Album – Bob Dylan – Nashville Skyline (1969)

Né le 24 mai 1941, de son vrai nom Robert Zimmerman, Bob Dylan est originaire du Minnesota, dans le Midwest américain. Tout jeune, il se passionne pour la musique et le personnage de Woody Guthrie. Le mythe de la route, amplifié par les écrits de Jack Kerouac, le pousse à plusieurs reprises à vagabonder. Mais le folk et les hobos ne sont pas ses seuls amours : en 1956, il découvre Presley comme tout le monde, et apprend à jouer le rock. Il reprendra la guitare électrique 8 ans plus tard. En attendant, il écrit des chansons et part à New York où la scène folk est alors importante, avec Pete Seeger, Dave van Ronk, entre autres. Il s’y fait très vite admettre, tout en se prétendant l’héritier du message de Woody Guthrie à qui il rend visite sur son lit d’Hôpital. Mais l’inspiration de Dylan se tourne déjà vers les poètes européens, le Gallois Dylan Thomas (à qui il a emprunté son prénom), le Français Arthur Rimbaud et l’anglais Emerson. Petit à petit, son propos se politise. Il devient l’un des ténors du protest song, avec des chansons dénonçant les marchants d’armes, la justice blanche, le chômage et la pauvreté, ou simplement la mort d’un boxeur. Son audience commence alors à s’étendre considérablement, en particulier dans les milieux étudiants qui en font une sorte de porte-parole.

La période Rock : 

C’est vers cette époque qu’il rencontre Joan Baez avec qui il se lie pour deux années. Mais son inspiration change, sa pensée devient plus métaphysique, sa réflexion dépasse la simple contestation. Les amateurs de folk commencent à le lâcher, et le font définitivement le jour où il abandonne la traditionnelle guitare acoustique pour une guitare électrique et se fait accompagner par un groupe, le Butterfield Blues Band, au festival de Newport en 1965, puis le Band (alors Hawks) l’année suivante, en tournée.  Les ponts sont rompus avec un certain milieu. Mais Dylan s’est acquis du même coup l’adhésion de l’énorme public adepte du Pop-Rock. Son revirement déclenche une série de rénovations : naissance du Folk Rock en Californie, intellectualisation des chansons en Angleterre. Les rapports entre Dylan et les Beatles sont, à ce titre, exemplaires.

Engagé à fond dans le rock, Dylan se consume littéralement. Il veut approcher toutes les formes de musique, embrasser toutes les philosophies, toucher à toutes les expériences. C’est l’époque de “Like a Rolling Stone”, une période de tension, d’éruption interne. Plus il se cache, plus le mythe devient envahissant. Il perd un peu les pédales, et un accident de moto, en juillet 1966, le contraint à un an d’inactivité. Dans sa retraite de Woodstock, il lit beaucoup, travaille avec ses amis du Band et réapparaît, mûri, engagé dans une recherche apparemment plus mystique.

La période Country :

Le vedettariat, dont il ne veut pas, est sans doute en partie à l’origine des deux albums suivants, où l’on entend un Dylan à la voix plus grave (ex: “Lay Lady Lay” sur Nashville Skyline) que celle, si caractéristique, qu’on lui connaissait. Habillé façon cow-boy, il s’essaie à la musique country sentimentale et le double album Self Portrait, tout en ballades gentillettes et douces, consterne certains de ses admirateurs : leur idole semble abandonner la poésie de la contreculture pour devenir un tranquille père de famille, avec des préoccupations plus prosaïques. Nashville Skyline marque la rencontre de Dylan avec un autre monstre sacré de la chanson américaine, Johnny Cash. Les chansons “I Threw It All Away”, leur reprise de “Girl from the North Country” participent à la réussite de l’album. L’album Self Portrait, composé en majeure partie de reprises de titres folk et pop, est plus hétérogène. On y trouve une autre version de ce qui est l’un de ses grands succès : “Like A Rolling Stone” ; ainsi que son interprétation de “Je t’appartiens” (“Let It Be Me”), (composé par Gilbert Bécaud sur des paroles françaises de Pierre Delanoë).

La période “Born-again” :

Cependant, il ne refait pas de concert avant 1973, année où il entreprend une grande tournée aux U.S.A. accompagné par le Band. En 1975 il décide de faire une petite tournée dans les clubs, avec ses copains. Cela prend rapidement de l’ampleur et finit dans des stades de 20.000 personnes. Toute l’affaire, la Rolling Thunder Revue (une idée de son ami Phil Ochs) est couchée sur pellicule et sort en 1978 sous le titre “Reanaldo and Clara”. La même année, un Dylan Rajeuni entreprend une tournée mondiale donnant six concerts à Paris au mois de juillet, et lorsqu’il paraît sur scène, c’est toujours le même charme, comme 15 ans plus tôt. En 1979, Dylan se convertit au christianisme et se met à écrire sobrement à propos de spiritualité, évoquant aussi sa relation avec Dieu. Si le premier disque de cette période, Slow Train Coming, avec notamment Mark Knopfler à la guitare, et Tim Drummond à la basse, se révèle remarquablement singulier (novateur dans son œuvre), les suivants sont plus traditionnels et les textes et les arrangements sont souvent inspirés du Gospel.

Bob Dylan a été introduit au Rock and Roll Hall of Fame en 1988. Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 2016.

Quelques albums remarquables : 

The Times They Are a-Changin’ (1964) : Dylan change de producteur, délaissant John Hammond au profit de Tom Wilson, et prend conscience qu’il est la voix d’une génération (“The Times They Are a-Changin'”). Ses attaques contre le système sont plus amères (“God on your Side”), plus désillusionnées (“Only a pawn in their Game”), et les chansons se font plus tendres, moins conventionnelles (“One Many Mornings”).

Bringing It All Back Home (1965) : C’est l’album de la rupture. Dylan est passé à l’électricité (une face) mais joue encore acoustique lorsqu’il le désire (l’autre face). C’est l’homme à deux visages, ici avec Joan Baez à ses côtés. Les textes ont un lyrisme échevelé, brouillon parfois, essayant de piéger la réalité en pensant plus vite qu’elle (“Subterranean Homesick Blues”). Il y a “Mr. Tambourine Man”, bien sûr, en version acoustique, et quand il parle d’amour, c’est avec des mots d’une grande délicatesse (“Love Minus Zero/No Limit”).

Highway 61 Revisited (1965) : Parmi les musiciens qui l’accompagnent, on trouve Al Kooper au piano et à l’orgue, responsable du “son” des premiers Dylan électriques, et surtout Mike Bloomfield, dont les phrases de guitare, courtes, acérés, rebondissent sur les paroles de Bob Dylan (“Tomstone Blues”). “Like a Rolling Stone” ouvre cet album, le plus rock de tous ceux qu’il a réalisé.

Blonde on Blonde (1966) : Avec ce premier double album de l’histoire du rock, Dylan arrive au faîte d’une période difficile. Il est au bord de la catastrophe. Pourtant, jamais ses chansons n’ont été aussi émouvantes, jamais leur lyrisme n’a atteint de tels vertigineux sommets. Les images et les phrases s’entrechoquent. Les rapports avec les femmes apparaissent plus complexes que de banales déclarations d’amour (“I Want You”, “Just Like a Women”) et les mots clefs abondent, qui sont autant de petits proverbes reflétant le climat du moment (“Rainy Day Women”).

Nashville Skyline (1969) : C’est le neuvième album de Bob Dylan, sorti chez Columbia Records. S’appuyant sur le style rustique qu’il a expérimenté avec John Wesley Harding, Nashville Skyline affiche une immersion complète dans la musique country. Avec les thèmes lyriques les plus basiques et ses structures de composition simples, Dylan (qui avait temporairement cessé de fumer) a étonné le public avec sa voix plus grave de crooner country. L’album a reçu une réaction généralement positive des critiques et a été un succès commercial arrivant à la 3ème place aux États-Unis ; ce fut également le quatrième album classé N°1 au Royaume-Unis.

Slow Train Coming (1979) : Imprévisible, comme à son habitude, Bob Dylan nous offre là un album inattendu – si l’on se réfère à ses dernières productions. La voix à retrouvé ses belles inflexions et la diction est compréhensible. Les musiciens sont ceux du groupe Dire Straits et des studios de Muscle Shoals (l’album est produit par Barry Beckett et Jerry Wexler, spécialiste de la Soul et du rythm and Blues). Autant d’atouts dans un jeu que rarement Dylan a bien tenu en main. Cette production d’une qualité exceptionnelle est teintée de prosélytisme catholique, religion à laquelle il vient de se convertir. Dans cet album, le jeune homme en colère, le poète révolté, le héros d’une génération de combattant de rue est devenu un homme rangé, ce qui dérange beaucoup de ses anciens admirateurs.

Discographie de 1962 à 1979 :

1962 : Bob Dylan
1963 : The Freewheelin’ Bob Dylan
1964 : The Times They Are a-Changin’
1964 : Another Side of Bob Dylan
1965 : Bringing It All Back Home
1965 : Highway 61 Revisited
1966 : Blonde on Blonde
1967 : John Wesley Harding
1969 : Nashville Skyline
1970 : Self Portrait
1970 : New Morning
1973 : Pat Garrett and Billy the Kid
1973 : Dylan
1974 : Planet Waves
1975 : Blood on the Tracks
1975 : The Basement Tapes
1976 : Desire
1978 : Street-Legal
1979 : Slow Train Coming

Voir sur YouTube : “Bob Dylan – Lay Lady Lay” par Post Productions ; “Bob Dylan – Subterranean Homesick Blues” par BobDylanVEVO

https://www.youtube.com/watch?v=Go2jbER0wk0

Film – Le Capitaine Nemo et la ville sous-marine (1969)

Le Capitaine Nemo et la ville sous-marine est un film britannique qui est sorti en 1969. Ce film réalisé par Jack Hill, présentait un casting composé de quelques acteurs réputés, américains pour certains, tels Robert Ryan (Le capitaine Nemo) et Chuck Connors (Le sénateur Fraser) ou bien britanniques : Nanette Newman (Hellena Bekett), John Turner (Joab) ou Allan Cuthbertson (Lomax), à l’exception de Luciana Paluzzi (Mala) qui était italienne. Le script a été écrit par Pip et Jane Baker. Il présente le personnage du capitaine Nemo et s’inspire du roman de Jules Verne, 20.000 lieux sous les mers.

L’histoire :

Le submersible du capitaine Nemo, le Nautilus, sauve de la noyade quelques passagers d’un navire en perdition et les prend sous sa protection dans une ville sous-marine secrète, Templemer, où on leur signifie qu’ils devront désormais habiter sans espoir de retour à la surface. Les survivants comprennent les frères Barnaby (Bill Fraser) et Swallow Bath (Kenneth Connor), Lomax (Allan Cuthbertson), Helena Beckett (Nanette Newman) et son fils, et le sénateur Robert Fraser (Chuck Connors).

Peu à peu, les nouveau hôtes prennent leur marques au milieu des habitants de Templemer et Nemo les emmène faire un tour de plongée autour de la ville. Lomax tente de voler des engins de plongée et de s’échapper mais est il est capturé. Joab, le second de Nemo, montre aux frères Bath comment la ville produit de l’oxygène et de l’eau douce dont le sous-produit est essentiellement l’or, devenu si abondant ici, qu’on l’assimile à un déchet. L’idée leur vient de s’évader en emportant de l’or, mais Joab leur conseille de ne pas faire de tentatives. De son côté, Lomax s’obstine et essaie d’utiliser la machine générant de l’oxygène pour provoquer la rupture du dôme de la ville. Sa tentative échoue et il ne parvient qu’à inonder la salle de contrôle de la machine tout en se noyant durant le processus. Au cours de cet épisode, les frères Bath se glissent dans la zone interdite où ils découvrent un deuxième sous-marin, le Nautilus II, et le voient comme un moyen de quitter la ville sous-marine.

Les frères Bath demandent à Fraser de les aider ; celui-ci accepte et demande à apprendre le fonctionnement du sous-marin. Fraser dit à Nemo qu’il aimerait quitter la cité pour aider son pays en pleine guerre civile mais Nemo refuse et au lieu de cela, il lui offre un poste de commandement à Templemer. Cela inquiète Joab, qui, sentant son poste menacé, aide Fraser et les Baths à voler le Nautilus II, à condition qu’ils partent sans effusion de sang, et qu’ils permettent à l’équipage de revenir avec le sous-marin intact. Ils parviennent à s’emparer du submersible, mais ils sont poursuivis par Nemo dans son appareil…

Production du film :

Réalisé avec un budget de 1,5 million de dollars, ce film est une combinaison de deux romans de Jules Verne (“20.000 lieux sous les mers” et “Une ville flottante”), que le réalisateur Roger Corman voulait adapter à l’écran. Bien que son film n’ait jamais dépassé la phase de planification, le producteur de MGM, Steven Pallos, a réussit à recréer le projet en lisant une série d’articles très inspirants sur les expériences de Jacques Cousteau sur les habitats en eaux profondes et le «flottant» a été transformé en «sous l’eau». Le film s’inspirait fortement du charme supposé de l’ère victorienne, suite à un accord entre le réalisateur et les scénaristes pour produire une atmosphère d’évasion populaire, plus près de celle du Tour du monde en 80 jours de Michael Todd que celle du film de Disney, 20.000 lieux sous les mers.

Voir sur YouTube : “Captain Nemo And The Underwater City (Original Theatrical Trailer)” par warnerarchive

Oldtimer – VW-Porsche 914/4 & Porsche 914/6 (1969-72)

C’est en 1967 que Porsche et Volkswagen se mirent d’accord pour fabriquer ensemble une voiture de sport à moteur central arrière. Elle fut construite en deux versions : la 914/4 à moteur Volkswagen et la 914/6 à mécanique Porsche. Les deux versions disposaient de la même carrosserie, d’un toit amovible, d’un coffre avant et d’un coffre arrière.

Moteur central : 

À l’orée des années 70, une voiture de sport nouvelle se devait d’être à moteur central : la compétition avait démontré les avantages de cette disposition. Pourtant, pas plus que Matra avec la 530 ou que Lotus avec l’Europe, Volkswagen et Porsche ne parviendront à imposer un coupé sportif deux places à moteur central capable de se contenter d’un budget d’entretien de voiture de série. Les deux modèles étaient équipés de la boîte de vitesse Porsche à 5 rapports avec, sur demande, la transmission semi-automatique Sportomatic. Les 914-4 étaient entièrement fabriqués chez Karmann, un carrossier indépendant allemand, et pour les 914-6, Porsche se fait livrer les caisses à Zuffenhausen où le moteur six cylindres et les trains roulants spécifiques étaient montés sur la même ligne que les 911.

La 914/4 : Elle était sage par son moteur de 90 ch qui n’acceptait pas de prendre plus de 5000 tours en cinquième, ce qui la rendait plus sobre : dix litres pas plus, à fond sur l’autoroute. Et son comportement routier correspondait à son architecture : imperturbable en grandes courbes, à l’aise en virage serrés. Mais la clientèle ne voulut pas d’une habitabilité réduite ni d’une accessibilité mécanique difficile, rançon du moteur central.

La 914/6 : Sa carrière fut soumise dès le départ à un double handicap. Le premier fut le remplacement à la tête de Volkswagen de Heinz Nordhoff par Kurt Loos qui avait une conception des prix de revient bien différente de celle de son prédécesseur et factura à Porsche les coques 914 au prix fort. Le prix de vente de la 914/6 se retrouva donc proche de celui de la 911 alors qu’elle ne faisait que 110 ch. Le second, fut, point commun avec la 914/4, sa carrosserie jugée par certains sans élégance ni personnalité. Ce modèle mena une existence en marge du catalogue Porsche avant de disparaître discrètement.

La 914 ne connaîtra jamais un réel succès en Europe mais se vendra relativement bien aux États-Unis, surtout en version 4 cylindres. La production totale, entre 1969 et 1976, sera de 115.000 unités pour les 914-4 et 3500 unités pour les 914-6.

Caractéristiques : Voir brochure ci-dessous.

Prix du modèle neuf en 1970 : 22.500 F pour la 914/4 et 37.500 F pour la 914/6 soit 42.516 € avec 643 % d’inflation. (La Porsche 911 Touring ne valait pas beaucoup plus cher…41.800 F).

Côte actuelle : 15.000 € pour une 914/4 et 40.000 € pour une 914/6.

Rétroactu 1969 – Série TV d’animation : La Panthère rose (1969-78)

Quelques évènements de l’année 1969 :

4 janvier : Entrée en vigueur de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
20 janvier : Richard Nixon succède à Lyndon Johnson à la présidence des États-Unis (jusqu’en 1974).
1er février : Yasser Arafat est nommé président de l’OLP lors du Ve CNP66. Sous son impulsion, l’OLP développe un ensemble de services civils (santé, enseignement, finances). Des pensions sont versées aux familles des martyrs. L’OLP se transforme en un véritable État, financé par la diaspora et les monarchies pétrolières du Golfe.
2 février : Mort de Boris Karloff (acteur britannique).
9 février : Le Boeing 747 effectue son premier vol.
2 mars : Premier vol du Concorde.
11 mars : Golda Meir devient premier ministre d’Israël.
18 mars : Les États-Unis, avec l’appui non formel de Norodom Sihanouk, attaquent les bases communistes vietnamiennes installées à l’intérieur des frontières du Cambodge. Début des opérations de bombardement « menu ».
22 mars : Le gouvernement décide de limiter à 110 km/h la vitesse sur 1600 km de routes nationales, à titre expérimental.
28 mars : Mort de Dwight D. Eisenhower (homme politique et militaire américain).
27 avril : Référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation : rejet du projet par 52,41 % des suffrages exprimés.
28 avril : Fidèle à sa conception du peuple souverain, Charles de Gaulle, à la suite du rejet du référendum par 52,41 % des Français, annonce sa démission. Alain Poher, le président du Sénat, assure l’intérim.
11-20 mai : Bataille d’Hamburger Hill.
16 mai : Quatrième semaine de congés payés.
23 mai : Signature de la convention de Vienne sur le droit des traités.
15 juin : Georges Pompidou est élu Président de la République française.
18 juin : Décès de Robert Taylor (acteur américain).
21 juin : Jacques Chaban-Delmas Premier ministre, forme le gouvernement ; Valéry Giscard d’Estaing revient aux finances.
22 juin : Décès de Judy Garland (actrice et chanteuse américaine).
5 juillet : Mort de Walter Gropius (architecte allemand naturalisé américain).
20 juillet : La Force aérienne israélienne attaque massivement les positions égyptiennes dans le secteur nord du canal de Suez. L’offensive aérienne dure jusqu’en décembre, et parvient à détruire les matériels anti-aériens de l’Égypte.
21 juillet : Premiers pas sur la Lune pour Neil Armstrong et Buzz Aldrin à 3 h 56 UTC (le 20 aux États-Unis).
25 juillet : « Doctrine Nixon » de désengagement américain progressif au Viêt Nam. Début de la « vietnamisation » de la guerre du Viêt Nam.
8 août : Dévaluation de 11,1 % du franc. Par décision du Conseil des ministres, le samedi après-midi n’est plus travaillé à l’école primaire.
9 août : Assassinat de L’actrice Sharon Tate (1943-1969) l’ancienne femme de Roman Polanski âgée de 28 ans et enceinte de 8 mois par le gourou américain Charles Manson.
15-18 août : Festival de Woodstock.
17 août : Concert pop de Woodstock, aux Etats-Unis.
31 août : Mort de Rocky Marciano (boxeur américain d’origine italienne).
1 septembre : Le colonel Mouammar Kadhafi prend le pouvoir en Lybie.
7 septembre : Mort d´Alexandre David-Neel, première Européenne à pénétrer à Lhassa.
3 novembre : Accords du Caire. À la suite des opérations de commando de groupes palestiniens du sud du Liban contre Israël, la question de la place des Palestiniens devient un sujet de division politique majeur. Nasser propose une médiation qui aboutit à l’accord du Caire. Le Liban accepte la présence armée dans les camps palestiniens et autorise les opérations de guérilla dans le sud.
16 septembre : Nouveau retrait des États-Unis au Sud Viêt Nam (35 000 hommes).
14 octobre : Olof Palme devient Premier ministre social démocrate en Suède (fin en 1976). La social-démocratie se radicalise, tant en politique intérieure (intervention plus grande de l’État dans l’économie), qu’en politique extérieure (prise de distance à l’égard des États-Unis).
21 octobre : Élection de Willy Brandt au poste de Chancelier fédéral en Allemagne. Décès de Jack Kerouac (écrivain et poète américain).
22 décembre : Décès de Josef von Sternberg (cinéaste américain d’origine autrichienne).
15 novembre : 250.000 personnes manifestent à Washington contre l’intervention américaine au Viêt Nam.
17 novembre : ouverture à Helsinki des négociations SALT entre les États-Unis et l’Union soviétique (fin le 26 mai 1972).
18 décembre : Abolition définitive de la peine de mort pour meurtre au Royaume-Uni.
19 décembre : Tuerie du boulevard Richard-Lenoir à Paris. Dans un braquage sanglant, deux pharmaciennes sont assassinées, un client et un policier blessés. Pierre Goldman est le principal suspect.
22 décembre : Décès de Josef von Sternberg (cinéaste américain d’origine autrichienne).
24 décembre : Affaire des « vedettes de Cherbourg », subtilisées par les Israéliens dans le port français pour échapper à l’embargo.
31 décembre : Retrait de 50.000 soldats américain du Viêt Nam (115.000 au total à la fin de l’année). Il reste environ 475.200 militaires américains sur le terrain.

Série TV d’animation : La Panthère rose :

La Panthère rose (The Pink Panther Show) est une série télévisée d’animation américaine produite par la Mirisch Company et basée sur le personnage du générique du film homonyme de Blake Edwards sorti en 1963.

À l’origine, la «Panthère rose» désigne un bijou, objet de l’enquête de l’inspecteur parisien Jacques Clouseau mais il prend la forme au générique d’un félin rose animé par Friz Freleng. Le succès du film et de son thème musical, composé par Henry Mancini, sont tels qu’ils suscitent la mise en chantier d’un court métrage mettant en scène à part entière le personnage, La Vie en rose (The Pink Phink), qui remporte l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 1965.

Tout en continuant à apparaître dans les génériques des films suivants, la Panthère rose est la vedette de 61 autres courts métrages sortis en salle entre 1964 et 1969. Les producteurs Mirisch, DePatie et Freleng décident alors de conquérir le petit écran en lançant le 6 septembre 1969 sur le réseau NBC un programme reprenant l’intégralité des courts métrages diffusés au cinéma.

Lien

Voir sur YouTube : “La Panthère Rose à moteur” par La Panthère Rose ; “[Série]La Panthère Rose – Dial For Pink… [FR]” par FilmSeriesFR ; “Neil Armstrong pose le pied sur la Lune en direct – Archive INA 21 juillet 1969” par Ina Sciences

 

Oldtimer – Dino 246 GT (1969-74)

Alors que Ferrari s’oriente déjà vers une généralisation du V12 sur toutes ses productions, Dino Ferrari, le fils du Commendatore, conçoit un V6 peu avant sa mort prématurée en 1956. Ce moteur connaît rapidement un énorme succès en compétition sur des Formules 2, et des Formules 1 auxquelles il permet  d’enlever le championnat du monde en 1961.

Un moteur central :

Parallèlement, Pininfarina cherche depuis des années à dessiner une voiture à moteur arrière ou central : cela permettrait de gagner sur la hauteur, affinant d’autant la silhouette, sans parler des meilleures qualités dynamiques qu’apporte cette Formule aujourd’hui généralisée. Enzo Ferrari est très hostile à cette disposition arrière du moteur. Il finit pourtant par céder et autorise Pininfarina  à fabriquer un prototype… qui ne sera pas une vraie Ferrari. La splendide berlinette à moteur central présentée au Salon de Paris de 1965, s’appelle en effet Dino GT et elle reçoit de droit une version assagie du fameux V6. Le nom de Ferrari n’apparaît pas et, lorsqu’elle sera commercialisée à partir de 1968, la Dino 206 GT devra certains de ses éléments intérieurs aux usine Fiat. Le moteur Dino sera aussi utilisé dans d’autres modèles du groupe Fiat comme la Fiat Dino en 2 et 2,4 L, “dégonflé” à 180 ch (en fait la puissance et les réglages sont les mêmes, mais les catalogues Fiat ne pouvaient pas indiquer la même puissance pour une question de marketing) mais aussi la Lancia Stratos.

Caractéristiques :

Moteur: 6 cylindres en V en position centrale arrière ; cylindrée : 2419 cm3 ; 4 arbres à cames en tête ; puissance réelle, 190 ch à 7600 tr/mn ; 3 carburateurs Weber double corps. Transmission : directe aux roues arrières ; boîte de vitesse, à 5 rapports. Dimensions : longueur, 4,23 m; largeur, 1,70 m ; poids à vide : 1080 kg. Performances : vitesse maximale : 240 km/h ; 1000 m départ arrêté en 27,3 secondes. Production : 3761 exemplaires.

Prix en 1970 et prix actualisé en 2016 en tenant compte de l’inflation : En 1970, une Ferrari Dino 246 GT 2.4 neuve coûtait 73.500 Francs équivalent à 82.801 € en 2016.

Cote constatée en 2016 : Les prix pratiqués sur ce modèle sont devenus indécents. Comptez un minimum de 200.000 € environ. Le prix fluctue à la hausse en fonction du nombre de milliardaires de toutes nationalités qui investissent dans les voitures de collection les plus prisées pour diversifier leurs placements ; à ce prix là, même Dany Wilde aurait laissé tomber.

Voir sur YouTube : Dino 246 GT on the road par Kult Werkstatt

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