Youngtimer – Alfa Romeo GTV (1995-2005)

L’Alfa Romeo GTV fut présentée en avant première au Salon de l’Automobile de Paris en 1994, puis commercialisée l’année suivante. Dessinée par Enrico Fumia styliste chez Pininfarina, c’est la dernière Alfa Romeo à avoir été fabriquée dans l’usine d’Arese située à Milan. À sa fermeture en 2000, sa production a été transférée dans l’usine Pininfarina de San Giorgio Canavese proche de Turin. La carrosserie de la GTV affiche une ligne agressive, avec un avant très réussi, reconnaissable au V galbant son capot moteur, à ses flancs nervurés et à son arrière tronqué dont les feux de signalisation rappellent ceux de l’Alfa 164.

Les versions : 

Phase I (1995-1998) : Lors de la présentation de la GTV, deux moteurs sont disponibles : le nouveau 2 litres Twin Spark (deux bougies par cylindre) avec variateur de phase développant 150 ch et le plus classique V6 2 litres, (appelé “Busso”, du nom de son concepteur), à deux soupapes par cylindre, avec un turbo Garrett T25 et overboost, qui offrait 205 ch. Sans oublier le V6 3 litres 12 soupapes 192 ch, de la version Spider. En 1997, le V6 3 litres (Busso) 24 soupapes de 220 ch vient compléter l’offre sur les coupés. En 1998 de nouvelles motorisations apparaissent : la 1.8 Twin Spark de 144 ch, tandis que le 2.0 Twin Spark passe à 155 ch.

Phase II (1998-2002) : Apportera de nombreuses nouveautés : le tableau de bord sera complètement redessiné avec des insertions de plastique couleur aluminium et une nouvelle console centrale, un accoudoir central avec un espace de rangement. Les sièges sont dorénavant inspirés de ceux de la Ferrari 355. On trouve toujours la climatisation automatique en série et l’autoradio cassette avec chargeur CD en option. Sur le plan esthétique, seule la calandre chromée, la nouvelle palette de teintes et le carénage du bas de caisse dans la même teinte que le reste de la carrosserie différencie la 2e série. Côté mécanique, la version 3.0 V6 24V est désormais équipée d’une boite de vitesses à 6 vitesses au lieu de 5 auparavant.

Phase III (2003-2005) : Pininfarina agrandit l’écusson de calandre et suit ainsi l’évolution des autres modèles de la marque. Le reste de la carrosserie reste inchangé à l’extérieur. L’intérieur est remanié, la planche de bord centrale est légèrement changée, l’éclairage du tableau de bord passe du vert au rouge, la position des sièges avant est revue, l’assise est abaissée. Côté mécanique, l’ASR, élément de sécurité pour éviter le patinage en accélération des modèles puissants, est ajouté en série sur toute la gamme. L’amortissement avant et arrière est modifié en vue d’améliorer le confort. De nouveaux moteurs font leur apparition : le 2.0 16v JTS (165 ch) à injection directe d’essence, et le 3.2 V6 24v hérité des fameuses 156 GTA. Dans cette configuration et disposant de 240 ch, la GTV deviendra l’Alfa Romeo de route la plus rapide pour l’époque avec une vitesse de 255 km/h.

En 2005, la GTV a été remplacée par la Brera.

Caractéristiques Techniques : Voir brochure ci-dessous.

Prix du modèle neuf en 1999 : 220.000 F soit 43.202 € avec 29% d’inflation.

Prix d’occasion : à partir de 5000 € pour un 3.0 litres V6.

Album – Boz Scaggs – Come On Home (1997)

William Royce “Boz” Scaggs (08-06-44) est un chanteur, auteur-compositeur et guitariste américain natif de Canton, dans l’Ohio. Il était guitariste et chanteur occasionnel du groupe Steve Miller Band dans les années 60 et, dans les années 70, il a acquis la notoriété avec des singles classés au Top 20 U.S., tels les hits “Lido Shuffle” et “Lowdown” (tous deux tirés de son fameux album Silk Degrees sorti en 1976, qui a atteint la deuxième place du Billboard 200). Boz Scaggs continue à écrire, enregistrer de la musique et faire des tournées et son dernier album, A Fool to Care, date de 2015.

Scaggs est né à Canton, dans l’Ohio, mais son père étant vendeur ambulant, la famille à déménagé à McAlester, en Oklahoma, puis à Plano, au Texas (alors une ville agricole), juste au nord de Dallas. Il a fréquenté une école privée de Dallas, l’École Saint-Marc du Texas, où son camarade Mal Buckner lui a donné le surnom de “Bosley”, plus tard raccourci en “Boz”.  Après avoir appris la guitare à l’âge de 12 ans, il rencontra Steve Miller à la St. Mark’s School et en 1959, il est devint le chanteur du groupe de Miller, les Marksmen. La paire a ensuite suivi des cours à l’Université du Wisconsin ensemble, jouant dans des groupes de blues comme les Ardells et les Trains Fabulous Knight.

En quittant l’université, Scaggs a brièvement rejoint la scène du rythme & blues à Londres, puis a voyagé en Suède en tant que joueur de cession et, en 1965, a enregistré son premier album solo, Boz, qui a échoué commercialement. Scaggs a joué un moment avec Mac MacLeod et Jack Downing du groupe The Other Side.

En revenant aux États-Unis en 1967, Scaggs a rejoint San Francisco, le point central de la musique psychédélique en plein essor cette année là. Il est apparu sur les deux premiers albums de Steve Miller Band, Children of the Future et Sailor en 1968. Puis Scaggs a signé un contrat de musicien solo avec Atlantic Records en 1968, qui lui a permis de sortir l’album auto-intitulé, Boz Scaggs, avec le guitariste du groupe Muscle Shoals Rhythm Section et le guitariste de session Duane Allman, en 1969. Malgré de bonnes critiques, cet album n’a réalisé que des ventes modérées. Scaggs s’est ensuite joint au groupe Bay Area Mother Earth comme musicien de cession et sur leur deuxième album Make a Joyful Noise comme guitariste et voix de soutient. Scaggs a ensuite signé avec Columbia Records. Ses quatre premiers albums pour Columbia ont tous été des succès.

Silk Degrees (1976) : L’album a été enregistré aux Davlen Sound Studios et aux Hollywood Sound Studios à Los Angeles. Parmi les musiciens qui l’accompagnaient, David Paich, Jeff Porcaro et David Hungate sont devenus membres de Toto, tandis que Fred Tackett est devenu membre de Little Feat. L’album a marqué le zénith commercial de Scaggs, un mélange de pop rock (“Jump Street” et “Lido Shuffle”), de soul (“What Can I Say” et “Lowdown”), et de ballades (“Harbour Lights” et “We’re All Alone). L’album a atteint la 2ème place sur le US Billboard 200 et fut numéro 1 dans plusieurs autres pays, engendrant quatre singles: “It’s Over”, “Lowdown”, “What Can I Say” et “Lido Shuffle”, ainsi que la ballade poignante “We’re All Alone”, plus tard enregistrée par Rita Coolidge et Frankie Valli. “Lowdown” c’est vendu plus d’un million d’exemplaires aux États-Unis et a remporté un Grammy Award, en tant que Meilleure chanson R & B en 1977. Scaggs a également reçu des nominations aux Grammy Awards pour l’Album de l’année, le meilleur package LP, la meilleure voix masculine pop et la meilleure interprétation masculine vocale R & B pour “Lowdown”.

Une tournée mondiale à guichets fermés a suivi, et son album suivant a été édité en 1977.

Down Two Then Left (1977) : a bien marché mais ne s’est pas aussi bien vendu que son prédécesseur et aucun de ses singles n’a atteint le Top 40.

Middle Man (1980) : Le neuvième album de Boz Scagz a engendré deux succès majeurs, “Breakdown Dead Ahead” (n°15) et “Jojo” (n°17). Scaggs a de nouveau recruté les membres du groupe Toto en tant que musiciens de session et a partagé certains crédits d’écriture de chansons avec eux. L’album a atteint la 8ème place au Billboard 200.

Par la suite, Scaggs a connu deux autres succès en 1980-1981: “Look What You’ve Done To Me”, de la bande sonore de Urban Cowboy, et “Miss Sun”, à partir d’une compilation. Scaggs a fait une longue pause avant d’enregistrer un nouveau LP, Other Roads, en 1988. “Heart of Mine”, de Other Roads, est le dernier succès de Scaggs. Également en 1988, il a ouvert une discothèque à San Francisco, “Slim’s”, et est resté propriétaire du lieu jusqu’en 2011.

De 1989 à 1992, Scaggs a rejoint Donald Fagen, Phoebe Snow, Michael McDonald et d’autres personnalités de la chanson dans le pojet musical “The New York Rock and Soul Revue”. Sa prochaine sortie solo a été l’album Some Change en 1994. Puis il a publié Come On Home, un album de rythme & blues.

Come On Home (1997) : Ce disque contient un assortiment de premier choix de standards du Rythm & Blues qui ont influencés la jeunesse de Boz Scaggs, ainsi que quatre nouveaux originaux auto-écrits de premier ordre où il met ses mains dans le cambouis pour faire du vrai blues maison. Il y a Jim Keltner à la batterie, Fred Tackett (de Little Feat) à la guitare, le tout arrangé par Willie Mitchell, l’un des pères fondateurs du Memphis soul (et ici le compositeur de la piste titre “Come On Home”). Les reprises de Scaggs sont des chansons initialement composées et interprétées par des légendes telles que Jimmy Reed (“Found Love”), T-Bone Walker (“T-Bone Shuffle”), Sonny Boy Williamson (“Early in the Morning”) et Bobby “Blue” Bland (The Thunderous “Ask Me ‘Bout Nothing (But the Blues)”), ainsi que “It All Wen Down the Drain” (Earl King), et “Your Good Thing (It’s About the End)” (de David Porter avec Isaac Hayes), et elles sont toutes irrésistibles. Come On Home est un véritable joyaux du blues.

Le dernier album de Boz Scaggs date de 2015, il s’agit de A Fool to Care, une compilation de la plupart de ses reprises, y compris “Whispering Pines” avec Lucinda Williams, et une composition originale de blues, “Hell A payer”, joué avec Bonnie Raitt. L’album s’est classé à la première place sur le Billboard Blues Album et à la 54ème sur le Billboard 200.

Discographie :

1965 Boz
1969 Boz Scaggs
1971 Moments
1971 Boz Scaggs & Band
1972 My Time
1974 Slow Dancer – [Gold]
1976 Silk Degrees – [5xPlatine]
1977 Down Two Then Left – [Platine]
1980 Middle Man – [Platine]
1980 Hits! – [Platine]
1988 Other Roads
1994 Some Change
1996 Fade into Light
1997 Come On Home
1997 My Time: A Boz Scaggs Anthology
2001 Dig
2002 Sail on white moon
2003 But Beautiful
2004 Greatest Hits Live
2008 Speak Low
2013 Memphis
2015 A Fool to Care

Voir sur YouTube : “Boz Scaggs – It All Went Down The Drain (Later with Jools Holland)” par crammyjim ; “Boz Scaggs – JoJo” par BozScaggsVEVO ; “Boz Scaggs – Payday” par HammondDTV7 et “Boz Live 2004)” par westwoodcreative

https://www.youtube.com/watch?v=cwpArUjLABA

Youngtimer – Porsche Boxster 986 (1996-2004)

La Porsche Boxster apparaît pour la première fois en tant que prototype en 1993, au salon de Détroit. Le design est signé Harm Lagaay, qui avait déjà dessiné la 911 et la 968. La version définitive ne sortira des usines que trois ans et demi plus tard, en 1996, à un moment où Porsche ne vendait plus que la 911. La version commercialisée opère des changements importants, comme l’arrière et les prises d’air latérales, tandis que la partie avant reste assez fidèle au concept. Le nom de la Porsche Boxster vient de la fusion de la première partie du mot “boxer”, une variété de moteur à plat, et de la deuxième partie du mot “roadster”, un petit cabriolet deux portes, deux places. Elle est équipée d’un moteur six-cylindres à plat atmosphérique. La Cayman est l’équivalent en coupé, construit sur la même base.

Un cabriolet d’entrée de gamme sportif : 

La Boxster naît de la volonté du Président de Porsche, Wendelin Wiedeking, de créer un modèle d’entrée de gamme afin d’élargir la clientèle de la marque dont les ventes chutent au début des année 90, en raison de la crise économique. L’idée est de créer un cabriolet à deux places, léger, sportif et relativement économique. La Boxster est inspirée de la Porsche 356 Spyder et Speedster ainsi que de la Porsche 550 Spyder. Ses feux avant ont été repris par la suite pour la 996, la nouvelle 911 sortie deux ans plus tard ; leur face avant est d’ailleurs très similaire.

Le moteur et les versions :

La première Boxster, est équipée d’un moteur de 2,5 L développant 204 ch. C’est une propulsion à moteur flat six placé en position centrale arrière, et refroidi par eau, (contrairement au moteur de la 911 qui jusque là était refroidi par air) et équipé de culasses à quatre soupapes par cylindre commandées par deux doubles arbres à cames en tête. La boîte de vitesses manuelle à 5 rapports est d’origine Audi, une boîte Tiptronic S avec commandes au volant est disponible en option. Porsche propose le système PSM (Porsche Stability Management), qui contrôle électroniquement les freins de chaque roue pour garder le contrôle de la voiture en cas de perte d’adhérence ou de comportement anormal du véhicule. Il peut également aller jusqu’à réduire la puissance du moteur. La capote en toile se replie électriquement derrière les deux sièges.

Le 2,5 litres est remplacé en 2000 par un 2,7 litres de 220 ch. Cette année là, la Boxster S, apparaît aussi, équipé d’un moteur 3,2 L de 252 ch. La boîte de vitesses à 6 rapports est fabriquée par Porsche. La Boxster S plus rapide hérite du système de freinage de la 996 Carrera. À l’extérieur, la version S se reconnaît à une double sortie d’échappement et des jantes de 17 pouces. À l’intérieur, quatre airbags, la climatisation et les sièges en cuir sont de série.

En 2002 la Phase 2 passera à 228 ch sur le modèle Boxster et à 260 ch sur la S.

Caractéristiques Techniques : Voir brochure ci-dessous

Prix du modèle neuf en 1997 : 278.000 F soit 55.587 € avec 31% d’inflation.

Prix du modèle d’occasion : à partir de 6000 €.

Album – Toad The Wet Sprocket – Coil (1997)

Toad the Wet Sprocket est un groupe de rock alternatif américain formé en 1986. Le groupe comprend le chanteur et guitariste Glen Phillips, le guitariste Todd Nichols, le bassiste Dean Dinning et le batteur Randy Guss. Ils ont eu du succès dans les années 1990 avec des singles tels que “Walk on the Ocean”, “All I Want”, “Something’s Always Wrong”, “Fall Down” et “Good Intentions”. Le groupe s’est séparé en 1998 pour poursuivre d’autres projets, mais à partir de 2006, il a repris des tournées de courtes durée chaque été. En décembre 2010, Toad the Wet Sprocket a annoncé officiellement sa reformation et a commencé à écrire de nouvelles chansons pour son premier album studio depuis l’album Coil sorti en 1997. L’album le plus récent, New Constellation, est sorti en 2013.

Le groupe a tiré son nom du sketch humoristique “Rock Notes” écrit par Eric Idle, un membre des Monty Python. Eric Idle en parle ainsi : “Une fois, j’ai écrit un sketch sur un groupe de rock et j’ai essayé de trouver un nom qui serait tellement stupide que personne ne l’utiliserait jamais. J’ai donc écrit les mots “Toad the Wet Sprocket”. Et quelques années plus tard, je conduisais sur l’autoroute dans L.A., une chanson est passé à la radio, et le DJ a dit, “c’était les Toad the Wet Sprocket”, et j’ai presque failli en perdre le contrôle de ma voiture.”

Toad the Wet Sprocket s’est formé en 1986. Ses membres se sont connus à la San Marcos High School juste à proximité de Santa Barbara, en Californie. Le chanteur-compositeur-interprète et guitariste Glen Phillips avait seulement 15 ans, le guitariste Todd Nichols et le batteur Randy Guss avaient 19 ans et le bassiste Dean Dinning avait 20 ans. La première apparition publique du groupe a eu lieu lors d’un concours musical en septembre 1986. Le groupe n’a pas gagné.

Bread & Circus (1989) : Le premier album de Toad the Wet Sprocket a été publié en 1989. Il a été financé et enregistré par le groupe en huit jours pour 650 $ en 1989. L’album a engendré les singles “Way Away” et “One Little Girl”, qui sont entrés au Billboard Modern Rock Tracks, mais n’ont reçu que peu d’attention.

Pale (1990) : est sorti en 1990. Il était nettement plus travaillé. Au cours de l’enregistrement de l’album, Toad a signé avec Columbia Records tout en refusant l’opportunité de réenregistrer Pale, mais en négociant pour que Columbia Records réédite Bread & Circus. Malgré les singles “Jam”et “Come Back Down” entrés au Modern Rock Chart, l’album n’eut toujours pas de succès. Le groupe a finalement atteint la renommée avec son troisième album, Fear.

Fear (1991) : était le premier album commercialement réussi pour le groupe, puisqu’il s’est vendu a plus d’un million d’exemplaires et fut certifiée platine trois ans après sa sortie. L’album a atteint la 49ème place au Top 200 du Billboard en septembre 1992, et deux des singles classés aux États-Unis. “All I Want” et “Walk on the Ocean” ont atteint respectivement la 15ème et 18ème place sur le Billboard Hot 100. Les chansons de l’album ont été enregistrées à la Granny’s House, à Reno, dans le Nevada. Fear a été produit, enregistré et mixé par Gavin MacKillop, un rôle qu’il gardera pour les deux prochains album du groupe, Dulcinea en 1994 et Coil en 1997.

Dulcinea (1994) : Deux chansons de Dulcinea sont entré dans le Top 40 sur le Modern Rock and Mainstream Rock charts : “Fall Down” et “Something’s Always Wrong”. Dulcinea a été certifiée or par la RIAA en septembre 1994 et platine en juillet 1995.  Le nom de l’album est une référence au roman espagnol classique de Miguel de Cervantes, Don Quichotte. Au moins deux chansons sur l’album font allusion aux thèmes évoqués dans le roman. “Crowing” est une chanson sur une personne qui n’arrive pas à garder une relation amoureuse. “Windmills” est une chanson métaphorique sur la façon dont les gens passent une grande partie de leur vie à poursuivre des quêtes absurdes ou impossibles (l’allusion concernant une scène spécifique de Don Quichotte où le personnage attaque un moulin à vent). Dulcinea se penche aussi sur certains thèmes spirituels.

Coil (1997) : est le cinquième et le dernier album du groupe avant sa séparation en 1998. Comme pour les albums précédents, Coil est sorti sous le label Columbia Records et fut produit par Gavin MacKillop. Cet album a été loué par certains comme l’album le plus mature du groupe. Il combine des thèmes explorés dans tous leurs albums précédents – y compris l’amour, la spiritualité et les vertus d’une vie sans complication – et prolonge le son rock de Dulcinea. Une chanson de l’album, “Come Down”, est entrée au Billboard Modern Rock et Mainstream Rock Charts, et le single “Crazy Life” parle des injustices dénoncées et subies par le militant amérindien Leonard Peltier. “Whatever I Fear” a également été diffusé en single, mais n’a pas marché ; Le quatrième single prévu “Dam Would Break” n’a jamais été publié.

New Constellation (2013) : a été financé avec 260.000 $ obtenus auprès d’environ 6300 collaborateurs sur le site Web de crowdfunding Kickstarter ; c’est le premier album du groupe depuis 1997. L’album a été produit, conçu et mélangé par Mikal Blue au Revolver Studios de Thousand Oaks en Californie.

En 2014, le groupe a repris ses tournées et fait un certain nombre de spectacles avec Counting Crows. En juin 2015, le groupe a publié un nouveau EP, “Architect of the Ruin”,  contenant 6 titres notamment l’excellente chanson éponyme.

Discographie : 

Bread & Circus (1989)
Pale (1990)
Fear (1991)
Dulcinea (1994)
Coil (1997)
New Constellation (2013)

Voir sur YouTube : “Toad The Wet Sprocket – Come Down” ; “Toad The Wet Sprocket – Walk On The Ocean” par ToadWetSprocketVEVO ; “Architect of the Ruin Lyric Video” par Toad the Wet Sprocket ; “Toad The Wet Sprocket – Fall Down” ; “Toad The Wet Sprocket – Something’s Always Wrong” ; “Toad the Wet Sprocket – “California Wasted” (Official Video)” par Toad the Wet Sprocket

Rétroactu 1997 – Série TV : Stargate SG-1 (1997-2007)

Quelques évènements de l’année 1997 :

5 janvier : Décès d’André Franquin (dessinateur et scénariste de bande dessinée belge).
12 janvier : Mort de l´écrivain, journaliste, polémiste et pamphlétaire Jean-Edern Hallier. Les circonstances de sa mort sont controversées, et l’hypothèse d’un assassinat évoquée.
20 janvier : Bill Clinton, réélu le 5 Novembre 1996, prête serment à Washington, pour son second mandat de président des Etats-Unis.
1er février : À 1 heure du matin (heure Française) France Télécom cesse la radiotélégraphie Morse sur la fréquence marine de 500 kHz.
19 février : mort de Deng Xiaoping.
15 mars : Décès de Victor Vasarely (peintre français d’origine hongroise).
19 mars : Décès de Willem de Kooning (peintre américain d’origine néerlandaise).
25 mars : Loi Thomas créant les fonds de pension, restée lettre morte, faute de décret d’application.
Le jeu télévisé La Roue de la fortune (TF1) s’arrête faute d’audience. Il était animé par Olivier Chiabodo et Frédérique Le Calvez.
31 mars : Début des négociations en vue de l’adhésion de nouveaux pays à l’UE : Chypre, Estonie, Hongrie, Pologne, Slovénie, République tchèque
16 avril : Mort du dessinateur, écrivain et scénariste Roland Topor.
21 avril : Dissolution de l’Assemblée nationale, qui est prononcée par le Président de la République Jacques Chirac afin d’anticiper les élections législatives.
1er mai : Large victoire des travaillistes au Royaume-Uni : Tony Blair remplace John Major.
9 mai : Décès de Marco Ferreri (cinéaste italien).
1er juin : Victoire de la gauche plurielle lors des élections législatives anticipées avec 319 sièges contre 257 à la droite. Lionel Jospin devient Premier ministre.
2 juin : troisième cohabitation. Début du Gouvernement Lionel Jospin (fin le 6 mai 2002).
12 juin : Laurent Fabius est élu président de l’Assemblée nationale.
17 juin : Création du Mouv’, la radio jeune du groupe Radio France.
19 juin : Lionel Jospin annonce la fermeture du réacteur Superphénix.
25 juin : Décès de Jacques-Yves Cousteau (océanographe français).
1er juillet : Rétrocession de Hong Kong à la République populaire de Chine. Cinéma : Mort de James Stewart. L’acteur de cinéma américain meurt à Beverly Hills à l’âge de quatre-vingt-neuf ans. Mort de Robert Mitchoum à Santa Barbara à l’âge de 79 ans. Mort d’Annie Fratellini à l’âge de 64 ans.
Fusion Boeing-McDonnell Douglas.
2 juillet : Début d’une importante crise en Asie du Sud Est : la Thaïlande entraîne d’autres pays voisins (Indonésie, Corée du Sud, Malaisie, Philippines, Taïwan, Singapour) dans la crise.
4 juillet : Nouvelle sonde américaine sur Mars. Vingt ans après les sondes Viking, la sonde Pathfinder se pose sur l’astre rouge.
8-9 juillet : Sommet de l’OTAN à Madrid. Elargissement programmé de l’OTAN à la Hongrie, la Pologne et la République tchèque.
15 juillet : États-Unis : Assassinat de Gianni Versace. Le célèbre couturier italien est assassiné devant sa résidence de Miami, en Floride.
31 août : La princesse de Galles Lady Diana est tuée dans un accident de voiture à Paris, dans le tunnel sous le pont de l’Alma, avec son amant Dodi Al-Fayed et leur chauffeur Henri Paul ; seul survivant, le garde du corps de Fayed, Trevor Rees-Jones.
5 septembre : Mort de Mère Teresa (religieuse indienne d’origine albanaise).
11 septembre : Le oui l’emporte (75 %) en Écosse lors du référendum pour la création d’un Parlement et l’ouverture vers l’autonomie législative et fiscale.
18 septembre : Courte victoire du oui (50,3 %) au Pays de Galles lors d’un référendum sur l’autonomie du pays.
2 octobre : Union européenne, signature du Traité d’Amsterdam.
18 octobre : Inauguration du Musée Guggenheim de Bilbao.
2-13 novembre : Conférence sur le réchauffement de la terre, à Buenos Aires.
8 novembre : Suspension de la conscription en France, pour tous les jeunes nés après 1979 : elle est remplacée par la JAPD, Journée d’Appel de Préparation à La Défense.
17 novembre : Un attentat à Louxor, en Egypte, fait 67 victimes, dont 57 touristes étrangers.
24 novembre : Mort de Barbara (chanteuse française)
1er décembre : Mort de Stéphane Grappelli (violoniste de jazz français). Conférence des Nations unies sur l’effet de serre à Kyōto : 160 pays décident une réduction de 5,2 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2012 (voir Protocole de Kyōto).
13 décembre : l’OMC décide de libéraliser les flux financiers à partir de mars 1999.
3-4 décembre : Conférence d’Ottawa. Traité sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, signé à Ottawa. Trente-cinq pays seront signataire du traité entré en vigueur le 1er mars 1999. Cinquante autres pays n’ont pas signé, dont les États-Unis, la Russie et la Chine.

Rétroactu 1997 – Série TV : Stargate SG-1 :

Stargate SG-1 (en France) ou La Porte des étoiles (au Québec) est une série télévisée américano-canadienne de science-fiction composée de 10 saisons soit 214 épisodes de 42 minutes, créée par Brad Wright et Jonathan Glassner d’après le film Stargate, la porte des étoiles de Roland Emmerich et diffusée entre le 27 septembre 1997 et 17 mai 2002 sur Showtime puis entre le 7 juin 2002 et le 13 mars 2007 sur Sci Fi Channel.

En France, la série a été intégralement diffusée à partir du 27 février 1998 jusqu’au 13 novembre 2007 sur Série Club et entre le 18 septembre 1998 et le 8 décembre 2007 sur M6 hormis les 8 derniers épisodes de la saison 10 qui seront diffusés sur W9 un peu plus tard, puis intégralement rediffusée depuis le 14 janvier 2010 sur NRJ 12.

L’action de Stargate SG-1 commence un peu plus d’un an après celle du film Stargate, la porte des étoiles. Le programme est plus ou moins à l’abandon et le colonel O’Neill est à la retraite. Mais un commando extraterrestre avec des uniformes similaires à ceux des soldats de Râ traverse la porte et envahit la base du Stargate Command (SGC) sur Terre dans l’Épisode 1…

Lien

Voir sur YouTube :  “Stargate SG1 Stagione 1 – Season 1” par SigleTelefilm2 ; “20h France 2 du 31 août 1997 – Mort de Lady Di | Archive INA” par Ina Actu

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