dans des lieux de spectacle réputés dédiés au Punk tels que “The Mask Club” et “The Whisky A Gogo” à Los Angeles ou bien aux Mabuhay Gardens à San Francisco aux côtés de groupes tels que X, Fear, le Plugz et The Controllers. Charlotte Caffey (guitare principale, claviers) a rejoint plus tard le groupe en 1978, et à l’été 1979, Gina Schock a remplacé Elissa Bello à la batterie. Avec ces changements, la formation a commencé à se diriger vers un son plus Power Pop. Le groupe se rencontrait fréquemment chez Denny’s, sur Sunset Boulevard à Hollywood, et c’est là qu’ils ont choisi leur nouveau nom : The Go-Go’s.

À la fin de 1979, le groupe enregistre une démo de cinq titres chez Gold Star Studios à Los Angeles et, en 1980, il fait les premières parties du groupe britannique Madness à Los Angeles et en Angleterre. Les Go-Go’s ont par la suite passé la moitié de l’année 1980 en tournée en Angleterre, gagnant en popularité et lançant la version de démonstration de “We Got the Beat” sur Stiff Records, qui devient un succès mineur au Royaume-Uni. En décembre 1980, la bassiste Margot Olavarria tombe malade et est remplacée par Kathy Valentine, qui avait joué de la guitare dans des groupes tels que Girlschool et Textones. Les Go-Go’s signent chez I.R.S. Records en avril 1981.

Les albums : 

Beauty and the Beat (1981) : la sortie de l’album fut précédée par celle du single “We Got the Beat”, qui est devenue un succès massif en Europe et plus tard aux États-Unis. Le LP s’est vendu plus de deux millions d’exemplaires et a atteint un double statut de platine. Le titre est inspiré du conte de fées européen «La belle et la bête». En 2003, l’album a été classé n ° 413 sur la liste des 500 meilleurs albums du magazine Rolling Stone de tous les temps.

Jane Wiedlin raconte que le groupe n’était pas très enthousiaste lorsque Miles Copeland, président du label I.R.S. Records, leur a proposé de tourner le vidéo clip de la chanson “Our Lips are Sealed”. La vidéo a été financée par des fonds non utilisés provenant du budget vidéo de Police. Le concept était de conduire dans L.A. tout en étant filmé par une caméra suiveuse. Belinda Carlisle chanterait en conduisant, et les autres membres du groupe feraient des trucs marrants. Ils voulaient un décapotable de style ancien et ont trouvé un Buick de 1960 chez le loueur Rent-a-Wreck (louez une épave). C’était, dit Wiedlin, l’idée du groupe de mettre fin à la vidéo en sautant dans la fontaine au coin des boulevards de Wilshire et de Santa Monica à Beverly Hills. “Je pensais, à tout moment, les flics vont venir. Cela va être tellement cool.”  Jane Wiedlin se penche sur l’expérience vidéo avec un avis partagé. “J’ai une horrible coupe de cheveux caniche des années 80”, a-t-elle regretté en 2011 sur MTV. “Mais la vidéo à une simplicité et une innocence qui me parle encore.” Dans une séquence, Belinda Carlisle peut être vue essayant de se cacher. Elle a admis plus tard que c’était délibéré, car elle pensait que  l’idée de ce clip était ridicule et qu’il était peu probable qu’il soit diffusé.

Vacation (1982) : est le deuxième album studio des Go-Go’s. L’album a atteint la 8ème place au Billboard 200, et a été certifié or. “Vacation” fut un tube de l’été aux États-Unis, atteignant la 8ème place des singles pop du Billboard. Les Go-Go ‘s se situaient alors à leur sommet, mais les problèmes futurs commençaient à poindre, car l’usage de drogue et les querelles internes des membres commençaient à détériorer la cohésion du groupe. Le single “Vacation” fut également le premier single a être édité en cassette audio. En plus de la piste titre, deux autres singles furent extrait de l’album à l’époque: “Get Up and Go” et “This Old Feeling”. La chanson “Speeding”, qui n’est pas sur l’album, est une composition de Caffey/Wiedlin utilisée comme face-B du single pour “Get Up and Go”.

Talk Show (1984) : L’album qui s’est vendu à 500.000 exemplaires est connu pour le single à succès “Head over Heels” écrit par Charlotte Caffey et Kathy Valentine. La guitariste rythmique des Go-Gos, Jane Wiedlin, a cité «Head over Heels» comme étant sa chanson préférée des Go-Go’s. La séparation du groupe s’est produite peu après l’achèvement de l’album et de la tournée. La vidéo musicale pour le deuxième single “Turn to You” a culminé à la 32 ème place au Billboard Hot 100. La chanson a été écrite sur le lanceur de baseball Bob Welch, un petit ami de Charlotte Caffey. La rélisatrice de la vidéo, Mary Lambert, a travaillé sur plusieurs autres vidéos, y compris sur les hits de Madonna. La vidéo musicale pour le troisième single de l’album, “Yes or No”, a été diffusée peu de temps avant que la dissolution du groupe ne soit annoncée.

Gogo’s – Return to the Valley of The Go-Go’s (1994) version simple.

Return to the Valley of the Go-Go’s (1994) : est la deuxième compilation des Go-Go’s. Il y a eu deux versions de cette compilation : soit en disque unique, soit en version double. De toutes les compilations qui couvrent la carrière des Go-Go’s, celle-ci est la meilleure. Elle contient tous leurs succès et une foule de raretés et de pistes inédites. Return to the Valley of the Go-Go’s est autant précieux pour les néophytes que les fans inconditionnels. Les 11 premières pistes, évoquent les débuts du groupe, avec une foule de prises en live des premières répétitions et des concerts, y compris un certain nombre de chansons enregistrées au légendaire Mabuhay Gardens. Quelques extraits de Faces-B ça  et là, et l’intégralité des gros succès : “We Got the Beat”, “Vacation”, “Our Lips Are Sealed” “Head Over Heels”, “Turn to You”, et plus encore. Quelques extraits d’album aussi tels : “Skidmarks on My Heart” et “This Town”. Pour finir, une prise acoustique en live de “Mercenary” lors des retrouvailles du groupe en 1990 ainsi que trois chansons inédites de 1994, y compris le plaisant “The Whole World Lost Its Head”. La superbe brochure propose une collection de photos parfois hilarantes des débuts, avec beaucoup de commentaires amusants des membres du groupe, ainsi qu’une bio sympa et des réflexions des cinq musiciennes sur leurs chansons favorites.

Belinda Carlisle et Jane Wiedlin ont toutes deux fait une carrière solo. À propos de son single à succès de 2014 : “Sun”, Belinda Carlisle disait : “Je suis à un moment de ma carrière où je n’ai pas à enregistrer quelque chose à moins que je l’aime vraiment. Et depuis 15 ans, les chansons vraiment géniales n’ont pas été faciles à trouver. Alors, quand j’ai entendu “Sun” j’ai adoré ça et j’ai décidé de l’enregistrer. Il est approprié à tout les âges pourvu qu’on soit moderne et jeune d’esprit, et j’ai particulièrement apprécié ce fait”.

Discographie : 

Beauty and the Beat (1981)
Vacation (1982)
Talk Show (1984)
Go-Go’s Greatest (1990)
Return to the Valley of the Go-Go’s (1994)
God Bless the Go-Go’s (2001)

Voir sur YouTube : “The Go-Go’s – Our Lips Are Sealed” par TheGoGosVEVO ; “Thе Gо Gо’s Неаd Оver Нееls” par OfficialGoGos ; “The Go-Go’s – Vacation” et “The Go-Go’s – We Got The Beat” par TheGoGosVEVO ; “Belinda Carlisle – Sun” par BelindaCarlisleVEVO

Youngtimer – Aston Martin DB7 (1993-2004)

L’Aston Martin DB7 fut présentée au Salon de Genève de 1993. Dessinée par Ian Callum et Keith Helfet, elle fut le principal vecteur du renouveau de la marque. En 1987, Aston Martin céda 75 % de ses parts à Ford afin de financer le projet d’une “petite” Aston Martin qui lui permettrait de reconquérir sa clientèle. La plateforme de la DB7 était une évolution de celle de la Jaguar XJS (Jaguar étant à son tour passé sous le contrôle de Ford en 1989). Le style fut initié à partir du projet non réalisé de la Jaguar F conçu par Keith Helfet abandonné par Ford. Ian Callum y apporta de légers changements pour qu’elle ressemble à une Aston Martin. La première génération des Jaguar XK8 utilisa elle aussi une évolution de la plateforme des XJ-S/DB7 et la voiture partage d’ailleurs un air de ressemblance. À noter que Ford est devenu propriétaire à part entière d’Aston Martin en 1993, un an avant la commercialisation de la DB7. Toutes versions confondues, la DB7 sera vendue à 7000 exemplaires à travers le monde, ce qui est une belle réussite pour une GT de ce prix.

Les trois déclinaisons de la DB7 :

1994-1999 : DB7 :  Elle est sortie d’abord avec un moteur Jaguar de 6 cylindres en ligne en alliage léger de 3 228 cm3, 4 soupapes par cylindre et double arbre à cames en tête, développant 335 chevaux. Beaucoup de petites modifications ont été apportées pendant les premières cinq années de la production, mais les principales modifications ont été apportées en juillet 1996 : airbags de série, nouveaux sièges, freins Brembo agrandis et sur la Volante une suspension plus douce. Un capot en acier a également remplacé l’original en matériau composite. Pourtant, extérieurement, la voiture semble pratiquement identique au prototype d’origine. Le cabriolet Volante a été dévoilé lors du Salon de Détroit en 1996.

2000-2003 : DB7 V12 Vantage : (L’appellation Vantage désigne les modèles hautes performances de la gamme). La version V12 Vantage, présentée lors du Salon de Genève de 1999, est dotée d’un V12 de 6 litres de cylindrée à 48 soupapes développant 420 chevaux. C’est la première Aston Martin à recevoir un moteur V12. Elle est disponible avec une boite mécanique à 6 rapports ou avec une boite automatique à 5 rapports.

2002-2003 : DB7 GT : Le moteur V12, de la GT développe 435 ch et celui de la GTA développe 420 chevaux. Elle se différencie de la Vantage par une calandre en nid d’abeille ornée du badge GT ou GTA, des prises d’air sur le capot, un spoiler, des compteurs à fond blanc, un levier de vitesse en aluminium et de nouvelles jantes spécifiques à 5 branches. De nouveaux disques de freins ventilés de 355 millimètres à l’avant et de 330 millimètres à l’arrière sont fournis par Brembo.

Caractéristiques Techniques :

Moteur : 6 cylindres en ligne ou 12 cylindres en V ; Cylindrée : de 3239 à 5935 cm3 ; Puissance maximale : de 335 à 420 ch ; Transmission : Propulsion.
Boîte de vitesses : Manuelle à 6 rapports ; Automatique à 5 rapports.
Poids et performances : Poids à vide : 1775 kg ; Vitesse maximale : DB7 : 266 km/h ; V12 Vantage : 299 km/h. Accélération : 0 à 100 km/h en 4,9 s.
Carrosserie : Coupé ou Cabriolet.
Dimensions : Longueur : 4682 mm ; Largeur : 1830 mm ; Hauteur : 1243 mm ; Empattement : 1591 mm.

Prix du modèle neuf en 1994 : 737.000 F soit 153.148 € avec 36,3 % d’inflation.

Prix d’occasion : à partir de 25.000 € pour un modèle DB7.

Album – INXS – The Greatest Hits (1994)

En 1977, un groupe de six jeunes musiciens à peine sortis du lycée forme The Farriss Brothers à Sydney en Nouvelle-Galles du Sud. Ce groupe de rock a commencé par jouer des reprises dans des pubs et des clubs d’Australie occidentale, jouant parfois ses propres compositions. Le groupe, devenu INXS en 1979, était composé du claviériste Andrew Farriss, du batteur Jon Farriss, des guitaristes Tim Farriss et Kirk Pengilly, du bassiste Garry Beers et du chanteur principal Michael Hutchence. Pendant vingt ans, INXS a été dirigé par Michael Hutchence, dont le regard magnétique et la présence charismatique sur scène en firent le point focal du groupe. Initialement connu pour leur style pop-rock/new wave, le groupe a développé plus tard un style pub rock qui comprenait des éléments de funk et de danse.

Les débuts :

Andrew Farriss et Michael Hutchence fréquentaient le même établissement, le Davidson High School. Farriss invite Hutchence à rejoindre son groupe d’alors, Doctor Dolphin. Les autres membres du groupe proviennent d’un autre lycée, le Forest High School ; parmi eux, on retrouve Garry Beers, le futur bassiste d’INXS. En 1977, Tim Farriss, le frère ainé d’Andrew, invite ce dernier, Hutchence et Beers à le rejoindre au sein d’un groupe composé de lui-même et de Kirk Pengilly. Le groupe Farriss Brothers est formé, et leur première représentation a lieu le 16 août 1977 à Whale Beach, quarante kilomètres au nord de Sydney. Par la suite, en 1978, les frères Farriss retournent à Perth, leur ville natale. Ils reviennent à Sydney dix mois plus tard pour enregistrer une série de démos. Un soir, Tim est approché par Gary Morris, le manager des célèbres Midnight Oil : « Je me souviens de lui venant vers moi et me demandant : « Avec qui bosses-tu ? » ; et j’ai bafouillé : « Oh, nous nous faisons appeler les Farriss Brothers. » Il m’a tout de suite proposé de faire les premières parties des concerts de Midnight Oil. » Effectivement, le groupe commence à faire les débuts de concert de Midnight Oil et d’autres groupes de Sydney. Morris les avisa qu’un membre de Midnight Oil leur avait trouvé un nouveau nom : INXS, inspiré du groupe britannique XTC et du fabricant australien de confitures IXL. Pour Tim Farriss, «cela faisait un peu extravagant, mais c’était un nom chouette».

Les albums :

En 1980, INXS a d’abord marché dans son Australie natale avec son premier album éponyme, mais a n’obtenu qu’un succès modéré dans d’autres pays avec Shabooh Shoobah (1982) et le single “The One Thing”. The Swing (1984)  remporta  plus de succès à travers le monde avec son single très commercial “Original Sin”, qui devint son premier numéro un. Ils obtinrent plus tard des succès internationaux de 1985 à 1990 avec les albums Listen Like Thieves, Kick et X, et les singles “What You Need”, “Need You Tonight”, “Devil Inside “, “Never Tear Us Apart” et “Suicide Blonde”.

Dans les années 1990, INXS a focalisé encore plus de fan sur lui suite à la romance entre Hutchence avec la chanteuse australienne Kylie Minogue. Cependant, le succès a commencé à décliner avec l’album Welcome to Wherever You Are sorti en 1992. Après que Hutchence ait été retrouvé mort dans sa suite d’hôtel à Sydney en novembre 1997, le groupe s’est mis en retrait publiquement pendant un an. Puis ils sont réapparus ponctuellement avec plusieurs invités chanteurs, dont Jimmy Barnes, Terence Trent D’Arby et Jon Stevens. Stevens s’est officiellement joint au groupe pour une tournée et une session d’enregistrement en 2002.  En 2005, les membres d’INXS ont participé à l’émission de Télé réalité diffusée par Rock Star, qui a abouti à la sélection de leur nouveau chanteur, le canadien J.D. Fortune. Avec Fortune, le groupe a sorti deux singles : “Pretty Vegas” et “Afterglow” et l’album Switch en 2005.

Fin 2010, le groupe a enregistré et lancé Original Sin, un album d’hommage, avec des artistes invités tels que Kavyen Temperley (de Eskimo Joe) et Ben Harper. En septembre 2011, le groupe a annoncé que le chanteur-compositeur irlandais Ciaran Gribbin avait remplacé Fortune en tant que chanteur principal avant une tournée prévue en Amérique du Sud, en Australie et en Europe plus tard dans l’année. Le 11 novembre 2012, lors de leur participation au Matchbox Twenty à Perth Arena, en Australie, INXS a annoncé que ce serait leur dernière apparition en public, bien qu’ils n’aient pas annoncé officiellement une séparation du groupe.

INXS a remporté six prix de l’Australian Recording Industry Association (ARIA), dont trois pour «meilleur groupe» en 1987, 1989 et 1992 et a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame australien en 2001. En juin 2015, INXS avait vendu plus de 50 millions de disques dans le monde entier.

Listen Like Thieves (1985) : a été enregistré sur une période de trois mois au studio Rhinoceros à Sydney, en Nouvelle-Galles. Beaucoup de chansons de l’album ont été écrites par le chanteur Michael Hutchence et le multi-instrumentiste Andrew Farriss. Alors que la production était à peu près terminée, Chris Thomas a déclaré au groupe que l’album manquait d’un morceau phare ; alors les membres du groupe ont quitté le studio pendant quelques jours pour composer une dernière chanson. “Chris Thomas nous a dit qu’il n’y avait toujours pas de “succès”, a rappelé Farriss. “Nous avons quitté le studio cette nuit-là et sachant qu’il ne nous restait qu’un jour, nous avons dû en mettre un coup. On avait la pression.”  Hutchence et Farriss ont recherché les démos que Farriss avait composées tout au long de la production de l’album. Sur les autres démos, Thomas a persuadé le duo de se concentrer sur une démo particulière intitulée “Funk Song no 13”. “C’était génial. pensais-je : ” Je pourrais écouter ce groove pendant 10 minutes! ” J’ai dit : «Travaillons avec ce groove», a déclaré Chris Thomas. INXS a passé les deux jours suivants à travailler sur la piste de démonstration. Ce single nommé “What You Need”, donnera au groupe son premier top 5 aux États-Unis.

Kick (1987) : est le sixième album  studio d’INXS. Cet album est le plus réussi du groupe ; certifié six fois platine par la RIAA, il a engendré quatre singles à succès, “New Sensation”, “Never Tear Us Apart”, “Devil Inside” et “Need You Tonight”. Ce dernier a atteint le sommet des charts de singles du Billboard. L’album a été produit par le producteur britannique Chris Thomas et enregistré par David Nicholas à Sydney, en Australie, et à Paris, en France. L’album a été mixé par Bob Clearmountain chez Air Studios à Londres.

X (1990) : est le septième album d’ INXS. Mélangeant rock et R&B, c’est de nouveau un important succès pour le groupe. L’album se classe en tête des ventes en Australie, 2ème au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande, 5ème aux États-Unis. Quatre chansons sortent en single (“Suicide Blonde”, “Disappear”, “By My Side” et “Bitter Tears”). Le titre de l’album peut être vu comme la lettre X, que l’on retrouve dans le nom du groupe, ou comme le chiffre 10 en numération romaine qui représentent les dix ans depuis la sortie du premier album du groupe, INXS.

The Greatest Hits (1994) : Certes INXS a réalisé quelques albums cohérents qu’il faut écouter, tels Listen Like Thieves, Kick et X, mais les singles sont un bon format pour (re)découvrir le dance-rock élégant du groupe. Tout au long des années 80 et au début des années 90, le groupe a accumulé neuf hits au Top 40 et sept de ces singles ont atteint le Top Ten. Greatest Hits recueille tous ces tubes – y compris “Need You Tonight”, “What You Need”, “Devil Inside”, “New Sensation”, “Disappear”, “Suicide Blonde” et “Never Tears Us Apart” –  On retrouve aussi “Original Sin” et “Listen Like Thieves” ; il ne manque que l’excellent “Bitter Tears”.

Discographie :

1980 INXS
1981 Underneath the Colours
1982 Shabooh Shoobah
1984 The Swing
1985 Listen Like Thieves
1987 Kick
1990 X
1992 Welcome to Wherever You Are
1993 Full Moon, Dirty Hearts
1994 The Greatest Hits
1997 Elegantly Wasted
2005 Switch
2010 Original Sin

Voir sur YouTube : “INXS – Original Sin (HD)” par skappyj ; “INXS – New Sensation” par INXS ; “INXS – Need You Tonight” par INXSVEVO ; “INXS – What You Need” et “INXS – Never Tear Us Apart” par INXS

Film – Stargate (1994)

Stargate est un film de science-fiction franco-américain de 1994 sorti chez Metro-Goldwyn-Mayer (MGM), réalisé et scénarisé par Roland Emmerich, le scénario ayant été coécrit par Dean Devlin. Les personnages principaux sont interprétés par Kurt Russell, James Spader, Jaye Davidson, Alexis Cruz, Mili Avital et Viveca Lindfors. L’intrigue se concentre sur la découverte d’un «Stargate», un ancien dispositif en forme d’anneau qui crée un vortex permettant de se déplacer vers un dispositif similaire ailleurs dans l’univers. L’intrigue centrale du film explore la théorie des êtres extraterrestres ayant une influence sur la civilisation humaine.

À sa sortie, le film a obtenu une critique mitigée, notamment en raison de son atmosphère, son histoire, ses personnages et son contenu graphique, mais l’accueil du public a été excellent. Stargate est devenu un succès commercial dans le monde entier : il est  17ème au rang du box-office américain pour l’année 1994. En France, il fait 2.698.444 entrées en étant même le film le plus vu la semaine de sa sortie et il finit 9ème au box office français de 1995. Devlin et Emmerich ont accordé une franchise à la MGM lorsqu’ils travaillaient pour leur film Independence Day en 1996 mais les droits sur le film Stargate appartiennent toujours à StudioCanal. À l’origine, Stagate était prévu comme une trilogie, mais en raison du rachat des droits par la MGM, l’intrigue continua sous forme de plusieurs séries télévisées : Stargate SG-1 [1997-2007], série dans laquelle Russel est remplacé par Richard Dean Anderson et où le rôle de Jackson est attribué à Michael Shanks ; Stargate Infinity [2002-2003], un dessin animée ; Stargate Atlantis [2004-2009] avec Joe Flanigan, Rachel Luttrell et David Hewlett et Stargate Universe [2009-2011] avec Robert Carlyle, Brian J. Smith et Elyse Levesque.

En 2006, le scénariste Dean Devlin pense qu’en raison du succès des séries, il existe un public qui aimerait voir les deux films restants de la trilogie. L’histoire du second film était prévue pour se dérouler douze ans après les faits du premier film, de manière totalement indépendante de celle des séries. Cependant, fin 2008, l’idée est mise de côté en raison du lancement d’une troisième série Stargate, prévu en 2009. Finalement, en 2014, la MGM et la Warner Bros annoncent officiellement un accord avec Roland Emmerich et Dean Devlin, pour recréer une trilogie basée sur le film de 1994, mais aux dernière nouvelles (2016), cette suite/reboot serait annulée jusqu’à nouvel ordre.

L’histoire : 

L’égyptologue et linguiste controversé Daniel Jackson (James Spader), est invité par Catherine Langford à traduire des hiéroglyphes égyptiens gravés sur une dalle en pierre circulaire que son père avait déterré à Gizeh, en Egypte en 1928. Jackson est emmené à dans la base de Creek Mountain où se trouve stocké l’objet, un ancien bunker de l’US Air Force commandé par le le général West et il détermine que les hiéroglyphes se réfèrent à une porte des étoiles qui utilise sept symboles désignant des constellations comme coordonnées spatiales pour localiser le lieu de destination. Il découvre 6 d’entre-eux. On dévoile alors à Jackson la base de ce dispositif, un anneau fait d’un métal inconnu également découvert par le père de Langford et il trouve le septième symbole permettant de l’activer. L’anneau métallique est verrouillé sur les sept symboles et un vortex s’ouvre, reliant le Stargate à une planète éloignée. Un robot est envoyé dans le trou de ver pour récolter des renseignements et les données renvoyées montrent que l’atmosphère est respirable et que les symboles de la porte d’arrivée sont différents. Le général West, convaincu par Daniel qui dit être capable de trouver les coordonnées de retour, accepte le principe d’une mission d’exploration. Jackson se joint au colonel O’Neil (Kurt Russell) et à d’autres soldats pour expérimenter le voyage par la porte des étoiles. Ils découvrent sur place une ville appelée Nagada dont les habitants sont mis en esclavage par un tyran nommé Râ pour exploiter un étrange minéral…

Tournage : 

L’égyptologue Stuart Tyson Smith a été engagé comme consultant pour les dialogues en égyptien ancien et pour les hiéroglyphes. Pour cela, il a rencontré les scénaristes à plusieurs reprises durant la phase d’écriture du film, mais a aussi dû se prêter à l’exercice de la traduction en temps réel à cause des changements de dialogues pendant le tournage. Durant deux mois, la majeure partie des scènes extérieures a été tournée dans le désert à la frontière entre la Californie et l’Arizona, près de la ville de Yuma. Environ 16.000 figurants ont été employés pour les scènes de foule sur la dune, cette dernière n’était d’ailleurs plus vierge avant la fin du tournage en raison des nombreuses traces de pas. Malgré plusieurs techniques sophistiquées (hélicoptère et ventilateur géant), la seule solution fut de balayer la dune pour lui faire retrouver son aspect d’origine.

Voir sur YouTube : “Stargate bande annonce” par nextmaneaser

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