Album – Def Leppard – Adrenalyse (1992)

Def Leppard est un groupe de rock anglais formé en 1977 à Sheffield dans le cadre de la nouvelle vague du mouvement de pop-metal britannique. Depuis 1992, le groupe se compose de Joe Elliott (Chant), Rick Savage (basse, voix), Rick Allen (batterie, voix), Phil Collen (guitare, voix) et Vivian Campbell (guitare, voix). Def Leppard fait partie, avec les Beatles, Led Zeppelin, Pink Floyd et Van Halen, des cinq seuls groupes de rock ayant produit deux albums studio (notamment : Pyromania et Hysteria) dont les ventes ont dépassé les 10 millions d’exemplaires aux États-Unis. Le groupe a été classé 31ème dans les «100 plus grands artistes de hard rock» par la chaîne VH1.

Le succès :

Le groupe a atteint le succès commercial entre le début des années 1980 et le début des années 1990. Leur album de 1981, High ‘n’ Dry, a été produit par Robert John “Mutt” Lange, qui les a aidés à définir leur style, et le titre de l’album “Bringin ‘On the Heartbreak” est devenue l’une des premières vidéos de rock à passer sur MTV en 1982. Le prochain album studio du groupe, Pyromania sorti en janvier 1983, avec “Photograph” et “Rock of Ages” en tant que singles principaux, a transformé Def Leppard en un nom familier pour tous les amateurs de rock. Aux États-Unis, Pyromania fut certifié 10 x platine. En 2003, le magazine Rolling Stone l’a classé 384ème parmi les 500 plus grands albums de tous les temps. Hysteria, le quatrième album de Def Leppard, sorti en 1987, a été bien classé dans les charts britanniques et américains. À partir de 2009, il a dépassé le succès de Pyromania, après avoir été certifié 12 × platine pour des ventes de plus de 12 millions d’exemplaires aux États-Unis et de plus de 25 millions d’exemplaires dans le monde entier. L’album a engendré sept succès, dont le N°1 au Billboard Hot 100 “Love Bites”, aux côtés de “Pour Some Sugar on Me”, “Hysteria”, “Armageddon It”, “Animal”, “Rocket” et “Women”. Leur prochain album de studio, Adrenalize (le premier après la mort du guitariste Steve Clark), a atteint le numéro un dans les charts du Royaume-Uni et des États-Unis en 1992 et contenait plusieurs hits, y compris «Let’s Get Rocked» et “Have You Ever Needed Someone So Bad”. Leur album de 1993, Retro Active, contenait le morceau acoustique «Two Steps Behind», tandis que leur album Vault, sorti en 1995, présenta le succès britannique «When Love & Hate Collide».

Trois albums remarquables :

Pyromania (1983) : Pyromania est le troisième album du groupe et le premier dans lequel joue Phil Collen, qui a remplacé le membre fondateur Pete Willis. Pyromania, a été produit par Robert John “Mutt” Lange. L’album s’est éloigné des racines Heavy Metal du groupe pour s’approcher du glam rock et du hard rock FM, ce qui lui a permis de connaître le succès. L’album Pyromania est cité comme un précurseur du mouvement pop-metal qui balayera les années 1980.

Hysteria (1987) :  est l’album le plus vendu de Def Leppard à ce jour, 25 millions d’exemplaires dans le monde, (dont 12 millions Aux États-Unis). Hysteria a été produit par Robert John “Mutt” Lange. Le titre de l’album a été pensé par le batteur Rick Allen, se référant à son accident en Chevrolet Corvette de 1984 qui lui a coûté son bras gauche. Malgré la gravité de l’accident, Allen a voulu continuer à jouer au sein de Def Leppard. Il y est parvenu grâce à une batterie personnalisée fabriquée pour son propre usage avec l’aide de Chris Slade (Ex batteur de Tom Jones et de AC/DC). Au moment de la sortie de Hysteria en 1987, le groupe révèle un son très personnel, comportant notamment des batteries électroniques et des effets sonores à base de guitare. Hystéria est également le dernier album à présenter le guitariste Steve Clark avant sa mort, bien que les chansons co-écrites par lui apparaissent sur le prochain album du groupe, Adrenalize. Celui-ci meurt le 8 janvier 1991, après avoir absorbé un mélange d’alcool et de médicaments. Le groupe, se retrouvant alors à quatre pour l’enregistrement de son prochain album, recrute un nouveau guitariste, Vivian Campbell (ex Dio et Whitesnake). En mars 1992, l’album Adrenalize sort.

Adrenalyse (1992) : Adrenalize est le cinquième album studio du groupe de rock anglais Def Leppard, sorti le 31 mars 1992 chez Mercury Records. L’album a été le premier du groupe à sortir après la mort du guitariste Steve Clark. Il est produit par Mike Shipley et Def Leppard, avec Robert John “Mutt” Lange en tant que producteur exécutif. L’album est entré à la première place sur le Billboard US 200 et a aussi atteint la première place sur le UK Albums Chart. Il fut également remarqué pour avoir été le dernier album publié par un groupe de Glam Metal classé en tête des ventes et générant d’importantes ventes multi-platine, car l’album sortit au milieu de l’explosion grunge du début des années 1990 qui a vu pratiquement tous les groupes de pop-metal basculer vers ce courant dominant.

Source

Discographie : 

On Through the Night (1980)
High ‘n’ Dry (1981)
Pyromania (1983)
Hysteria (1987)
Adrenalize (1992)
Slang (1996)
Euphoria (1999)
X (2002)
Yeah! (2006)
Songs from the Sparkle Lounge (2008)
Def Leppard (2015)

Voir sur YouTube : “Def Leppard – Stand up (Kick love into motion)” par Steve Fox ; “Def Leppard – Photograph” par choppothegreat1 ; “Def Leppard – Animal” par choppothegreat1 et “DEF LEPPARD

Youngtimer – Opel Calibra (1990-97)

À l’occasion du Salon de Francfort de septembre 1989, la marque Opel présenta son nouveau coupé, la Calibra, dessiné par Erhard Schnell. Les visiteurs furent surpris par cette voiture élégante et spacieuse, dotée d’une technologie avancée, et assortie d’un prix attractif. Avec son CX exceptionnel de 0.26, la Calibra différait des autre voitures aérodynamiques, souvent belles, mais presque toujours trop basses et trop petites, construites pour deux passagers et offrant un espace insuffisant pour les bagages. Le coupé était profilé, mais assez spacieux pour loger quatre adultes et 300 litres de bagages. L’alliance entre le plaisir et la fonctionnalité constituera la clé du succès de la Calibra puisque 29.431 Calibra seront vendues durant la première année de sa commercialisation.

Un coupé traction avant :

La Calibra est un coupé routier à deux portes et quatre places conçu sur la base d’une plateforme d’Opel Vectra. Elle succède à la Manta, reprenant ainsi l’esprit coupé sport. Mais c’est l’abandon de la propulsion au profit de la traction qui sera la grande nouveauté chez Opel dans la gamme des coupés. Les puristes de la marque virent d’ailleurs ça d’un mauvais œil. Sa commercialisation en France débuta avec les versions 2.0i de 115 ch et 16V de 150 ch.

Un succès qui dépasse les attentes : 

Le succès de la Calibra dépassa les prévisions et la demande excéda la capacité de production d’Opel. 97.443 voitures seront fabriquées en 1991. Profitant du succès, Opel continue de développer de nouvelles versions. Les ingénieurs s’emploient à transformer la Calibra en un symbole fort de la marque. La Calibra Turbo est dotée d’un moteur à quatre cylindres turbo-compressé développant 204 ch, d’une boîte de vitesses à six rapports et de quatre roues motrices. Atteignant la vitesse de 245 km/h, le coupé Opel est en position de flirter avec un segment de marché généralement occupé habituellement par des marques comme BMW ou Audi.

Les différents modèles : 

2 litres à 8 soupapes de 115 ch (1990-96)
2 litres à 16 soupapes de 150 ch puis Ecotec de 136 ch (1994-98)
2 litres à 16 soupapes turbo 4X4 de 204 ch (1991-96)
2.5 litres V6 à 24 soupapes de 170 ch (1994-98)

La production de la Calibra est arrêtée en 1997. À cette date, la production totale atteint 238.647 exemplaires. Ce chiffre indique l’immense popularité de ce modèle.

Caractéristiques Techniques Opel Calibra 2.5 V6 (1994-1998) : 

Type du moteur : V6 à 54° Ecotec ; Disposition Transversal avant ; Alimentation Gestion intégrale Bosch Motronic ; Distribution : Double arbre à cames en têtes ; Nombre de soupapes : 4 par cylindre ; Cylindrée 2497 cc ; Puissance : 170 chevaux à 6000 tr/min ; Couple : 23.2 mkg à 4200 tr/min.
Transmission : Boite de vitesse 5 rapports ; Puissance fiscale : 11 chevaux ; Type Traction ; Antipatinage de Serie ; ESP :  Non.
Châssis : Direction Cremaillère assistée ; Suspensions Av : Pseudo Mc Pherson ; Suspensions Ar : Bras obliques. Cx : 0.26
Freins : Freins avant : Disques ventilés 284mm ; Freins arrière : Disques 270mm ; ABS Serie ; Pneus avant : 205/55 VR15 ; Pneus arrière : 205/55 VR15.
Dimensions :  Longueur : 449 cm ; Largeur : 169 cm ; Hauteur : 132 cm ; Coffre  : 300 litres ; Poids : 1355 kg.
Performances : Poids/Puissance 7.97 kg/cv ; Vitesse max : 238 km/h ; 0 à 100 km/h : 8.3 sec ; 400 mètres DA : 16.1 sec ; 1000 mètres DA : 28.8 sec.

Cote actuelle : À partir de 2000 €

Album – The Cure – Wish (1992)

En 1976 à Crawley (Sussex), Robert Smith (chant, guitare) avec Michael Dempsey (basse), Lol Tolhurst (batterie) et le guitariste doué du coin Porl Thompson forment le groupe new wave “Easy Cure”. Âgés tout juste de 17 ans, ils commencent à écrire et à sortir leurs propres chansons presque immédiatement, jouant tout au long de 1977 dans le sud de l’Angleterre et gagnant ainsi  une foule toujours plus grande de fans. En 1978, le «Easy» fut abandonné, alors que The Cure signait chez Fiction, le nouveau label de Chris Parry.

Cure, le groupe de new wave à succès des année 80 :

Robert Smith (né le 21 avril 1959 à Blackpool) est la figure emblématique du groupe. Il en est le chanteur et le guitariste (il joue également de la basse ou des claviers), le parolier et le principal compositeur. Associé au mouvement new wave, The Cure a développé un son qui lui est propre, aux ambiances tour à tour mélancoliques, rock, pop, gothiques et psychédéliques, créant de forts contrastes, où la basse est mise en avant et n’est pas seulement un instrument d’accompagnement. Elle est, notamment en raison du jeu particulier de Simon Gallup une composante essentielle de la musique du groupe. L’utilisation conjointe d’une basse six cordes, au son caractéristique, très souvent utilisée dans les motifs mélodiques, contribue pour beaucoup à la signature sonore si singulière du groupe. Cette identité musicale, ainsi qu’une identité visuelle véhiculée par des clips, contribuent à la popularité du groupe qui atteint son sommet dans les années 1980. De nombreux fans copient alors les tenues vestimentaires amples et sombres des musiciens et la coiffure arachnéenne de Robert Smith.

Les Albums : 

En mai 1979, leur premier album Three Imaginary Boys est très apprécié, et comme le groupe a beaucoup parcouru le Royaume-Uni, les singles “Boys Don’t Cry” et “Jumping Someone Else’s Train” sont très diffusés. Michael quitte le groupe à la fin de l’année, mais Simon Gallup (basse) et Matthieu Hartley (claviers) le rejoignent. Au début de 1980, le quatuor Cure entreprend une exploration du côté plus sombre de l’écriture des chansons de Robert, et il en émerge l’album minimaliste Seventeen Seconds, ainsi que leur premier single “A Forest”.

Après une intense tournée mondiale, Matthieu quitte le groupe, et au début de 1981, le trio enregistre un album de paysages sonores atmosphériques intitulés Faith, qui comprenait le single à succès “Primary”. Le groupe a alors opté pour une deuxième tournée mondiale intitulée “The Picture Tour”, au cours de laquelle ils ont sorti le single “Charlotte Sometimes”. En 1982, The Cure retourne en studio, et leur fascination pour le désespoir et la décadence aboutit à la réalisation de l’album Pornographie. Une tournée a suivi et le single “The Hanging Garden” a été publié au moment où Simon a quitté le groupe.

Après avoir poussé les limites de l’excès, Robert a estimé qu’il devait changer les choses, et l’a fait en changeant à nouveau de style. Rénové, Cure sort  son premier vrai single dansant, “Let’s Go To Bed”, la réalisation de la vidéo qui l’accompagne forgera d’ailleurs une relation colorée et durable avec le réalisateur Tim Pope. Le groupe a continué en 1983 avec “The Walk”, suivie du jazzy “The Lovecats”. En 1984, l’album The Top a été publié, un étrange mélange hallucinogène, qui contenait le single “The Caterpillar”. Pendant le World Top Tour, le groupe s’est transformé en quintet, avec l’ajout d’Andy Anderson (batterie) et de Phil Thornalley (basse), et le retour de Porl Thompson (guitare).

Le nouveau son Cure a été enregistré en live sur l’album Concert. Andy et Phil sont partis peu de temps après la fin de la tournée remplacés au pied levé par Boris Williams (batterie) et Simon Gallup (basse). Cette nouvelle formation a commencé à fonctionner sur l’album The Head On The Door sorti en 1985 avec un très réel sentiment de ressentir que «quelque chose se passe… ». Le hit «Close To Me» et la tournée mondiale qui suivi ouvrit la voie pour le succès massif de l’album de compilation de singles Standing On A Beach en 1986. Cet été là, le groupe marqua le festival de Glastonbury, et cette année de concerts et de festivals importants s’est terminé en fanfare avec le film The Cure in Orange.

Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me (1987) : est un double album dans sa version vinyle. Il fut enregistré dans le sud de la France au studio Miraval. Pendant l’enregistrement il vit huit mois en France. Il déclare aussi que la France est un des endroits où, depuis 30 ans, The Cure préfère jouer. Le single à succès “Just Like Heaven” tiré de cet album était d’abord un instrumental composé pour servir de générique à l’émission Les Enfants du rock. Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me permit au groupe de renforcer, voire de dépasser, le succès international rencontré par l’album précédent The Head on the Door. Cet album est ainsi rentré – pour la première fois dans la carrière de Cure – dans le Top 40 américain, ainsi que dans le Top 10 de nombreux pays à travers le monde avec d’autres singles comme “Why Can’t I Be You?” ou “Catch”.

Disintegration (1989) : a une orientation différente des deux précédents albums. Cet album rejoint l’ambiance sombre des débuts du groupe Seventeen Seconds (1980) / Faith (1981) / Pornography (1982) et sera le plus grand succès commercial du groupe, avec notamment le titre Lovesong qui atteindra la deuxième place des hits américains à la plus grande surprise du groupe. Disintegration est le deuxième album d’une trilogie commencée avec Pornography en 1982 et qui se clôturera avec Bloodflowers en 2000. Les vieux démons de Robert Smith (alors trentenaire) sont de retour et la vidéo du premier single Lullaby, réalisée par Tim Pope, en est l’illustration. Dans un interview, Smith a raconté qu’il avait décidé de nommer son prochain album Disintegration, et qu’avec ce seul titre comme référence, le groupe avait créé les musiques avant qu’il n’écrive les paroles. Même si certaines chansons sont plutôt « gaies », comme Lovesong, le sentiment qui domine dans Disintegration est la nostalgie dans une atmosphère sombre et sinistre, teintée de beaucoup de mélancolie. L’album se classera à la troisième place des charts en Angleterre et douzième aux États-Unis en restant pendant 55 semaines dans les charts américains. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs du groupe et l’un des disques les plus emblématiques du son new wave de la fin des années 1980.

Wish (1992) : est le neuvième album studio du groupe The Cure, et à ce jour, leur plus grand succès national et international, ayant atteint pour la première fois dans la vie du groupe – et ce dès sa sortie – la première place des Charts dans leur pays d’origine, l’Angleterre, et la deuxième aux États-Unis, rentrant aussi à l’époque dans le Top 10 de nombreux pays à travers le monde. Cependant, en France le succès fut moindre, le groupe ayant perdu un peu de sa notoriété par rapport à ce qu’elle était dans les années 1980, c’est-à-dire très importante, car Cure était devenu à cette époque-là un vrai phénomène chez nous.

Le single principal de l’album était “High”, sorti le 16 mars 1992. Il a atteint la 8ème place dans les Charts UK, la 42ème dans le Billboard Hot 100 des États-Unis et fut numéro un sur le Billboard Modern Rock Tracks. Le deuxième single de l’album, “Friday I’m in Love”, sorti le 11 mai 1992, est devenu l’une des chansons les plus populaires du groupe – atteignant le sixième rang au Royaume-Uni, le 18ème rang dans le Billboard Hot 100 et le numéro un sur le Modern Rock Tracks. Le dernier single était pour “A Letter to Elise”, et fut classé 28ème au Royaume-Uni.

Wild Mood Swings (1996) : peut être considéré aujourd’hui comme le premier album de la troisième période de la vie du groupe : après les débuts (et l’ascension) cold wave (de Three Imaginary Boys à Pornography), l’apogée pop – new wave (de The Head on the Door à Wish), Wild Mood Swings inaugure la nouvelle phase de la vie du groupe, celle de l’approche de la quarantaine.

Bloodflowers (2000) : est le dernier album de la “trilogie” des albums les plus représentatifs de l’esprit de The Cure, qui comprend aussi Pornography et Disintegration. Bloodflowers fut joué en live en entier ainsi que Pornography et Disintegration au cours de deux concerts au Tempodrom de Berlin en novembre 2002. Ces deux concerts ont fait l’objet d’un enregistrement audio-vidéo intégral que l’on retrouve sur le double DVD intitulé Trilogy.

The Cure (2004) : Désireux d’obtenir un son plus rock, Robert Smith a fait appel à Ross Robinson, producteur, entre autres, de Slipknot et Limp Bizkit.
L’édition limitée offre un DVD bonus intitulé Making The Cure montrant le groupe filmé lors de l’enregistrement de l’album. Les images sont accompagnées par trois titres, dont deux instrumentaux.

4:13 Dream (2008) : Plusieurs chansons du disque avaient été jouées précédemment sur scène sous un titre différent. C’est le cas de “The Only One” connu tout d’abord sous le titre de “Please Project”, “Freakshow” s’intitulait “Don’t Say Anything”, et “It’s Over” était “Baby Rag Dog Book”.

Le groupe Cure a reçu 3 Grammy Awards : en 1993 pour le meilleur album de musique alternative, avec Wish ; en 1996 pour la meilleure composition pour un film ou pour la télévision ; en 2001 pour le meilleur album de musique alternative, avec Bloodflowers.

Source 1 Source 2

Discographie :

1979 : Three Imaginary Boys
1980 : Seventeen Seconds
1981 : Faith
1982 : Pornography
1984 : The Top
1985 : The Head on the Door
1987 : Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me
1989 : Disintegration
1992 : Wish
1996 : Wild Mood Swings
2000 : Bloodflowers
2004 : The Cure
2008 : 4:13 Dream

Voir sur YouTube : “The Cure – Friday I’m In Love” ; “he Cure – Just Like Heaven” ; “The Cure – In Between Days” ; “The Cure – A Forest” et “The Cure – Close To Me” par TheCureVEVO

 

Youngtimer – TVR Griffith (1991-2002)

Un peu d’histoire : 

TVR fut fondée en 1947 par Trevor Wilkinson, qui utilisa trois consonnes de son prénom pour créer le nom de sa société. La première voiture est fabriquée en 1949. En 1953, la marque inaugure le concept d’une carrosserie en plastique à renfort de verre sur un châssis en acier tubulaire et cette conception perdure jusqu’à présent. L’histoire de la société peut être divisée en 4 périodes en fonction du dirigeant de la société : de 1947 à 1965 : Trevor Wilkinson, de 1965 à 1981 : Martin Lilley, de 1981 à 2004 : Peter Wheeler et de 2004 à 2012 : Nikolai Smolensky. En juillet 2012, Nikolai Smolensky annonce la cessation des activités de la marque, qui n’est plus assez rentable.

TVR a toujours présenté des modèles qui, année après années, ont connu un développement constant. Les Griffith issues de la série S sont caractérisées par une cylindrée généreuse et un style nouveau plus aérodynamique. Sa désignation rend hommage à un modèle de 1963 à moteur Ford V8 créé par un concessionnaire américain importateur de la TVR Grantura dans les années 60. Il eût l’idée de prendre une Grantura et de remplacer le 4 cylindres 98 chevaux d’origine par un Ford V8 4,7 litres. Le résultat fut une voiture aux accélérations stupéfiantes qui rapidement se compara à l’AC Cobra.

Un gros moteur V8 :

Le haut de gamme de la gamme TVR fut longtemps la célèbre Tuscan (le modèle du début des années 70), équipée d’un moteur Ford V8 et V6, et construite pour essayer (sans y parvenir) de rivaliser avec les AC Cobra. La Griffith apparaitra 20 ans plus tard. Elle était rapide et relativement confortable.  Son prix était également très abordable pour une voiture de cette puissance. L’offre moteur au départ se résuma aux versions 4.0 et 4.3 équipées des V8 Rover à injection multipoint. Le 3950 cm3 développe dans sa première version 240 chevaux, ce qui en fait déjà une petite bombe vu son poids de seulement 1060 kg! Puis apparaissent la 400 HC (280 ch), la 450 (300 ch) et enfin la brutale 500 commercialisée en août 1993 (345 ch), qui accélère tellement fort (0 à 100 km/h en 4,1″) que sa puissance sera abaissée à 320 ch en 1997 afin de la rendre plus civilisée.

Un vrai cabriolet :

La châssis multitubulaire à 4 roues indépendantes est habillé d’une carrosserie en résine de polyester renforcée de fibre de verre dépouillée d’ornementation, aux courbes très élégantes, qui rompt avec les lignes boursouflées des productions japonaises. Ce cabriolet est d’une finition irréprochable, et sa simplicité mécanique le situe bien au dessus des voitures italiennes ou allemandes qui demandent un entretient fastidieux peu apprécié par le marché américain. Les Griffith étaient équipées de série d’un différentiel autobloquant. La 500 sera équipée à partir de 1994 de la direction assistée, de la climatisation et des sièges chauffants.

Cote actuelle : à partir de 20.000 €.

Caractéristiques Techniques : 

Moteur : 8 cylindres en V à 90°, 16 soupapes ; Position : longitudinal AV ; Alimentation : Injection électronique ; Cylindrée : 4997 cm3 ; Puissance maxi : de 240 à 345 ch.
Transmission : AR
Boîte de vitesses : manuelle 5 rapports.
Poids : 1075 kg.
Performances : Vitesse maxi : de 245 à 260 km/h.
Suspensions : Double triangulation superposée indépendante (AV et AR).
Dimensions : Longueur : 3970 mm ; Largeur : 1740 mm : Hauteur : 1880 mm ; Empattement : 2280 mm.

Série TV et Album BD – Hergé et la SF : Vol 714 pour Sydney (1992)

Avec “Vol 714 pour Sydney” publié pour la première fois en 1968, Hergé abordait la Science-Fiction, un domaine du fantastique qu’il n’avait encore jamais exploité. Thélépathie, extraterrestres et soucoupe volante sont donc au rendez-vous de cette avant-dernière aventure de Tintin extraite de la série télévisée d’animation franco-belgo-canadienne en 19 épisodes de 40 minutes adaptée des albums du célèbre dessinateur. Cette série fut diffusée à partir du 5 mai 1992 sur FR3 tous les mardis à 20 h 45 puis régulièrement rediffusée dans les différents programmes jeunesse de France 3 mais aussi sur M6, France 5 et 6ter.

Vol 714 pour Sydney : 

C’est une aventure hors du commun que vont vivre à l’autre bout du monde Tintin, le capitaine Haddock et le professeur Tournesol. Elle commence en effet par le détournement d’un avion supersonique et s’achève par l’apparition d’une soucoupe volante…Dans Vol 714 pour Sydney, Hergé a réuni une belle brochette de canailles en tous genres. À la tête de celles-ci, il y a l’incontournable Rastapopoulos auquel sa victime, Laszlo Carreidas, se met tout à coup à discuter le titre de génie du mal… Il y a aussi l’inquiétant docteur Krollspell, le directeur d’un institut psychiatrique de New Delhi et son sérum de vérité, le perfide Spalding qui trahit son employeur Carreidas et enfin Allan, le complice de Rastapopoulos.

L’histoire :

Alors qu’ils se rendent à Sydney pour assister à un congrès International d’Astronautique, Tintin et ses amis font escale à Djakarta, où ils tombent nez à nez avec Szut (Coke en Stock), un pilote estonien que le milliardaire Laszlo Carreidas a engagé à son service. Comme celui-ci se rend également à Sydney, il propose aux trois voyageurs de les emmener dans son jet privé et charge son secrétaire, Spalding, de prendre les mesures nécessaires.

Une fois en vol, Spalding et ses complices détournent l’avion vers Pulau-Pulau Bompa, une petite île de l’océan indien où les attend le commanditaire de l’opération, Roberto Rastapopoulos. Il s’agit pour celui-ci de faire en sorte que, grâce au sérum de vérité que va lui injecter le docteur Krollspell, Lazlo Carreidas révèle le numéro de son compte en banque.

Tintin, le capitaine Haddock, Tournesol, Szut et le steward Gino parviennent à s’échapper du bunker dans lequel ils avaient été enfermés. Peu après, ils libèrent Carreidas des griffes de Rastapopoulos et du docteur Krollspell. Ayant fait ceux-ci prisonniers, ils fuient devant les hommes de Rastapopoulos quand Tintin entend une voix lui indiquer le chemin à suivre pour trouver refuge dans les souterrains de l’île. C’est là qu’ils rencontrent leur sauveur, un certain Mik Ezdanitoff, de la revue Comète. Pratiquant le télépathie et l’hypnose, l’homme dit être en liaison avec des extra-terrestres…

Les sources d’inspiration d’Hergé dans cet album : 

Le modèle de Mik Ezdanitoff n’est autre que Jacques Bergier, Français d’origine russe qui fonda avec le journaliste Louis Pauwels la mythique revue Planète. Jacques Bergier était un individu hors du commun, dont la carte de visite portait la mention suivante : “Jacques Bergier, amateur d’insolite et scribe des miracles.” Les deux hommes avaient fondé Planète dans la foulée du succès de leur ouvrage, Le Matin des Magiciens. Dans ce livre, ils abordaient des sujets aussi différents que la parapychologie, les civilisations disparues, les racines occultes du nazisme et l’obscurentisme scientiste du XIXème siècle.

Les années Science-Fiction : 

Dans les années 60, la conquête spatiale suscita un tel engouement auprès du grand public que la science-fiction connut un formidable regain de popularité. C’est ainsi que l’exploration de l’espace à la recherche d’autres formes de vie devint l’un des thèmes favoris de très nombreux ouvrages. L’un de ceux-ci retint particulièrement l’attention d’Hergé :  intitulé Le livre des maîtres du monde, il était essentiellement consacré aux traces que des extra-terrestres auraient laissés sur notre planète après y être venus. Selon l’auteur, Robert Charoux, de telles traces existent bel et bien dans des civilisations anciennes. Dans un autre de ses ouvrages, il présente même la photo d’une tête sculptée reproduisant  d’après lui celle d’un cosmonaute extra-terrestre.

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