Youngtimer – Alfa Romeo SZ (1989-91) & RZ (1992-93)

En reprenant en 1989 la dénomination SZ (S pour Sport et Z pour Zagato) pour son nouveau coupé, Alfa Romeo recherchait visiblement à renouer avec le passé sportif qui avait fait, au début des années soixante, la gloire des coupés SZ dérivés de la célèbre berline Giulietta. Pourquoi pas, puisque même Ferrari venait d’utiliser ce stratagème avec la 288 GTO!

Un superbe moteur :

Plus question de disputer la Targa Florio ou les 1000 km du Nürburgring : ces courses avaient disparu depuis longtemps et la SZ ne s’y serait trouvé guère à l’aise. Pourtant l’esprit reste présent, qui donne la priorité aux performances et au caractère sportif à partir d’une mécanique de série : le superbe V6 Busso trois litres des berlines 75 ou 164 dont la puissance a été augmentée de 20 chevaux. La plate-forme, elle, est héritée de la 75 et reçoit par collage des panneaux de plastique composite, réalisés par la société italienne Carplast. Le toit en alu, l’aileron en carbone, l’intérieur en cuir beige et le tableau de bord en carbone finissaient la voiture.

L’assemblage se fait chez Zagato (à Rho, dans la banlieue de Milan) qui n’est cependant pas l’auteur du dessin de la carrosserie, dû au bureau du style Alfa Romeo. Le style très tranché de la carrosserie, presque brutal, avec des arêtes dures et très marquées, correspond parfaitement à la destination de la voiture et à l’image recherchée.

Un comportement sportif : 

Avec ses articulations de suspensions montées sur rotule et des pneus Pirelli P Zero ultraperformants, le coupé SZ offre à la fois une stabilité et une agilité exceptionnelles, deux qualités souvent contradictoires. Au point de faire rêver d’un moteur encore plus brillant…

En 1992, Alfa sort le roadster RZ : 

La SZ fut construite à 1036 exemplaires. En 1992, Alfa Romeo lança la RZ (Roadster Zagato) qui reprend les lignes générales de la SZ, mais avec un poids augmenté de 132 kg par le renforcement de la structure ouverte de l’habitacle. Cette série est limitée à 278 exemplaires qui sont produits jusqu’en septembre 1993. Les couleurs de carrosserie, outre le rouge Alfa traditionnel, comprennent le jaune et le noir. Les deux versions sont maintenant très recherchées.

Caractéristiques Techniques : 

Moteur et transmission : Moteur V6 ; Cylindrée : 2959 cm3 ; Puissance maximale : 210 ch ; Transmission : 5 vitesses, manuelle ; Roues arrières motrices ; Boîte-pont à l’arrière avec autobloquant à 25 %.
Poids et performances : Poids à vide : 1256 (SZ)/1388 kg (RZ) ; Vitesse : 245 km/h.
Châssis et Carrosserie : Carrosserie SZ : coupé ; RZ : cabriolet. Châssis : plate-forme en acier avec panneaux composites collés ; assiette variable par vérins hydrauliques ; suspension arrière de Dion.
Dimensions : Longueur : 4059 mm ; Largeur : 1730 mm ; Hauteur : 1311/1201 mm.

Prix du modèle neuf en 1990 : 420.000 F soit 99.367 € avec 55% d’inflation.

Côte actuelle : à partir de 60.000 €.

Album – Little River Band – Get lucky (1990)

Le groupe Little River Band s’est formé à Melbourne, en Australie en 1975. C’était à l’origine une association de musiciens qui avaient déjà connu du succès dans d’autres groupes de rock australiens. Les membres sont : Beeb Birtles : guitare et chants, Graham Davidge : guitare principale, Graeham Goble : guitare et chant, Dave Orams : guitare basse, Derek Pellicci : batterie et Glenn Shorrock : chanteur du groupe.

Ils signent chez Capitol Records la veille de Noël 75. “Little River Band”, leur premier album est un succès en Australie. Il culmine à la douzième place du Australian Kent Music Report Albums Chart. Le premier single du groupe, “Curiosity (Killed the Cat)”, sort en Septembre avant l’album et se classe 15ème.

Little River Band sort son deuxième album, After Hours, en mai 1976. Il est produit par le groupe mais n’est pas diffusé aux États-Unis. Encouragés par leur succès australien, le groupe entreprend une tournée internationale d’abord au Royaume-Uni, le 17 septembre 1976, pour jouer un spectacle à Hyde Park en première partie de Queen. Ensuite, ils font d’autres ouvertures de spectacles dans le reste de l’Europe pour les Hollies en Septembre et Octobre. En novembre 1976 ils réalisent leur premier concert aux USA, à Harrisonburg, Virginie, en première partie de White Average Band. Suite à leurs apparitions aux États-Unis et grâce au soutient des stations FM, “It’s a Long Way There” atteint le n ° 28 sur le Billboard Hot 100. Cela galvanise l’engagement des membres du groupe à s’attaquer au marché du disque US. Leur but était d’être diffusé sur les radios FM US, et ils atteindront cet objectif grâce à leur musique composées de chants puissants et de belles harmonies de guitare. Ils obtiennent rapidement une place au top parmi les grands groupe vocaux des années 70 … et des années 80. Entre 1976 et 1983, leurs tubes classés au USA sont nombreux, notamment les singles suivants: It’s a Long Way There, Help Is on Its Way, Happy Anniversary, Reminiscing, Lady, Cool Change, Lonesome Loser, The Night Owls, Take It Easy On Me, Man On Your Mind, We Two, and The Other Guy.

1982-1986 – Les années John Farnham :

En février de 1982, Shorrock quitte Little River Band et reprend sa carrière solo. Farnham remplace Shorrock en temps que chanteur sur “Man on Your Mind”. En septembre, Farnham confie à Susan Moore de The Australian Women’s Weekly: “L’intégration avec les gars n’a pas été difficile, mais l’enregistrement et la scène sont deux choses différentes et nous avons dû changer beaucoup de choses parce que Glenn chantait dans un registre différent du mien.”

Le premier single avec Farnham comme chanteur principal, “The Other Guy” (l’une des deux nouvelles chansons sur leur album Greatest Hits), est publié en novembre 1982, atteint la 18ème place dans les charts en Australie et la 11ème aux États-Unis. Le deuxième, “Down on the Border”, culmine à la septième place en Australie. Puis Farnham quitte le groupe en 86.

Le retour de Shorrock :

Après le départ de Farnham, Little River Band reste dans les limbes jusqu’en 1987, lorsque Pellicci et Shorrock retournent dans le groupe à la demande d’Irving Azoff, le patron de MCA Records, qui voulait avoir le groupe sur son label. L’association de Goble, Housden, Nelson, Pellicci et Shorrock devient une société, We Two Pty. Ltd, dont tous les membres sont administrateurs à parts égales. Le groupe sort son dixième album studio, Monsoon, chez MCA en Juin 1988, coproduit par Boylan et Goble. Agréable, techniquement précis et carré, son single principal, “Love Is a Bridge”, co-écrit par Goble et Housden devient n ° 7 dans les charts australiens.

Get Lucky (1990) :

Le onzième album studio, Get Lucky (Février 1990) remporte un grand succès international avec “If I Get Lucky” et rejoint le top 60 en Australie.

Mike Boehm du Los Angeles Times, qui assistait à un concert de la tournée en mai 1990, disait du chanteur Glenn Shorrock qu’il chantait d’une voix chaude dont le velouté “roussi” rappelait parfois celle de Phil Collins. Quand au guitariste Stephen Housden, il trouvait qu’il renforçait la ligne mélodique en lui donnant des accents précis et lyriques.

Little River Band est considéré comme l’un des groupes les plus importants d’Australie. Leurs ventes mondiales d’albums et de disques compacts atteignent maintenant les 30 millions. Ils ont également établi un record pour avoir atteint le Top 10 hits pendant 6 années consécutives … le premier groupe à atteindre cette performance. Et selon BMI, “Reminiscing” a atteint les 5 millions de passages sur les radios US… et “Lady” n’est pas loin derrière avec plus de 4 millions de programmations. LRB a été intronisé au Temple de la renommée de l’Association australienne de l’industrie de l’enregistrement (ARIA) lors de la 18e édition des ARIA Music Awards de 2004.

Voir sur YouTube : “Little River Band – Get Lucky” par FreeTheRocks

https://www.youtube.com/watch?v=ndfytBwO5dc

Film – Dick Tracy (1990)

Le Film :

Il a bien marché à sa sortie ; mais il est maintenant complètement oublié. Pourtant le DVD est sorti en 2002. Mais qui pense à Dick Tracy aujoud’hui? Hollywood continue bien sûr à produire des films oubliables en permanence, des produits qui sont destinés à vivre seulement dans le moment et rien de plus. Mais ce n’était pas le cas avec Dick Tracy, une adaptation de la vénérable comédie de Chester Gould. Ce film est génial, rempli de stars, et pourvu de la production la plus somptueuse qu’un studio pouvait offrir en 1990.
Outre Madonna et Sondheim (qui fournit la partition pour Beatty’s Reds), Beatty a aligné une belle brochette d’acteurs jouant les crapules notamment Al Pacino qui a signé pour être le gangster “Big Boy” Caprice. Pour la musique du film, il a embauché Danny Elfman, le compositeur le plus carré pour les films d’action et fantastique depuis John Williams.

Richard Sylbert et Rick Simpson se sont collés à la production, créant une décoration façon “pays des merveilles”. Beatty a décidé de faire le film en utilisant une palette limitée à seulement sept couleurs, (principalement rouge, vert, bleu et jaune) pour évoquer les origines de bandes dessinées du film. En outre, chacune des couleurs devait être exactement de la même nuance.  “L’un des éléments à prendre en compte est que l’histoire est habituellement racontée en vignette, alors ce que nous avons essayé de faire, c’est de ne jamais déplacer la caméra du tout.” Pour les peintures mates, Ellenshaw et Lloyd ont exécuté plus de 57 peintures sur le verre, qui ont été alors combinées optiquement avec le tournage.

Pour capturer ce monde, Beatty s’est tourné vers le directeur de la photo Vittorio Storaro, qui avait fait un travail mémorable avec Bernardo Bertolucci et Francis Ford Coppola en donnant à Reds ses tons distinctifs d’or. Réinventant le look de la galerie de gueux de Gould avec des méchants déformés, John Caglione Jr. et Doug Drexler ont dirigé le maquillage, transformant les acteurs en grotesques criminels avec des noms auto-explicatifs comme “tête plate”, “le sourcil” ou “le rongeur”.

Étonnamment, ce film très attendu a déçu de nombreux critiques et n’a pas été un grand succès. Peut-être parce-que “Dick Tracy” n’est pas un thriller d’action, mais plutôt un polar zen, dans un style personnel et grinçant parfois. Il y a peu de violence et peu de sexe, bien que Madonna fournit une imitation de Marilyn Monroe assez bonne. La performance de Madonna, hélas, n’a pas été bien reçue par certains critiques, ce qui était injuste car elle est parfaite dans le rôle de tentatrice sexy qui chante “Sooner or Later (I Always Get My Man)”.

Beatty joue le rôle principal à la perfection. Il est un Mr. Perfect à l’humour peu expansif en très fort contraste avec Pacino nominé pour un Oscar pour son rôle et qui aurait dû gagner. Glenne Headly joue Tess Trueheart, le noble amour de Tracy. Charlie Korsmo joue à la perfection un orphelin adopté par Tracy qui finit par s’appeler “Dick Tracy Jr.”

Dans une large mesure, “Dick Tracy” est plus une histoire d’amour qu’un thriller et il est difficile de croire que dans la vraie vie, Madonna perdrait face à Headley.

Comme le note Roger Ebert : “les histoires de Dick Tracy ne dépendent pas vraiment du suspense car Tracy gagne toujours, mais de l’interaction de ces gens grotesques, condamnés par la nature à porter leurs âmes sur leurs visages. La bande dessinée a toujours été une énigme, une figure sans émotion ni complexité. Warren Beatty la joue d’une manière un peu plus humaine. Les critiques qui ont décrit Tracy comme trop superficiel ont oublié que dans ce film, nous ne parlons pas des gens réels, mais d’archétypes”.

Dick Tracy a remporté deux Oscars pour la meilleure direction artistique et pour le meilleur Make-Up.

Ce film très élégant n’est pas parfait. Beatty et Headly sont bons, mais pas sensationnel. La musique n’est pas mauvaise, mais pas mémorable. Pourtant, voir «Dick Tracy» pour la première fois c’est un peu comme se mettre dans la peau d’un peintre académique qui découvre un tableau impressionniste. La vie n’est plus la même après.

Dick Tracy :

Lancé par Warren Beatty et sorti en 1990, le film Dick Tracy est tiré des bandes dessinées de Chester Gould. Considéré comme l’un des meilleurs détectives de la ville, Dick Tracy est à la recherche du plus grand patron du crime de la ville, Big Boy Caprice. Big Boy a récemment tué l’ancien grand patron Lips Manless et est en train de rassembler tous les criminels de la ville dans un syndicat tout puissant avec Tracy pour seule menace. Cependant, Tracy a d’autres problèmes que Big Boy dans son esprit. Il veut aller de l’avant avec sa petite amie Tess Trueheart et vient de prendre un orphelin sans nom sous son aile. Pour aggraver les choses il y a les tentatives de séduction de la pulpeuse danseuse de club Breathless Mahoney et les apparitions impromptues de ce mystérieux gangster sans visage appelé “The Blank”.

Voir sur YouTube : “Dick Tracy (1990) – Original Theatrical Trailer” par Jake Rutigliano

 

Album – The Jeff Healey Band – Hell To Pay (1990)

Norman Jeffrey “Jeff” Healey (25 mars 1966 – 2 mars 2008) était un chanteur et guitariste de jazz et de blues rock canadien aveugle qui a atteint une grande popularité musicale et personnelle, en particulier dans les années 1980 et 1990.

Enfance :

Né à Toronto, en Ontario, Healey a grandi à l’extrémité ouest de la ville. Il a été adopté bébé; Son père adoptif était pompier. Quand il avait presque un an, Healey a perdu la vue suite à un rétinoblastome, un cancer rare des yeux. Ses yeux ont dû être enlevés chirurgicalement, et il a reçu des prothèses oculaires.

Début de carrière et succès :

Healey a commencé à jouer de la guitare à l’âge de trois ans, développant son style unique consistant à jouer de la guitare à plat sur ses genoux. Quand il avait 15 ans, Jeff Healey a formé le groupe Blue Direction, un groupe composé de 4 musiciens qui jouait principalement de la musique dans des bars et des clubs, avec le bassiste Jeremy Littler, le batteur Graydon Chapman et un camarade de classe, Rob Quail sur la deuxième guitare. Ce groupe a joué dans divers clubs locaux à Toronto.

Healey commence à diffuser un spectacle de jazz et de blues sur la station radio CIUT FM où il devient connu à force de diffuser ses disques vintage en 78 tours.

Peu de temps après, il est présenté à deux musiciens, le bassiste Joe Rockman et le batteur Tom Stephen, avec qui il forme un trio, The Jeff Healey Band. Ce groupe fait sa première apparition publique dans un club situé à l’étage du Chicago’s Diner à Toronto. Ils fait l’objet d’un reportage dans le magazine NOW de Toronto et ils jouent presque tous les soirs dans des clubs locaux comme Grossman’s Tavern et le célèbre club de blues Albert’s Hall (où Jeff Healey a été découvert par les guitaristes Stevie Ray Vaughan et Albert Collins).

Après avoir signé chez Arista Records en 1988, le groupe sort l’abum “See the Light”, avec le single “Angel Eyes” et la chanson “Hideaway”, nominée au Grammy Award pour la meilleure performance instrumentale rock. Alors que le groupe enregistre “See the Light”, il réalise en même temps la bande son du film de Patrick Swayze “Road House”. Healey y joue aussi de nombreuses scènes avec Swayze. En 1990, le groupe remporte le prix Juno pour l’artiste canadien de l’année. Les albums “Hell to Pay” et “Feel This” permettent à Healey d’avoir 10 singles classés dans les charts au Canada entre 1990 et 1994.

Carrière après 1990 :

Après la sortie de l’album “Get Me Some” en 2000, Healey commence à diriger son talent vers une direction musicale différente plus proche de son cœur, le jazz. Il publie trois CD de musique de jazz américain traditionnel des années 1920 et 1930. Il avait déjà joué avec ce style de groupe autour de Toronto au début de sa carrière musicale. Bien que connu principalement comme un guitariste, Healey jouait également de la trompette lors de ses performances live, son principal groupe de jazz pour la tournée et l’enregistrement étant Jeff Healey’s Jazz Wizards.

Healey était un avide collectionneur de disques et a amassé une collection de plus de 30.000 enregistrements en 78 tr. Il  animait parfois une émission radio de la SRC intitulé “Mon genre de jazz”, dans lequel il passait des disques tirés de sa vaste collection de jazz vintage. Il animait une émission similaire sur la station de jazz de Toronto CJRT-FM.

Pendant de nombreuses années, Healey a tourné à travers l’Amérique du Nord et l’Europe et jouait dans un club, le “Healey’s” sur Bathurst Street à Toronto. Le club déménagea dans un endroit plus vaste au 56 Blue Jays Way et fut rebaptisé “Roadhouse Jeff Healey.” Bien qu’il ait prêté son nom au club et y ait souvent joué, Jeff Healey n’en fut jamais le propiétaire. (Le nom vient du film de 1989, Road House, dans lequel Healey est apparu.)

Au moment de sa mort, il avait l’intention de faire une tournée de spectacles au Royaume-Uni, en Allemagne et aux Pays-Bas avec son autre groupe, le “Jeff Healey Blues Band” (également connu sous le nom de “Healey’s House Band”) en avril.

Au fil des ans, Healey a tourné avec de nombreux artistes légendaires (Allman Brothers, Bonnie Raitt, Stevie Ray Vaughan, Buddy Guy, BB King, ZZ Top, Steve Lukather, Eric Clapton et beaucoup d’autres). Healey a découvert et aidé à développer les carrières des musiciennes Terra Hazelton et Amanda Marshall. Le 2 mars 2008, Healey est décédé d’un cancer au Centre de santé St. Joseph’s dans sa ville natale de Toronto. Il avait 41 ans.

Hell To Pay :

Hell to Pay est le deuxième album de The Jeff Healey Band. Il est sorti en 1990, et a été l’un des albums les mieux classés au Canada. En 1990 il a été nommé “album de l’année” au prix Juno. Des musiciens de renoms tels George Harrison, Jeff Lynne, Bobby Whitlock et Mark Knopfler apparaissent dans ce disque qui a été enregistré au Studio à Morin Heights, Québec, Canada en janvier et février 1990.

The Jeff Healey Band :

Jeff Healey : lead vocals, guitar
Joe Rockman : bass guitar, backing vocals
Tom Stephen : drums

Discographie : 

1988 : See the Light
1989 : Road House Soundtrack
1990 : Hell to Pay
1992 : Feel This
1993 : Evil Blues (live)
1995 : Cover to Cover
2000 : Get Me Some
2002 : Among Friends
2003 : Live at Healey’s
2004 : Adventures in Jazzland
2005 : The Jeff Healey Band Live at Montreux 1999
2006 : It’s Tight Like That
2008 : Mess of Blues
2009 : Songs From The Road
2014 : The Jeff Healey Band (Live at the horseshoe tavern 1993)
2016 : Heal My Soul
2016 : Holding On (Studio & Live)

Voir sur YouTube : “The Jeff Healey Band – I Think I Love You Too Much” par JeffHealeyBandVEVO

 

Livre SF – Dan Simmons – Les cantos d’Hypérion (1989-90)

Dan Simmons :

Né à East Peoria, en 1948, Dan Simmons est diplômé du Collège Wabash et est devenu enseignant après avoir obtenu une maîtrise de l’Université de Washington à Saint-Louis, en 1971. Pendant les dix années suivantes, Simmons a travaillé dans le domaine de l’éducation, aidant à développer un programme d’avant garde. En même temps, il écrit des nouvelles et les soumet à divers magazines. Au début des années quatre-vingt, Simmons confit à sa femme que s’il ne reçoit pas d’encouragement à la conférence des écrivains de Denver, il cessera d’essayer de devenir écrivain professionnel et consacrera plus de temps à sa carrière d’enseignant. Lors de la conférence, le légendaire écrivain Harlan Ellison le choisi dans un atelier d’écriture et lui dit qu’il lui faut continuer de tenter sa chance, que son écriture montre un vrai talent. Hellison le pousse à s’inscrire au concours pour écrivains débutants de Twilight Zone Magazine où la nouvelle de Dan Simmons “Le Styx coule à l’envers” remporte le premier prix ; à partir de ce moment, il se consacre pleinement à l’écriture. Trois ans plus tard, son premier roman, Song of Kali (Tor, 1990), remporte un World Fantasy Award.

Hyperion aborde des thèmes importants tels que la religion, la mythologie, la résurrection, l’amour, la trahison et la mort. Hyperion mélange plusieurs sous-genres populaires de SF – tels Le space opéra, le cyberpunk, l’histoire alternative – et peut servir de porte d’entrée littéraire du genre pour quelqu’un qui n’est pas familier avec la SF en général. Acclamé par la critique, “les Cantos d’Hyperion” ont contribué à l’aura du genre SF, même pour ceux qui n’avaient jamais eu beaucoup d’intérêt pour elle.

Le livre :

En 2862, Sur Hypérion, le port spatial offre un spectacle de fin du monde. Des millions d’habitants s’entassent derrière les grilles, certains que le gritche va venir les prendre. Ils veulent fuir. Mais l’Hégémonie ne veut rien savoir. Une guerre s’annonce et les routes du ciel doivent être dégagées. Les tombeaux du temps sont sur le point de s’ouvrir. Sept pèlerins y sont envoyés par la sainte Église du Gritch. Mais ils n’y comprennent rien, et ne se connaissent même pas! Au cours du long voyage qui les emmène vers les tombeaux, tous racontent leur histoire. Lénar Hoyt, le prêtre Jésuite, qui porte incrusté dans la poitrine un mystérieux cruciforme ; Fedmahn Kassad, le soldat, à la recherche d’une femme ; Sol Weintraub, le lettré, dont la fille régresse physiquement et va bientôt disparaître ; Martin Silénus, le poète, qui raconte la lente agonie de l’ancienne terre ; Brawne Lamia, la détective, qui est tombée amoureuse du cybride de John Keats ; Le consul de l’Hégémonie, qui semble avoir quelque chose à cacher ; quant au templier Het Masteen, il sera assassiné avant la fin du voyage. Tous ont rencontré le Gritch, ce mystérieux gardien des tombeaux du temps. Un monstre fabuleux, une machine à tuer, un ange exterminateur, ou le dieu du mal ? Nul ne sait… Après une entrée remarquable dans le domaine du fantastique (L’Échiquier du mal), Dan Simmons ouvre avec ce roman le gigantesque cycle des Cantos d’Hypérion. Un space opéra magistral qui couvre treize siècles d’histoire, truffé d’inventions et traversé du début à la fin par une formidable réflexion sur l’âme humaine et la transcendance du mal. Une œuvre majeure.

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