Album – ZZ Top – Tres Hombres (1973)

Le trio Texan ZZ Top est un groupe de blues rock américain originaire de Houston, devenu célèbre dans les années 70, et au sommet de leur notoriété dans les années 80, alors que MTV diffusait abondamment leurs clips sur son antenne. C’est l’un des seuls groupes célèbres à n’avoir jamais changé de formation depuis la sortie de leur premier album, en 1971. Après près de 50 ans de carrière quasi ininterrompue, le groupe a vendu plus de 70 millions d’albums à travers le monde, dont la moitié aux États-Unis. La musique de ZZ Top, a été parfois assimilée au Rock Sudiste, mais elle doit en être distinguée tant sur un plan culturel (les influences latino-américaines propres au Texas sont omniprésentes notamment dans les premiers albums) que musical (la formule du trio ne correspond pas vraiment aux archétypes du rock sudiste).

La formation du groupe :

Le guitariste Billy Gibbons rencontra son futur manager, Bill Mack Ham originaire de Waxahachie (Texas), dans les coulisses d’un concert des Doors à Houston en 1967. (Ham a contribué au succès de ZZ Top, à la co-écriture de chansons, à la production de leurs albums, à la construction de leur image et fut manager du groupe jusqu’à l’album Rhythmeen et la tournée qui suivit en 1996). Le groupe de Gibbons à l’époque, Les Moving Sidewalks, avait eu un succès local avec la chanson “99th Floor”. Ils firent bientôt les premières parties de la tournée des Doors au Texas. Après avoir joué une autre première partie pour Jimi Hendrix Experience, lors d’une émission sur “The Tonight Show With Johnny Carson”, Hendrix lança d’ailleurs que Gibbons était son guitariste préféré. Les Moving Sidewalks se séparèrent, puis Gibbons avec l’aide de Ham cherchèrent des musiciens pour former un nouveau groupe.

Après quelques débuts ratés avec d’autres musiciens, la version définitive de ZZ Top composée de Billy Gibbons (chant et guitare), Dusty Hill (chant et basse) et Frank Beard (batterie) fut créée en 1969. Selon Gibbons, le nom du groupe provient d’une ou plusieurs des versions suivantes : les deux marques de papier pour cigarettes à rouler, Zig-Zag et Top, un hommage à la légende du blues ZZ Hill, et/ou Gibbons voyant les deux mots s’associer par hasard ensemble sur un tableau de bord délabré. Hill et Beard étaient membres d’un groupe de Dallas appelé American Blues.

Le trio a passé ses premières années à jouer principalement des concerts régionaux. Les patrons de Ham, le producteur de disques de Houston, Pappy Daily et sa famille, ont conclu un accord avec lui pour financer ZZ Top’s First Album en 1970. Cinq autres disques ont suivis sur le label London Records. Le troisième album, Tres Hombres” (1973), attira l’attention nationale.

Le succès :

Tres Hombres” (1973) : Le nom de l’album signifie “Trois Hommes” en espagnol, se référant aux trois membres du groupe. L’album se classa à la 8ème place du Billboard 200 et l’unique single “La Grange” atteignit la 41e place au Hot 1001. Il sera certifié Disque d’or aux États-Unis et au Canada. En 2012, l’album s’est placé 490e sur 500 au classement des plus grands albums de tous les temps dans le magazine Rolling Stone. Le titre “La Grange” connut un important succès radiophonique. Il fait référence à un bordel du Texas et aurait été inspiré de “Boogie Chillen” de John Lee Hooker.

Après la sortie de l’album Tejas, le groupe fait une pause de deux ans dont ils profitent notamment pour apprendre tous le saxophone et peaufiner leur nouvelle apparence. Ils reviennent avec l’album Degüello et on les découvre avec leur nouveau look barbu, version prospecteurs d’or, que l’avènement du clip rendra mondialement célèbre au début des années 1980.

Gibbons et Hill apparaissent désormais toujours affublés de lunettes de soleil, d’un chapeau de cow-boy et d’une barbe démesurée qui leur arrive jusqu’à la ceinture. Curieusement, le dernier compère, Frank Beard – « Beard » signifiant « barbe » en anglais – porte la moustache. Ces deux longues barbes deviennent l’élément identificateur du groupe et, en 1984, la société Gillette ira même jusqu’à offrir à Gibbons et Hill, la somme d’un million de dollars pour tourner dans un spot publicitaire dans lequel ils raseraient leur barbe, mais ces derniers refusent. Lors de leurs prestations scéniques, Gibbons et Hill sont, par ailleurs, connus pour faire les mêmes gestes en même temps.

Eliminator (1983) : est le huitième album studio de ZZ Top. Mélange de blues rock et de synthétiseur, c’est le plus grand succès commercial du groupe – il est disque de diamant aux États-Unis. En 1989, Rolling Stone le classe en 39e position sur sa liste des 100 plus grands albums des années 1980. En 2003, le même magazine le classe 396e dans sa liste des 500 plus grands albums de tous les temps. Cet album restera classé 157 semaines dans le Billboard 200 où il atteindra la 9e place. C’est le premier album du groupe, depuis ZZ Top’s First Album, dont le titre n’évoque pas la culture hispanique, même si Gibbons dit en plaisantant qu’il faut comprendre “El Iminator”. Au Royaume-Uni, l’album est actuellement classé quatre fois disque de platine.

Deux ans plus tard, le groupe sort l’album Afterburner, qui rencontre à nouveau un gros succès commercial. L’album sera 5 fois disque de platine aux États-Unis, sans toutefois atteindre le succès d’Eliminator. Sur cet album, le son des ZZ Top évolue encore et on retrouve plus de synthétiseurs et une batterie plus lourde que sur les précédents albums. On retrouve notamment sur cet album « Velcro Fly » et surtout « Sleeping Bag » et « Rough Boy » qui rencontrent un certain succès grâce notamment à des vidéos clips novateurs.

Le groupe a toujours véhiculé, avec un certain goût pour le second degré, un humour de Cow Boy « Texan » dans le choix des titres de chansons célébrant fréquemment les plaisirs simples de la bagarre (« Beers Drinkers and Hell Raisers »), de l’alcool (« Arrested For Drivin While Blind », « Whiskey’n Mama ») et des femmes (« A Fool For Your Stockings », « Legs », « Francine », « Bad Girl », « Got Me Under Pressure »…), et même les prostituées des bordels (« La Grange », “Balinese”, « Mexican Blackbird »…).

Il faudra attendre ensuite 5 ans pour qu’un nouvel album sorte. Recycler se vend beaucoup moins bien que les précédents albums et ne trouve pas son public bien que le groupe continue à remplir les salles de concert à travers le monde. S’en suivront plusieurs albums (Antenna en 1994, Rhytmeen en 1996 et XXX en 1999) qui ne permettront jamais au groupe de retrouver un succès comparable à celui des années 1980. Le groupe continue à exister notamment grâce à une présence ininterrompue sur scène. En 2003, le groupe publie Mescalero.

Très prisé des salles de concert nord-américaines, ZZ Top effectue plusieurs tournées mondiale de 2008 à 2011. L’année 2012 marque le retour du trio texan avec la sortie d’un nouvel album après 9 ans de silence. Le 5 juin 2012 sort un EP intitulé Texicali sur lequel figurent quatre titres du futur album du groupe. Le nouvel album La Futura paraît le 11 septembre 2012. Il comprend dix chansons dont « Flying high » et « I gotsta get paid ».

Discographie : 

1971 ZZ Top’s First Album
1972 Rio Grande Mud
1973 Tres Hombres (Disque d’or)
1975 Fandango! (Disque d’or)
1976 Tejas (Disque d’or)
1979 Degüello (Disque de platine)
1981 El Loco (Disque d’or)
1983 Eliminator (Disque de diamant)
1985 Afterburner (Disque de platine)
1990 Recycler (Disque de platine)
1994 Antenna (Disque de platine)
1996 Rhythmeen
1999 XXX
2003 Mescalero
2012 La Futura

Voir sur YouTube : 

Hifi Vintage – McIntosh C26 & MC2505 (1968-78)

L’histoire de McIntosh :

Au milieu des années 1940, à Binghamton dans l’état de New York, Frank McIntosh dirige une petite entreprise spécialisée dans la conception et le développement de stations de radiodiffusion. Étant à l’avant-garde de cette industrie florissante, il constatait les nombreuses lacunes de l’équipement professionnel de l’époque, la plus importante étant l’absence d’un amplificateur basse fréquence de haute puissance et de faible distorsion dans les studios. Avec l’ingénieur Gordon Gow, il développa un amplificateur historique. L’amplificateur était bien supérieur à la concurrence dans ses spécifications de puissance de sortie et de distorsion. Il fut d’abord accueilli avec incrédulité. Mais la preuve de ses qualités fut faite par l’écoute. Le bouche à oreille fonctionna et la demande de l’amplificateur augmenta, de sorte que Frank McIntosh et Gordon Gow durent créer le Laboratoire McIntosh. La société nouvellement créée introduisit une nouvelle ère d’excellence audio professionnelle et McIntosh fut parmi les premiers à commercialiser des équipements professionnels destinés aux consommateurs exigeants.

Pendant plus de six décennies, McIntosh a maintenu sa domination sur l’industrie audio haut de gamme et la prestigieuse entreprise continue à fabriquer son matériel de haute fidélité à Binghamton, à New York, avec une ingénierie et une méthode de fabrication identique à elle de ses fondateurs. La permanence de McIntosh sur le marché est due à sa fidélité aux composants haut de gamme, tous adhérant au critère de conception exposé par Frank McIntosh et Gordon Gow : performance sonore supérieure et fiabilité inégalée. Chaque élément a été créé avec une marge d’utilisation suffisante pour qu’il ne soit jamais exploité à proximité de son point de stress. Une raison pour laquelle environ 80% des éléments audio McIntosh produits depuis 1949 sont toujours en état de fonctionnement aujourd’hui et ce qui est plus étonnant est qu’ils restent supérieurs aux équivalents modernes. La marque bénéficie d’une forte notoriété auprès des audiophiles et des passionnés de musique et de design les plus exigeants. Les légendaires vu-mètres bleu turquoise des produits McIntosh sont devenus le symbole du luxe et de l’excellence. Depuis 2001, McIntosh est dirigé par Charlie Randall.

Le Préamplificateur C26 :

La conception du préampli C26 a commencé en 1967. Il remplaçait le C24. C’était le premier préamplificateur à avoir un panneau avant tout en verre, qui correspondait au nouvel amplificateur de puissance MC 2505. Les exigences avaient déjà été déterminées par Gordon Gow, en fonction de sa recherche en marketing.

Deux fonctions uniques dans le C26 étaient le commutateur de phase et la sortie de canal central. Ces commutateurs étaient situés dans un évidement en haut de du C26 à l’avant. Le commutateur de phase servait a inverser la phase d’un canal. Il devenait ainsi facile et rapide de vérifier si les connexions des haut-parleurs étaient correctement mises en phase. La sortie du canal central se trouvait à l’arrière du préampli et le contrôle de niveau était en haut. À l’époque, il était recommandé que le canal central sorte un signal de 6 dB au-dessous de la sortie des canaux droit ou gauche. Le canal central était un circuit de mélange simple dérivé des canaux gauche et droit. À l’époque, Paul Klipsch utilisait systématiquement un canal central pour le renforcement sonore. En outre, les enregistrements de Mercury Living Presence étaient réalisés à l’aide d’un microphone de canal central supplémentaire.

La commande des tonalités disposait d’un loudness (appelé aussi contour) permettant un supplément de basses fréquences pour être en adéquation avec le comportement physiologique de l’oreille humaine à des niveaux d’écoute faibles. La plupart des loudness commercialisés sont constants et ne varient pas en fonction du réglage de volume. Le C 26 avait un bien meilleur système : un contour variable en continu. Lorsque le volume est baissé, le contour augmente automatiquement la quantité requise d’amplitude et de bande passante en fonction du nouveau niveau d’écoute. Cette action fournissait une gamme complète de fréquences en écoutant même à des niveaux d’écoute très bas.

Prix de vente en 1973 : 449 $ soit 2548 € avec 476% d’inflation.

L’amplificateur de puissance MC2505 :

Lorsqu’il fut introduit en 1967, le McIntosh MC-2505 était un amplificateur révolutionnaire à bien des égards et il servit de modèle à tous les futurs amplis McIntosh à venir. Non seulement il s’agissait du premier amplificateur à semi-conducteurs de McIntosh, mais il s’agissait également du premier à avoir une plaque frontale en verre massif, des compteurs de niveau de sortie calibrés de précision, un système de montage panloc, et il incorporait aussi le célèbre Unity Coupleformer Autoformer de McIntosh permettant une impédance de sortie nominale de 4, 8 et jusqu’à 16 Ohm. L’aspect le plus déterminant du MC2505 est qu’il s’agissait d’un des premiers amplificateurs à semi-conducteurs réellement bien construit, établissant ainsi un nouveau niveau d’excellence.

Aujourd’hui, le MC2505 est encore aimé pour les mêmes raisons qu’il y a 45 ans. Il a une signature sonore intemporelle qui rend l’écoute de la musique fluide et agréable. Du haut jusqu’au bas du spectre sonore, l’ampli a une douceur libre qui contraste avec la dureté et l’agressivité de tant d’amplis de son époque et actuels.

La configuration est unique :

Trois sections d’alimentation séparées : Une alimentation à courant élevé positive et une négative sont utilisées pour les étages de sortie. L’autre alimentation positive est utilisée pour les étages du driver. Tous les composants électroniques sont surdimentionnés, notamment les redresseurs au silicium. Les condensateurs de filtrage de l’étage de sortie de puissance ont une capacité très élevée, ce qui donne une réserve d’énergie importantes dans les fréquences basses du spectre inférieures à 20 Hz. Le transformateur de puissance est de dimension très généreuse, et garde toujours son punch, même s’il est très sollicité.

Sections de préamplification à deux étages : Chaque étage est surdimentionné afin de fournir une puissance importante avec la moindre distorsion. La marge de puissance est si grande que l’électronique n’atteindra jamais de niveaux de stress si élevés, épargnant ainsi l’usure des composants.

Section puissance : La section de sortie est un amplificateur push-pull en série. Les transistors de puissance utilisés dans la section de sortie sont sélectionnés à la main pour leur capacité de dissipation de puissance élevée, une large réponse en fréquence et une optimisation de leurs paramètres d’utilisation.

Radiateurs anodisés surdimensionnés : Les transistors de puissance sont montés sur de grands dissipateurs de chaleur pour s’assurer qu’ils continueront à fonctionner à basse température quelque soit la puissance.

McIntosh Autoformer : Contrairement à n’importe quel autre amplificateur, l’Autoformer permet au 2505 de fournir une alimentation adaptée à toutes les impédances d’enceintes, ainsi vous n’êtes pas pénalisés pour votre choix de haut-parleurs. Il n’y a aucun risque de dépassement des limites de sécurité ou de surchauffe. L’Autoformer protège également les haut-parleurs des dommages en cas de défaillance de l’amplificateur. Si une composante à courant continu apparaît à la sortie de l’amplificateur, elle est stoppée par l’Autoformer, au lieu de passer à travers la bobine du haut-parleur, ce qui pourrait endommager l’enceinte acoustique.

Circuit de surveillance Sentry : Ce circuit protège les transistors de puissance en cas de surcharge de la sortie. Lorsque le 2505 fonctionne normalement, le circuit de surveillance Sentry n’a aucun effet sur le signal passant par l’amplificateur de puissance. Si la dissipation de puissance augmente au-dessus du fonctionnement normal, le circuit de surveillance Sentry limite la puissance des transistors de sortie. Le circuit de surveillance Sentry agit instantanément pour tout signal d’entrée ou combinaison de charge.

Circuit de détection de température : Si la température de l’amplificateur augmente en raison d’un court-circuit sur le Haut-parleur ou d’une ventilation restreinte, un dispositif automatique de détection de température éteint le 2505. L’appareil fonctionnera à nouveau automatiquement dès son retour à une température prédéfinie.

Compteurs de niveau de puissance double : Chaque canal est équipé d’un compteur de crête très précis. En raison de circuits uniques, ces compteurs peuvent rapporter les changements instantanés et précis du programme musical avec un taux d’exactitude supérieur à 98%. De plus, un commutateur de calibrage à quatre positions (Off, -20, -10, 0) permet d’ajuster le niveau du gain.

Prix de vente en 1973 : 899 $ soit 5102 € avec 476% d’inflation. On peut trouver l’ensemble d’occasion à partir de 2000 €.

Caractéristiques Techniques : Voir Brochure ci-dessous.

Feuilleton TV – L’Ile Mystérieuse (1973)

L’histoire : 

En mars 1865, à la fin de la guerre de Sécession, un groupe de cinq Yankees, prisonniers des Sudistes, s’évade à bord d’un ballon. Il s’agit de l’ingénieur Cyrus Smith (Gérard Tichy), de son fidèle domestique Nab (Ambroise Bia), du journaliste Gédéon Spilett (Philippe Nicaud), du quartier-maître Bonaventure Pencroff (Jess Hahn) et de son fils adoptif, le jeune Harbert Brown (joué par Rafael Bardem Jr.).

Franchissant les océans, l’engin se trouve pris par la tempête et échoue sur une île perdue au milieu du Pacifique. Semaines après semaines, les cinq naufragés s’organisent pour survivre, utilisant leurs talents et leur ingéniosité. Ils réussissent à mener une vie presque heureuse, troublée cependant par d’étranges manifestations qui semblent témoigner de la présence d’une puissance mystérieuse, celle qui a sauvé Smith du naufrage alors qu’il tombait du ballon dans une mer déchaînée à plusieurs miles de la côte, et celle qui les tient aussi à l’écart du sommet d’une falaise et déchaîne la foudre lorsqu’ils essaient d’en approcher.

Alertés par un message trouvé dans une bouteille, trois d’entre eux se rendent sur Tabor, une île proche, grâce à une pirogue qu’ils on construite, afin de porter secours à un naufragé, Tom Ayrton (Gabriele Tinti) qui s’avère être un bandit repenti abandonné sur place par Lord Glenarvan, le skipper du Duncan, en 1857. Quant au mystérieux inconnu qui tient à préserver sa tranquillité à l’écart du monde, c’est le Capitaine Nemo (Omar Sharif) qui a trouvé refuge dans une grotte volcanique de l’île à laquelle il a accès depuis la mer grâce à son sous marin le “Nautilus”. Une très belle série jouée par de bons acteurs, avec tous les ingrédients qu’il faut pour nous faire rêver : une île vierge au milieu du Pacifique, de vaillants naufragés, des pirates sans foi ni loi et l’étrange et mystérieux capitaine Nemo magistralement interprété par Omar Sharif…

La Série : 

L’Île mystérieuse est une mini-série coproduite par l’Italie, l’Espagne et la France tournée en six épisodes de 52 minutes, créée par Jacques Champreux et Juan Antonio Bardem et réalisée par Juan Antonio Bardem et Henri Colpi d’après le roman homonyme de Jules Verne. Elle fut diffusée à partir du 17 décembre 1973 sur la première chaîne de l’ORTF. Une version condensée de 96 minutes sortit en salle le 27 septembre 1973. Le générique, “L’Île bleue”, est interprété par Monique Pianéa sur une musique de Christine Fontaine avec quelques interventions parlées de Philippe Nicaud.

Distribution :

Omar Sharif : le capitaine Nemo
Gérard Tichy : Cyrus Smith
Philippe Nicaud : Gédéon Spilett
Ambroise Bia : Nab
Jess Hahn : Bonaventure Pencroff
Rafael Bardem Jr. : Harbert Brown
Gabriele Tinti : Ayrton
Mariano Vidal Molina : Bob Harvey
Rik Battaglia : Finch

Voir sur Dailymotion : “L’ile Mysterieuse 01 L’Evasion” par Mathieu le Poultier

Rétroactu 1973 – Série TV : Les Mohicans de Paris (1973-75)

Quelques évènements de l’année 1973 :

1er janvier : Europe des Neuf en application du traité de Bruxelles : élargissement de la Communauté économique européenne. Le Royaume-Uni, l’Irlande et le Danemark entrent dans la CEE. La Norvège retire sa demande d’adhésion à la suite des résultats négatifs d’un référendum national.
22 janvier : Mort de Lyndon B. Johnson (homme politique américain).
27 janvier : Accords de paix de Paris, accords d’armistice dans la guerre du Viêt Nam, qui se poursuit jusqu’à la chute de Saïgon le 30 avril 1975.
16 octobre : Le prix Nobel de la paix est attribué à l’Américain Henry Kissinger et au Nord-Vietnamien Le Duc Tho, qui le refuse.
8 avril : Décès de Pablo Picasso (peintre,dessinateur et sculpteur espagnol).
14 mai : Lancement de la station spatiale Skylab. Grande-Bretagne : Le cours de l’or frôle les 100 dollars l’once à Londres.
12 juin : Helmut Kohl devient président de la CDU (Union chrétienne-démocrate d’Allemagne).
30 avril : Scandale du Watergate. Richard Nixon doit accepter la démission de deux de ses principaux conseillers : Bob Haldeman et John Ehrlichman.
20 juin : Juan Perón fait un retour triomphal en Argentine. Deux tendances péronistes s’affrontent le même jour près de l’aéroport Ezeiza où doit atterrir le leader.
1er juillet : Création de la Commission Trilatérale (États-Unis, Europe occidentale, Japon) par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski dans le but de sécuriser le partenariat entre ces trois groupes de nations et de promouvoir le capitalisme occidental.
13 juillet : Mise en liquidation judiciaire de Lip.
31 juillet : Naissance de l’Agence spatiale européenne.
2 août : Décès de Jean-Pierre Melville (cinéaste français).
31 août : Décès de John Ford (cinéaste américain).
2 septembre : Décès de John Ronald Reuel Tolkien (écrivain britannique).
23 septembre : Mort de Pablo Neruda (poète chilien).
28 septembre : Mort de Fernand Raynaud (humoriste français).
23 août : Sadate rencontre secrètement Fayçal à Riyad et lui fait part de sa décision d’entrer en guerre. Le roi d’Arabie saoudite lui promet un demi milliard de dollars et une utilisation de l’arme pétrolière.
11 septembre : Coup d’État militaire au Chili.
7 octobre : L’armée égyptienne traverse le canal de Suez.
6 octobre : Quatrième guerre israélo-arabe ou guerre du Kippour (fin le 22 octobre). La Syrie et l’Égypte attaquent Israël le jour du Grand Pardon à 14 heure.
16 – 17 octobre : Premier choc pétrolier résultant du conflit israélo-palestinien. Les pays arabes membres de l’OPEP (OPAEP) décident une augmentation de 70 % des prix et une réduction mensuelle de 5 % de la production pétrolière jusqu’à évacuation des territoires palestiniens occupés.
14 novembre : Révolte de l’École polytechnique d’Athènes contre le régime des colonels en Grèce, prise d’assaut par des chars dans la nuit du 16 au 17 ; la répression fait une centaine de mort.
25 novembre : Grèce : Yeóryos Papadópoulos est renversé et remplacé par le général Phaedon Gizikis qui se proclame chef de l’État. Loi martiale. Adamántios Androutsópoulos forme le gouvernement.
23 décembre : L’OPEP annonce à Téhéran le doublement des prix du pétrole.
28 décembre : Soljenitsyne fait paraître “l´Archipel du Goulag”.

Série TV : Les Mohicans de Paris (1973-75) : 

Les Mohicans de Paris est un feuilleton télévisé français en 26 épisodes de 13 minutes, créé par André Cerf d’après l’œuvre éponyme d’Alexandre Dumas, réalisé par Gilles Grangier et diffusé à partir du mardi 25 septembre 1973 sur la première chaîne de l’ORTF puis TF1. Salvator et les Mohicans de Paris, la deuxième saison, est réalisée par Bernard Borderie, et comprend 8 épisodes de 55 minutes diffusés à partir du 11 septembre 1975 sur TF1 tous les jeudis à 20 h 35.

L’action du feuilleton commence en 1827, sous la Restauration. Roland de Valgeneuse (Robert Etcheverry), dit Salvator, aristocrate qui a été officier dans les armées de Napoléon, est demeuré bonapartiste. Il ambitionne d’abattre le régime ultra de Charles X, but qu’il partage avec la société secrète d’opposants qu’il a rejointe, la Charbonnerie. Afin de rétablir un régime impérial où règnerait l’Aiglon, il obtient de celui-ci, réfugié à Schönbrunn, un engagement écrit qui doit permettre à Salvator de mobiliser ses amis et de ramener en France le fils de Napoléon. Le chef de la police, Jackal (Guy Kerner), soutien actif et intelligent du régime, s’oppose par tous les moyens aux desseins des conspirateurs, et s’appuie sur le sombre Gibassier (André Valmy) et ses sbires. Pourchassé par ceux-ci, Salvator peut compter sur Hortense Fréval (Danielle Volle), la belle actrice du théâtre de la Porte-Saint-Martin, qui l’aide dans ses périlleuses aventures.

Voir sur YouTube : “INF 2 : émission du 2 mai 1973” par Ina Actu

Youngtimer – Matra-Simca Bagheera (1973-80)

C’est en avril 1973 que la Matra-Simca Bagheera fut appelée à prendre la succession de la série “530”. Si le moteur, la suspension avant, les freins et la direction étaient empruntés à la Simca 1100 Ti (aux termes d’un nouvel accord de coopération industrielle conclu entre Chrysler-France et Matra), la nouvelle venue restait néanmoins fidèle aux principes techniques chers à la firme de Vélizy, à commencer par le moteur central disposé transversalement derrière l’habitacle.

Une tenue de route exceptionnelle : 

Originale et bien proportionnée, la carrosserie en fibre de verre tranche radicalement sur le style torturé et controversé de la défunte “530”. Le polyester armé de fibres de verre est soit riveté, soit collé sur un châssis acier autoportant. La répartition des masses (42 % avant / 58 % arrière) et son système de freinage à quatre freins à disque lui confèrent un excellent comportement routier : dynamique et joueur. Mais la Bagheera innove surtout par l’agencement de son habitacle, conçue pour accueillir confortablement trois passagers adultes de front, le moteur central rendant quasiment impossible l’implantation d’une banquette même symbolique à l’arrière. Philippe Guédon, responsable de l’étude de la Bagheera, utilisa cette caractéristique à son avantage en suggérant qu’au quotidien, il est rare de se trouver à plus de trois passagers dans une automobile.

Produite à 47.796 exemplaires : 

Introduite en 1976, la Bagheera S, est nantie du moteur de la Simca 1308 GT, un 1442 cm3 porté à 90 ch et équipé de deux carburateurs double corps verticaux Weber, offrant une vitesse de 190 km/h en pointe. L’année suivante, toute la série profitera d’un restyling circonscrit au dessin de la proue (plus allongée) et de la poupe, tandis que l’équipement sera très nettement amélioré sur la version S. La Matra-Simca Bagheera a laissé le souvenir d’une petite voiture de sport originale et bien conçue.

Caractéristiques Techniques : 

Moteur : 1294 cm3 puis 1442 cm3 ; Position du moteur : Transversal central ; Puissance maximale : 84 puis 90 ch.
Transmission : Propulsion ; Boîte de vitesses : Manuelle 4 rapport.
Poids et performances : Poids à vide : 960/1015 kg ; Vitesse Max : 190 km/h. 1000 D.A. en 32,5 secondes.
Châssis – Carrosserie : Châssis acier autoportant – Coupé.
Freins : 4 freins à disque.
Dimensions : Longueur : 3970/4010 ; Largeur : 1730 mm ; Hauteur : 1198/1220 mm.

Prix du modèle neuf en 1973 : 24.450 F soit 23.348 € avec 527% d’inflation.

Cote actuelle : à partir de 6000 €

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