Album – Simple Minds – Real Life (1991)

Simple Minds est un des groupes de pop-rock/new wave les plus prospères du Royaume-Uni. Six de ses albums sont devenus Numéro un en Grande-Bretagne et ils ont atteint le sommet des charts dans d’innombrables autres territoires, dont l’Allemagne, l’Italie, la France, l’Espagne, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Voici ce que dit Jim Kerr en parlant de son groupe : “L’une des choses dont je suis le plus fier, c’est quand les gens se demandent quels sont les thèmes abordés par Simple Minds. L’avant-garde, l’art-rock, la pop, l’ambiance, le groupe instrumental, la politique, le folk, le groupe de scène ou de stade? Nous avons fait un voyage infernal. Jouer tous ces styles différents, mais en même temps être quintessentiellement Simple Minds est une chose étonnante”.

Les débuts du groupe :

A la base du groupe, deux copains de classe, Jim Kerr, chanteur (né le 9 juillet 1959 à Glasgow) et Charlie Burchill, guitariste (né le 27 novembre 1959 à Glasgow). Ils ont fait leurs armes dans le punk avec Johnny & The Self Abusers à Glasgow à la fin des années 1970 ; les Self Abusers se sont dissous rapidement, et par la suite Kerr et Burchill ont parcouru l’Europe en auto-stop comme musiciens de rue ; voilà comment l’histoire de Simple Minds a commencé.

Avec un nom tiré des paroles de “The Jean Genie” de David Bowie, la formation originale de Simple Minds est composée de Jim Kerr (chant), Charlie Burchill (guitare), Derek Forbes (basse), Mick McNeil ) et Brian McGee (batterie). Suite à l’échec commercial de leur premier album, Life in a Day en 1979, le groupe s’est fortement inspiré de Roxy Music, Kraftwerk et de David Bowie pour faire leur prochain album Real to Real Cacophony.

Le troisième album du groupe, Empires and Dance avec son influence d’Eurodance a attiré l’attention de Peter Gabriel qui les a emmenés en tournée avec lui en 1980.

“Love Song”, sorti en 1981, a été leur premier frémissement de succès dans les charts de singles. L’album Sons and Fascination qui a suivi est sorti simultanément avec un deuxième album, Sister Feelings Call, atteignant la 11ème place dans les charts britanniques.

L’arrivée du succès :

Après une tournée intense, le batteur Brian McGee quitte le groupe et est remplacé par Mel Gaynor. New Gold Dream (81-82-83-84) sort en Septembre 1982 et s’avère être l’album qui les a fait connaître, atteignant la 3ème place dans les charts. “Promised You A Miracle” fut leur premier single à entrer au top 20.

Sparkle in the Rain (1984) est devenu rapidement N°1, et Simple Minds s’est retrouvé à jouer dans des salles et des stades remplis en tournée à travers le monde. Leurs singles «Waterfront/Hunter & Hunted», «Speed ​​Your Love To Me» et «Don’t You Forget About Me» ont tous atteint le top 20, ce dernier devenant numéro 7 au Royaume-Uni et numéro 1 en Amérique grâce à son inclusion dans le film The Breakfast Club. Derek Forbes quitte le groupe peu de temps après.

Au milieu et à la fin des années 80, Simple Minds a connu un succès encore plus grand avec Once Upon a Time. Leur quatrième album consécutif a être classé dans le top fut Street Fighting Years en 1989, suivi de leur seul numéro un, «Belfast Child». La tournée du groupe s’est poursuivie dans le monde entier, en jouant régulièrement des concerts pour Amnesty International. Mais en dépit de la renommée et de la fortune, le groupe était au point de rupture et Michael MacNeil est parti.

Real Life (1991) : le neuvième album de studio du groupe de rock écossais Simple Minds est sorti en avril 1991. C’était le premier album de Simple Minds enregistré sans Mick MacNeil, qui a quitté le groupe après la tournée précédente en 1990. Les membres du groupe ne sont plus que Jim Kerr, Charlie Burchill et Mel Gaynor, le reste de la formation étant des musiciens de session. L’album a atteint la 2ème place au Royaume-Uni, et la 74ème aux États-Unis. Quatre singles de l’album ont été classés au Top 40 au Royaume-Uni, y compris le Top 10 hit “Let There Be Love”. Aux États-Unis, “See The Lights” est entré au Top 40. Plusieurs chansons sont des remaniements de matériel plus ancien ou ont été retravaillés dans de nouvelles chansons sur les versions ultérieures : «Let the Children Speak» est basé sur le thème instrumental de «Thème for Great Cities» tiré de Sister Feelings Call. Une version réenregistrée de ce morceau, appelée “Theme for Great Cities ’91” apparaissait en face B du single “See the Lights”. “Traveling Man” a une certaine ressemblance avec la chanson de 1983 “Waterfront” de l’album Sparkle in the Rain. 

1998 a vu le bref retour de Derek Forbes et la sortie de Neapolis, considéré par certains à l’époque comme un retour aux sources. Après une compilation mise à jour des plus grands succès et la sortie de Neon Lights, Simple Minds se ressource en sortant Cry en 2002. Kerr et Burchill recrutent de nouveaux membres qui sont maintenant permanents, Eddy Duffy (basse) et Andy Gillespie (claviers) et Mel Gaynor revient à la batterie.

Simple Minds revient en septembre 2005 avec un nouvel album baptisé Black & White 050505. Simple Minds semble revigoré et l’accueil critique est favorable. Cet album souligne plusieurs retours dont celui en studio de Mel Gaynor à la batterie, de l’ingénieur Bob Clearmountain au mixage, et le retour du groupe dans le Top 40 britannique.

L’album suivant, Graffiti Soul, sort en mai 2009, et se veut résolument plus rock et énergique. Ce disque permet au groupe de renouer avec le succès dans les charts et auprès du public (comme en témoignent les tournées 2009/2010) ; se classant directement 10e au Royaume-Uni, dès sa sortie. Graffiti Soul marque ainsi le retour des Simple Minds dans le Top 10 britannique après plus de quatorze ans d’absence. Durant la tournée promotionnelle qui l’accompagne, Eddie Duffy est remplacé par Ged Grimes. Ce dernier devient ainsi le sixième bassiste officiel de la formation.

Après une nouvelle compilation parue en 2013, Celebrate, le groupe revient à l’automne 2014 avec un nouvel album studio intitulé Big Music qui reçoit un bon accueil critique et est classé au Top 20 dans plusieurs pays, dont au Royaume-Uni.

Discographie :

1979 Life in a Day
1979 Real to Real Cacophony
1980 Empires and Dance
1981 Sons and Fascination
1981 Sister Feelings Call
1982 New Gold Dream (81,82,83,84)
1983 Sparkle in the Rain
1985 Once Upon a Time
1987 Live in the City of Light
1989 Street Fighting Years
1991 Real Life
1995 Good News from the Next World
1998 Néapolis
1999 Our Secrets Are the Same
2001 Neon Lights (album de reprises)
2002 Cry
2005 Black & White 050505
2009 Graffiti Soul
2014 Big Music

Voir sur YouTube : “Simple Minds – Let There Be Love” ; “Simple Minds – Don’t You (Forget About Me)” ; “Simple Minds – Alive And Kicking” par SimpleMindsVEVO et “Simple Minds – Big Music” par Reborninoktober

https://www.youtube.com/watch?v=POK-JDPsR2U

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